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Le climat du Canada se réchauffant deux fois plus vite que celui de la planète, les résident·es doivent se préparer à faire face aux vagues de chaleur. Malheureusement, la température, la durée et la fréquence des épisodes de chaleur vont augmenter, ce qui n’annonce rien de bon pour nos villes. En raison des îlots de chaleur urbains – un phénomène qui se produit dans les zones métropolitaines où les températures grimpent davantage que dans les zones périphériques à cause notamment du manque de verdure et de la chaleur résiduelle liée à la densité démographique – les citadin·es doivent s’attendre à ressentir les fortes chaleurs plus que les autres. 

Étant donné la situation, nous devrions chercher à l’heure actuelle à mettre en place des solutions dans nos villes, en particulier dans nos parcs. Les espaces naturels, comme les parcs, atténuent les îlots de chaleur urbains en créant des microclimats plus frais* qui nous protègent de la chaleur étouffante. 

Dans ce document vous trouverez des conseils pour vous aider à organiser un événement dans un parc près de chez vous en période de canicule. 

Qui a le droit de se rafraîchir?

Des recherches récentes révèlent que les quartiers racialisés et à faible revenu au Canada disposent souvent de moins d’espaces verts de qualité que les quartiers plus aisés majoritairement blancs. Ces communautés sont également davantage exposées aux îlots de chaleur urbains. Même le trajet pour se rendre jusqu’à un parc peut être jalonné d’obstacles inattendus. 

Lorsque l’accès aux parcs est limité, se rafraîchir pendant l’été devient une question d’équité en santé. Ce manque d’infrastructures expose davantage les populations déjà marginalisées à des risques accrus.

Source : Melanin Skate Crew – parc McCowan, à Toronto

Conseils et astuces pour vous protéger de la chaleur

Voici quelques consignes à retenir pour l’organisation de votre événement en plein air en cas de forte chaleur : 

  • Organisez vos activités en plein air de préférence avant 10 heures et après 16 heures, lorsque les rayons UV sont plus faibles. Pendant les heures les plus chaudes de la journée, choisissez un endroit climatisé, comme une bibliothèque ou un centre communautaire. 
  • Veillez à prévoir des zones abritées (sous les arbres ou une tente, par ex.) pour que les participant·es puissent s’abriter du soleil. 
  • Demandez aux participant·es de porter des vêtements clairs, amples et fins ! Vous pourriez fournir ou demander aux animateur·trices d’apporter des chapeaux à larges bords, de la crème solaire, des lunettes de soleil et des parapluies/ombrelles.
  • Évitez que les gens prennent des coups de soleil, car ils compromettent la capacité du corps à se refroidir. Recommandez aux participant·es de réappliquer de la crème solaire avec un FPS de 30 ou plus toutes les deux heures. 
  • Renseignez-vous sur l’humidex en consultant les prévisions météorologiques afin de prévoir la température vraiment ressentie. 
  • Gérez les déchets de manière responsable. Le personnel des parcs déplore souvent devoir nettoyer de grandes quantités de déchets, alors n’oubliez pas de nettoyer derrière vous après avoir profité des espaces verts. 

N’oubliez pas de prévoir des collations et des boissons

Proposer des collations et des boissons rafraîchissantes permet aux participant·es de rester de bonne humeur, en forme et bien hydraté·es. Lorsque vous élaborez votre menu, voici quelques considérations à garder en tête : 

  • Prévoyez une borne d’hydratation avec de l’eau, des boissons énergétiques et d’autres boissons.
    • Rappelez aux participant·es de ne pas attendre d’avoir soif pour boire une gorgée d’eau ! Les autorités sanitaires recommandent de boire entre six et huit verres d’eau par jour. 
    • Boire deux à quatre verres d’eau toutes les heures en cas d’exercice ou de travail pénible dans la chaleur.
    • Apportez des fruits et légumes à forte teneur en eau, comme des oranges et des tomates, qui peuvent constituer une source d’hydratation supplémentaire. 
  • Organisez l’événement près de la fontaine à eau d’un parc pour offrir une source d’eau potable illimitée. Veillez toutefois à ce que les autres usager·es du parc puissent également accéder à la fontaine. Vous trouverez ci-dessous des cartes indiquant l’emplacement des fontaines d’eau. 
  • Essayez de limiter la consommation d’alcool. L’alcool peut être très déshydratant et, associé à une chaleur extrême, il peut augmenter le risque de déshydratation et de malaises liés à la chaleur. Si des boissons alcoolisées sont proposées, opter pour des boissons à faible teneur en alcool, comme de la bière légère et du cidre. 
  • N’oubliez pas que la transpiration peut engendrer une perte d’électrolytes. Si votre événement dure plus d’une heure, pensez à fournir des collations contenant des minéraux, comme du magnésium et du potassium, ou des boissons énergétiques pour permettre aux participant·es de reprendre des forces. 
  • Veillez à ce que les repas et les collations soient conservés à la bonne température afin de prévenir les maladies d’origine alimentaire et éviter que les aliments ne se gâtent rapidement sous l’effet de la chaleur. Consultez le site web du Gouvernement du Canada sur la salubrité des aliments pour savoir comment manipuler correctement et en toute sécurité les denrées alimentaires. 

