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Les groupes citoyens qui s’impliquent dans les parcs urbains manquent souvent de balises pour définir le partage des rôles et responsabilités avec leur administration municipale. Cela complique beaucoup leurs relations et limite les synergies. Qui sont les partenaires clés à réunir pour se coordonner ? Quelle est l’étendue des champs d’actions de chacun ? Lisez comment un processus d’accompagnement du Réseau des ami·es des parcs de Montréal a permis de clarifier les rôles et responsabilités autour du projet de Corridor écologique Darlington !
Les citadins et citadines ont une appréciation grandissante des parcs et désirent s’impliquer de plus en plus, c’est ce que révèle le rapport sur les parcs urbains du Canada de 2022. Notamment, les gens perçoivent que les parcs ont des effets positifs sur leur santé mentale, physique et sociale. Cette affection pour les parcs s’est traduite par leur fréquentation accrue au cours des dernières années. Mais, malgré l’envie de s’impliquer, la plupart ne pensent pas avoir d’influence sur les décisions liées à leurs parcs ; moins du quart de la population a le sentiment d’avoir voix au chapitre ou la capacité d’influencer les décisions liées à leurs parcs. Plus préoccupant encore, parmi les groupes citoyens mobilisés pour les parcs, moins de la moitié disent entretenir des liens solides avec leur municipalité. Or, ceux-ci disent vouloir approfondir les relations, ce qui montre leur intérêt pour une plus forte collaboration.
C’est dans ce contexte que le Réseau des ami·es des parcs de Montréal a souhaité soutenir un groupe impliqué dans les parcs de la métropole du Québec pour favoriser l’émergence de mécanismes de cogestion de ces espaces publics avec l’administration municipale. Ami·es des parcs et le Centre d’écologie urbaine (CEU) ont donc élaboré une démarche d’accompagnement pouvant mener à la formulation d’une entente de cogestion entre l’organisme Éco-pivot et l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce pour la coordination des actions dans le Corridor écologique Darlington, un projet qui visait à recréer des liens entre les espaces naturels, mais aussi entre les gens et entre les humains et la nature.
Éco-pivot, fondé en 2021, est un organisme à but non lucratif (OBNL) qui s’appuie sur une approche socioécologique pour la création de connectivités urbaines pour répondre aux enjeux de fragmentation d’habitats et qui offre des services pour faciliter l’intégration des enjeux de biodiversité. Éco-pivot promeut par exemple la création de corridors écologiques utiles autant pour la biodiversité que pour les communautés locales (services écosystémiques et agriculture urbaine).
Un corridor écologique est un lien pour la biodiversité locale, constitué d’arbres, unissant des espaces verts existants dans la trame urbaine par une approche interdisciplinaire et visant l’atteinte d’une grande diversité d’objectifs propres à chaque milieu. Ces objectifs sont souvent associés aux défis que rencontreront les villes face aux changements climatiques.1
Éco-pivot est fiduciaire du projet du Corridor écologique Darlington, mais ce projet a pris forme en 2012 grâce au rêve et à l’implication d’Alexandre Beaudoin, conseiller en biodiversité à l’Université de Montréal et de l’architecte du paysage Marie Le Mélédo qui conçoivent un projet de corridor écologique vivrier entre des lieux d’importances :
Le but est de faciliter le déplacement de la faune, de la flore, mais aussi l’amélioration du cadre de vie des résidents et résidentes du quartier de Côte-des-Neiges, car le projet a aussi pour cible l’éducation à l’environnement, la gestion des eaux pluviales, la diminution des îlots de chaleur et bien d’autres choses encore.2 Dès ses débuts, c’est la collaboration de l’Université de Montréal et de l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce qui permet la réalisation du projet.3
L’axe nord-sud du Corridor écologique Darlington, tel que rêvé, et ses principaux sites d’intervention :
Principaux sites d’intervention du Corridor écologique Darlington :
Le Corridor écologique Darlington se situe dans l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. C’est l’arrondissement de Montréal le plus populeux, avec près de 170 000 personnes qui y résident. C’est un arrondissement où 77 % de la population est issue de l’immigration et où plus de 24 % des personnes vivent en situation de pauvreté. La zone desservie par le Corridor est comprise entre le district Côte-des-Neiges et le district Darlington.4 Ces districts sont fort contrastés d’un point de vue socioéconomique ; notamment, le district Darlington compte une population plus défavorisée et moins scolarisée.5
La participation dans la ville n’est pas comprise par tous de la même manière, car plusieurs niveaux de participation et d’influence peuvent s’exercer. L’échelle de la participation décrit cinq paliers d’implication croissante qui commence par le partage d’information et se termine par la codécision (voir illustration6). C’est à ce dernier stade que se greffe le principe de cogestion.
