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Le Sommet des Parcs d’Ottawa permet de tirer quatre grandes leçons

juin 8, 2017
Natalie Brown

Peu importe l’âge que vous avez, quand vous déménagez quelque part, vous vous demandez, entre autres choses, comment seront les personnes que vous rencontrerez : « Vais-je pouvoir me faire de nouveaux amis? Vais-je être bien accueilli? »

Le premier Sommet des Parcs de Park People dans une nouvelle ville a eu lieu le Jour de la Terre et était organisé en collaboration avec Ecologie Ottawa. Après la tenue de notre Conférence nationale en mars, nous savions que les défenseurs des parcs arrivaient facilement à créer des liens entre eux. Cependant, nous avons été enchantés et émus, même, de voir 125 incroyables Ottaviens rassemblés pour le tout premier Sommet des Parcs dans leur ville. Nous avions déjà tenu six Sommets des Parcs à Toronto, mais celui-ci, dans un nouveau lieu, nous a fourni un point de vue inédit sur ce qui se produit lorsqu’on réunit des défenseurs des parcs dans une même salle. Voici certaines des leçons que nous avons apprises.

Si vous l’organisez, les gens viendront. 

Les objectifs du Sommet étaient ambitieux, mais atteignables. Ecologie Ottawa et le comité organisateur espéraient que 80 personnes seraient présentes à ce premier Sommet des Parcs. C’était quand même la toute première fois qu’un tel événement avait lieu à Ottawa. De plus, sa tenue coïncidait avec le Jour de la Terre, qui offrait déjà toute une panoplie d’activités communautaires et touchant l’environnement. Nous avons été renversés de voir 125 personnes se présenter. Nous y avons vu un signe indéniable de la volonté des gens de partout au Canada de parler de la question des parcs et de créer des liens autour des enjeux relatifs à leurs espaces publics.

Les 125 participants au Sommet des Parcs d’Ottawa représentaient 50 organismes communautaires actifs dans les parcs. Certains groupes étaient des « amis des parcs », comme on l’avait déjà vu à Toronto, mais la plupart ne l’étaient pas. Il existe à Ottawa un réseau très dynamique d’associations citoyennes, de groupes de jardins communautaires et de groupes du programme « Adoptez un parc », qui étaient bien représentés à l’événement. Nous avons trouvé formidable de nous familiariser avec les moyens que prennent les Ottaviens pour s’engager à l’égard de leurs parcs et espaces publics et en assurer l’intendance. Par exemple, le conseil d’administration de certaines associations citoyennes est doté d’un poste de président des parcs et espaces verts. La personne qui occupe ce poste est responsable de représenter le point de vue des citoyens en ce qui concerne la question des parcs et des espaces verts du quartier. Ces organismes organisent des activités, dont l’adoption de parcs et la plantation d’arbres, et interviennent auprès de la ville et des promoteurs pour protéger les parcs et les espaces verts et veiller à leur amélioration.

Les petits groupes présentent des avantages

Le Sommet des Parcs d’Ottawa offrait de nombreuses possibilités d’interactivité et de réseautage, dont un « café international » où on présentait des projets de parcs réalisés sous la direction de citoyens dans la région d’Ottawa, par exemple, un jardin communautaire pour les enfants, un projet de revitalisation de parc fondé sur l’inclusion, et même un biodôme! Les participants avaient la chance de se rencontrer et d’apprendre en petits groupes, ce qui leur a permis de tisser des liens solides, d’avoir des échanges fructueux et de démontrer leur intérêt pour certaines questions en visitant les espaces qui y étaient consacrés. Alors que le Sommet des Parcs de Toronto met l’accent sur le travail communautaire dans les parcs de la ville, le café international apportait une touche d’intimité favorisant l’établissement de liens entre les participants. Nous avons pris note de cet avantage et en tiendrons compte pour nos activités futures sur les parcs.

Les défenseurs des parcs ont besoin de liens entre eux

À la fin du Sommet, il était clair que les défenseurs des parcs d’Ottawa étaient déterminés à poursuivre la conversation. Le groupe a discuté de diverses possibilités : création d’un bulletin sur le réseau local de parcs, semblable au bulletin local de Parks People, rencontres plus nombreuses, offre de ressources en ligne, stratégie de relations avec les conseillers municipaux et programme de prix visant à reconnaître l’excellence du travail dans les parcs urbains locaux.

L’expérience de l’organisation d’un Sommet sur les Parcs à Ottawa nous a rappelé non seulement que Park People est représenté dans toutes les villes du Canada, mais aussi qu’il existe un besoin collectif de reconnaître et de renforcer le travail déjà en cours dans nos parcs urbains.