A group at an event on a sunny day
Source : Ami·es des parcs – parc Ross, Vancouver

Surveillez les signes de malaises liés à la chaleur

Les épisodes de canicule peuvent aussi provoquer des malaises liés à la chaleur, lorsque le corps se réchauffe plus vite qu’il ne peut se refroidir. Heureusement, ces maladies peuvent être évitées, mais il faut néanmoins prendre le temps de s’informer et de s’y préparer. 

  • Familiarisez-vous avec les symptômes de l’épuisement par la chaleur et du coup de chaleur, et faites preuve de vigilance. Surveillez régulièrement l’état des enfants, des personnes souffrant de maladies chroniques et des personnes âgées, car ils peuvent être plus vulnérables. Voici une affiche du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail ainsi qu’un lien de la Croix-Rouge canadienne. 
  • N’oubliez pas de garder aussi un œil sur vos bénévoles, votre personnel et les organisateur·trices de l’événement pour vous assurer qu’ils font suffisamment de pauses, ne font pas de surchauffe et qu’ils s’hydratent correctement. N’oubliez pas non plus de vous réserver un peu de temps pour vous ! 
  • Prévoyez un plan d’urgence médicale comprenant un accès à l’assistance médicale et à des zones ombragées ainsi qu’à des espaces frais en intérieur et à proximité. Voir les liens ci-dessous. 
  • Prévoyez un plan d’urgence en cas de pollution de l’air à cause des feux de forêt ou en cas de canicule. Vous devrez peut-être vous adapter à la situation et déplacer l’événement à l’intérieur, le reporter, voire l’annuler. 
  • Apportez le matériel nécessaire pour prendre en charge les personnes souffrant d’épuisement dû à la chaleur, comme une glacière remplie de bouteilles d’eau fraîche, des brumisateurs d’eau, et du gel rafraîchissant ou des poches de glace. 
  • Pour en savoir plus, consultez les guides sur les malaises liés à la chaleur créés par les gouvernements du Québec, de l’Ontario ou de la C.-B.

Ressources municipales et nationales : 

Avant l’événement, consultez les prévisions et les avis météorologiques dans votre municipalité. Songez à vous familiariser avec l’endroit de l’événement pour déterminer où se trouvent les infrastructures essentielles au sein du parc. Voici quelques ressources pour vous aider à planifier votre activité : 

Vancouver

  • Site Internet* pour voir où se trouvent les brumisateurs, les lieux d’accueil climatisés, etc. 
  • Carte* des fontaines d’eau, des bornes de lavage des mains et des brumisateurs

Toronto

  • Carte* des toilettes et des points d’eau potable 
  • Carte* avec des critères de recherche en fonction des infrastructures disponibles (fontaine, piscine, centre communautaire, etc.)

Montréal 

  • Carte des brumisateurs, des points de rafraîchissement, etc. 

À l’échelle nationale 

  • Pour obtenir des alertes météorologiques publiques d’Environnement Canada, consultez ce lien
  • Pour obtenir des alertes et avis météorologiques, consultez le site web d’Alertable. 

Vous êtes responsable d’un groupe voué aux parcs ou vous cherchez à en créer un et vous vous interrogez sur la meilleure structure de gouvernance? Le modèle d’équipe est une approche efficace pour travailler ensemble vers des objectifs communs. Ce modèle peut varier selon la nature de votre groupe et votre style de leadership. Voici un aperçu concret de son application au sein de deux groupes citoyens.

Sans surprise, l’organisation des groupes voués aux parcs est différente de celle des organismes sans but lucratif comptant des employés rémunérés. Pour beaucoup de bénévoles, la participation à la valorisation des parcs est une « activité bénévole » qui se greffe à leurs nombreuses responsabilités professionnelles et familiales.

Grassroots Growth, un projet de Volunteer Toronto, présente les divers modèles de gouvernance communs aux petits organismes comme la plupart des groupes communautaires voués aux parcs. Nous verrons le modèle d’équipe et les différences dans son application dans deux groupes voués aux parcs.

Pour cela, nous nous sommes entretenus avec Louise O’Neill, responsable de l’organisme Friends of Cedarbrook and Thomson Memorial Park* (FCTMP) à Scarborough en Ontario, qui est récemment passé d’un modèle à un seul leader fort à un modèle de leadership d’équipe. Nous avons également parlé à Ana Cuciureanu de Friends of Parkway Forest Park* (FPFP), un organisme de Toronto qui a adopté une version hybride du modèle d’équipe, et qui trouve cette formule efficace.