La cogestion émane d’abord du monde entrepreneurial dans l’Allemagne d’après la Seconde Guerre mondiale, sous l’impulsion des syndicats.7 Elle consiste en la « gestion en commun d’un organisme, d’une institution, etc., par les différents membres qui les composent ou par leurs représentants, notamment par le patronat et les travailleurs dans une entreprise ».8
Au Québec, comme ailleurs, les modes de gouvernance des parcs peuvent suivre plusieurs modèles. On y trouve le plus souvent un modèle qui implique uniquement les institutions publiques, lorsque les municipalités sont seules gestionnaires des lieux, par exemple. À l’inverse, on voit parfois un modèle pour lequel une ville conclut un accord afin qu’une organisation gère un espace public de manière assez indépendante. Mais on voit de plus en plus apparaître des modèles hybrides qui impliquent des partenariats formels, par exemple entre une ville et un OBNL, pour gérer ensemble des lieux publics, comme c’est le cas avec les Amis du champ des possibles ou avec les Amis de la montagne. Dans ce contexte, des ententes de gestion sont formulées pour préciser les rôles et responsabilités des différents partenaires.
Afin de favoriser l’établissement d’une entente de cogestion entre Éco-pivot et l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, un accompagnement a été proposé par le Réseau des ami·es des parcs de Montréal entre juillet et novembre 2022.
Les objectifs généraux de l’accompagnement étaient :
L’implication du Réseau des ami·es des parcs de Montréal a surtout consisté à organiser et à animer 3 ateliers collaboratifs au cours de l’automne 2022 pour inciter les parties prenantes à s’engager plus loin dans la collaboration. Éco-pivot s’est occupé des relations avec d’autres partenaires et de certains aspects logistiques associés aux rencontres. L’Arrondissement a coordonné la participation de son personnel, a fourni la salle de réunion pour tenir les ateliers et a imprimé des cartes en grand format.
Atelier 1 : Mieux connaître le corridor écologique Darlington ; enjeux avec les parties prenantes
Objectifs :
Atelier 2 : Rêver le corridor écologique Darlington ; identification d’orientations communes (Marche exploratoire de 5 arrêts et atelier en salle)
Atelier 3 : Un corridor écologique Darlington pour tous et toutes ; définition du type de gouvernance partagé
Alexandre Beaudoin, conseiller en biodiversité, Université de Montréal et initiateur du projet de corridor écologique, a partagé quant à lui la vision de son équipe pour la suite de la collaboration. Il croit qu’une table de coordination entre les parties prenantes serait la voie pour garder le dialogue et avancer de concert vers la mise en œuvre d’un Corridor écologique Darlington, tant pour son aménagement que pour son animation.
Le premier atelier a permis de brosser le portrait du Corridor écologique Darlington en révélant ses enjeux particuliers et d’extraire les thèmes principaux sur lesquels travailler lors de l’atelier suivant. par exemple, les participantes et les participants ont constaté le manque de clarté des rôles des parties prenantes et la déficience de leur coordination; la méconnaissance du Corridor écologique Darlington par la population du quartier et son manque de mobilisation ainsi que le déficit d’aménagements inclusifs et le manque d’employés ou de bénévoles pour le suivi des plantations.
Le second atelier a permis de préciser le portrait du Corridor écologique Darlington, mais surtout de déterminer des orientations pour guider les parties prenantes dans une possible gestion partagée des lieux. Ainsi, on souhaite spécifier les rôles de chacun afin de coordonner les ressources pour mieux répondre aux besoins sur le terrain. On veut également renforcer la communication entre les partenaires, ainsi qu’avec les résidents et résidentes, par exemple en partageant l’information sur les projets en développement dans une infolettre, en prévoyant un plan de mobilisation et en tenant des rencontres annuelles.
Thème 1: la concertation des parties prenantes
Thème 2: la cocréation et de la gestion participative du Corridor écologique Darlington
Lors du troisième atelier, l’exercice visant à définir des rôles possibles des parties prenantes impliquées dans le Corridor écologique Darlington a été fructueux. Il a révélé des complémentarités qui laissent voir une meilleure répartition des champs d’action et des responsabilités.
Si l’on attend de la part des organisations partenaires qu’elles consultent, mobilisent et animent l’espace du Corridor écologique Darlington, on s’attend à ce que la municipalité soutienne les organismes et qu’elle définisse un cadre réglementaire qui permette des zones de liberté pour les actions du milieu communautaire (tableau 1). Une interface inattendue a aussi été créée par les participants où l’on trouve des rôles communs et des responsabilités partagées, ce qui démontre une forte volonté de collaboration entre la Ville et ses partenaires. Quant aux citoyens et citoyennes, on souhaite leur implication grandissante ; on voudrait les voir exprimer leurs besoins et leurs rêves et qu’ils et elles participent à donner vie au Corridor écologique Darlington.
Tableau 1 : Pistes de cogestion du Corridor écologique Darlington (concertation, aménagement et animation)
Le dernier élément du processus d’accompagnement a été de faire émerger des éléments pouvant former une base d’entente de gouvernance partagée entre Éco-pivot et l’Arrondissement. C’est une étape très encourageante, mais les détails n’ont été partagés qu’entre les partenaires pour l’instant.
Le processus d’accompagnement nous apparaît comme un succès et les suites sont très prometteuses. L’ensemble des partenaires participants semble très satisfait du processus et enthousiaste à poursuivre des démarches de coopération pouvant mener à la formation d’une entente de cogestion. Voici quelques éléments que nous retenons de cette expérience.
Bons coups
Défis
Recommandations
Dans le cadre du Réseau des ami·es des parcs de Montréal, Ami·es des parcs et le Centre d’écologie urbaine ont organisé une série d’ateliers collaboratifs pour favoriser le rapprochement des parties prenantes du Corridor écologique Darlington et pour formuler ensemble l’ébauche d’une entente de cogestion pour l’aménagement et l’animation de certains espaces publics.
Au-delà des ateliers, une série de réunions a eu lieu pour organiser et coordonner toutes les étapes du processus et décider des suivis à réaliser par chaque partie prenante. Ces rencontres ont aidé à formuler une stratégie, à planifier les actions, mais surtout à renforcer les liens de confiance entre le Réseau des ami·es des parcs de Montréal, Éco-pivot et les personnes représentant l’arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Grâce aux liens approfondis et aux habitudes de collaboration amplifiées au fil de cette démarche d’accompagnement, nous pressentons que la poursuite des efforts pourrait mener à l’établissement d’une entente de cogestion.
De manière générale, ce projet pilote fut un succès aux yeux des organisations participantes autant que pour le Réseau des ami·es des parcs de Montréal. Cette réussite nous encourage à améliorer la démarche d’accompagnement et à la proposer dans d’autres quartiers pour favoriser le rapprochement entre les organisations amies de parcs et les instances municipales. Ainsi, si les conditions s’y prêtaient à l’avenir, une telle démarche pourrait susciter la multiplication de la cogestion dans les parcs montréalais pour mieux servir les intérêts de la communauté tout en révélant le pouvoir des parcs.
1. Beaudoin, A., Bissonnette, J. F., Messier, C., Dupras, J. (soumis) Les corridors écologiques urbains : défis de gouvernance pour passer de la théorie à la pratique. Vertigo.
2. Sampson, X. (2022, 31 mai). Le corridor écologique Darlington, un rêve qui devient réalité. Société Radio‑Canada.
3. Corridor écologique Darlington. (s.d.).
4. Ville de Montréal (2017). Profil de district électoral : Darlington, Arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grace et Profil de district électoral : Côte-des-Neiges, Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.
5. Ville de Montréal (2018). Atlas sociodémographique : Recensement 2016, Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.
6. Santé Canada. (2000). Cité dans Centre d’écologie urbaine. (2015). L’urbanisme participatif : Aménager la ville avec et pour ses citoyens.
7. Sandoz, G. (1980). Principes et pratiques de la cogestion. Dans Autogestions, NS N° 2-3. Mouvements alternatifs et cogestions en Allemagne fédérale.
8. Université de Sherbrooke. (2022). Cogestion. Dans Usito : le dictionnaire.
Ce travail de recherche a été rédigé par le Réseau des ami·es des parcs de Montréal en collaboration avec le Corridor écologique Darlington et Éco-pivot.
Le Réseau des Ami·es des parcs de Montréal
Cette étude de cas fait partie du Rapport 2024 sur les parcs urbains du Canada, mettant en lumière des projets, des personnes et des politiques inspirant·es à travers le Canada, qui offrent des solutions concrètes aux défis les plus urgents auxquels font face les parcs urbains.
Dans la région métropolitaine de Vancouver, une entente inédite entre les parcs régionaux du Grand Vancouver et la Première Nation Tsleil-Waututh redéfinit la gestion des parcs. Ce partenariat novateur met en lumière une nouvelle approche, alliant préservation de l’environnement et reconnaissance de l’héritage culturel, passé et présent, des Premières Nations.
S’étendant sur de 2 560 acres, le parc régional təmtəmíxʷtən/Belcarra* est deux fois et demie plus grand que le parc Stanley de Vancouver et accueille 1,2 million de visiteur·euses par an. Autrefois, ce parc abritait le plus grand village ancestral de la nation Tsleil-Waututh.
Gabriel George, membre de la Première Nation Tsleil-Waututh et directeur national du développement des terres et ressources issues des traités, souligne la fracture historique causée par la transformation de ce territoire en parc : « Cela nous a coupé·e·s de notre terre. Ce partenariat est un moyen essentiel pour nous de réaffirmer nos droits. »
Mike Redpath, directeur des parcs régionaux du Grand Vancouver, a précisé que la collaboration avec la Première NationTsleil-Waututh a débuté en 2017, menant à l’élaboration d’un « Accord de coopération et de planification culturelle* » signé en 2020. L’accord établit des principes directeurs clairs pour la gestion conjointe du parc. Ce cadre inclut la préservation des ressources naturelles, la valorisation récréative du site, et une sensibilisation accrue du public à l’héritage de la Nation.
« L’accord reconnaît pleinement qu’il s’agit d’une terre publique. Cependant, il y a eu une utilisation traditionnelle du site, et l’accord vise à trouver un équilibre entre les deux », a déclaré Mike Redpath.
Une bonne gouvernance est la pierre angulaire d’un partenariat réussi. L’accord de coopération prévoit deux mécanismes de gouvernance : un comité de direction et un comité technique, composés à la fois de membres de la Nation et des parcs régionaux du Grand Vancouver.
Le comité technique établit les priorités des projets dans un plan de travail annuel, qui est ensuite approuvé par le comité de direction et soumis durant le processus budgétaire annuel. Chaque projet comprend un « accord d’engagement », qui définit les livrables et garantit que les deux partenaires comprennent bien leurs rôles et responsabilités.
L’accord comprend également des politiques de développement économique, notamment le recours à des entrepreneur·ses approuvé·es par la Première NationTsleil-Waututh pour encourager les entreprises locales à prospérer dans le parc.
« Nous avions une économie solide, mais elle nous a été largement confisquée », a souligné Gabriel George. « Nous avions des devises plus anciennes que le papier. Nous avions des systèmes d’échange. Nous avons perdu tout cela. » Il a rappelé que son peuple récoltait des palourdes depuis des millénaires, mais qu’il a ensuite été contraint de « se faufiler la nuit, après avoir été privé de ce droit ». Rechercher des occasions économiques aujourd’hui est donc, selon lui, « un droit inhérent ».
Bien que l’accord de coopération ait été signé il y a seulement quatre ans, plusieurs projets d’envergure ont déjà été réalisés depuis, et d’autres sont en cours.
L’un des premiers a été le renommage officiel du parc en 2021, désormais connu sous le nom de təmtəmíxʷtən/Belcarra Regional Park. C’était la première fois que les parcs régionaux du Grand Vancouver effectuaient une telle démarche en partenariat avec les communautés des Premières Nations.
Pour Gabriel George, il ne s’agit pas simplement de « renommer » le parc.
« C’est bien plus que cela. C’est reconnaître le véritable nom de cet endroit. C’est important parce que nous avons besoin d’être représenté·es. Nous devons être vu·es et entendu·es sur notre propre territoire. »
Gabriel George, Membre de la Première Nation Tsleil-Waututh et directeur national du développement des terres et ressources issues des traités
Mike Redpath a également souligné que cette initiative créait un précédent en matière de dénomination des parcs du Grand Vancouver, ouvrant la voie à son application dans d’autres lieux. En effet, un autre parc régional a récemment été renommé, abandonnant le nom de Colony Farm Regional Park pour devenir ƛ̓éxətəm (tla-hut-um) Regional Park*, un nom attribué par la Première Nation kʷikʷəƛ̓əm (Kwikwetlem), qui signifie « nous vous accueillons ».
Parmi les autres projets communs, un mât de bienvenue a été érigé sur l’ancien site du village traditionnel de la Nation. D’autres projets incluent des efforts de restauration environnementale, la mise en place de programmes éducatifs, ainsi qu’une étude sur le patrimoine culturel pour approfondir la compréhension de l’histoire du parc.
Malgré le temps nécessaire pour la mise en place de cet accord, Mike Redpath, directeur des parcs régionaux du Grand Vancouver, souligne les bénéfices indéniables. Le personnel peut « décrocher le téléphone et parler à quelqu’un de la Nation qui leur est familier. Cela contribue à faire progresser les projets communs, et parfois même plus rapidement. »
La volonté d’essayer de faire les choses différemment est un facteur de réussite. « C’est un processus de changement », a déclaré Mike Redpath, ajoutant que c’est une manière différente de faire des affaires à bien des égards. Il a mis l’accent sur l’importance d’une communication initiale et soutenue pour bâtir la confiance nécessaire à une collaboration forte.
« L’accord n’est qu’un bout de papier, ce sont les relations humaines et la collaboration qui font la véritable différence. »
Mike Redpath, Directeur des parcs régionaux du Grand Vancouver
Gabriel George appuie ces propos. « Il peut être si facile de ne pas changer les choses », a-t-il déclaré, mais il est important de sortir des zones de confort et de faire les choses différemment. « Vous ne pouvez pas tout résoudre, mais vous pouvez réfléchir à l’héritage que vous souhaitez laisser. »
« Je pense que, pour les Nations Autochtones, les parcs peuvent être des lieux importants à occuper et à reprendre en main », a-t-il déclaré, ajoutant qu’ils ont connu de grands succès dans certaines de leurs initiatives liées aux parcs « C’est notre maison. C’est comme l’extension de notre communauté. »