Par modèle d’équipe, on entend que « tous les bénévoles travaillent ensemble pour prendre les décisions ». Il est logique d’adopter un modèle d’équipe pour un petit groupe : vous cherchez des moyens d’inclure les autres dans la prise de décisions et d’éviter que le responsable ne s’épuise à la tâche en portant tout le fardeau. Vos idées et vos solutions peuvent s’avérer plus créatives et il peut être gratifiant pour les membres de l’équipe de partager le fardeau.

Faire équipe pour en faire plus


Au début, l’organisme Friends of Cedarbrook and Thomson Memorial Park appliquait un modèle à un seul leader fort. Autrement dit, Louise s’occupait de tout. Un jour, elle s’est rendu compte que le groupe ne pouvait se diversifier et accroître sa présence qu’en favorisant la participation d’un plus grand nombre de personnes. Par ailleurs, le partage du leadership entraînait l’intégration de la planification de la relève dans sa vision du groupe. Le passage au modèle d’équipe a été facilité par le fait que les activités du groupe attiraient continuellement de nouvelles personnes intéressées à s’engager davantage. Louise compte maintenant un noyau de 10 membres clés et un groupe de 60 personnes, dont beaucoup prêtent main-forte à l’occasion.


Selon Louise, les postes les plus importants au sein d’une équipe sont ceux de trésorier/teneur de comptes, qui gère les fonds et s’occupe de la bonne tenue des comptes, et de responsable qui fixe les réunions, administre la liste des participants, établit les programmes et voit à la bonne marche générale du groupe. Louise affirme qu’un troisième membre clé de l’équipe serait la personne chargée du marketing, principalement parce qu’elle attire continuellement de nouveaux participants. Chacun des membres de l’équipe a des fonctions particulières et l’équipe doit parvenir à un consensus pour prendre les décisions importantes.


À l’inverse, Friends of Parkway Forest Park a augmenté ses effectifs et a appliqué le modèle d’équipe dès le départ. Jusqu’à maintenant, le groupe a réussi à fonctionner sans adopter une structure trop formaliste. Bien qu’Ana soit techniquement la meneuse du groupe, elle ne veut pas être reconnue comme la « leader », même si elle est heureuse d’assurer la cohésion du groupe. « Je ne veux pas être un leader. Je veux que chacun s’approprie le groupe, mais je sais aussi qu’à titre de fondatrice, on me considère comme tel. J’essaie très fort d’y résister parce que ce n’est pas mon style et je ne crois pas que ce soit ce qui est le mieux pour ce groupe en particulier. »

S’assurer que les équipes s’organisent selon les intérêts et les capacités

Les membres clés de l’organisme Friends of Cedarbrook and Thomson Memorial Park choisissent les fonctions qu’ils veulent remplir. Par exemple, un membre est comptable et il a offert de s’occuper de la tenue de livres de FCTMP et de faire le suivi de la participation. Un autre communique avec les entreprises locales pour demander des dons, tandis qu’un autre, paysagiste professionnel, mène les projets d’embellissement du parc. Louise continue de superviser les tâches administratives du groupe.


D’autres membres de FCTMP assument des fonctions liées aux programmes : il y a un coordonnateur des randonnées à vélo, un coordonnateur des activités de plein air et même un amateur de tricot qui s’occupe des démarches pour inscrire le groupe à la Journée mondiale du tricot en public. Chaque coordonnateur travaille de façon autonome, mais prend les décisions en consultant le noyau du groupe. La structure du groupe est relativement souple et permet d’accueillir ceux qui veulent participer à des projets spéciaux ou prêter main-forte, selon le cas.


Au sein de Parkway Forest, les membres du groupe contribuent également selon leurs points forts. Toutefois, la participation fluctue considérablement selon la disponibilité des bénévoles. En fait, beaucoup de membres ont d’autres engagements et responsabilités. On sait très bien qu’ils ne seront pas toujours disponibles pour aider. « Nous sommes tous des bénévoles avec des vies bien remplies et des responsabilités qui nous appellent ailleurs. Nous ne pouvons tout simplement pas nous attendre à ce que tout le monde réponde toujours présent et nous avons donc créé une structure qui en tient compte. » Forts de leur collaboration à plusieurs projets, les membres se connaissent bien et savent intuitivement ce que chacun peut apporter à des tâches comme la préparation de demandes de subventions, l’organisation d’événements, l’établissement de la documentation et les programmes d’information. Ana reconnaît que cette approche pourrait manquer d’efficacité quand de nouveaux membres s’ajouteront, mais pour l’instant, elle fonctionne.

Titre: Établir des règles d’engagement pour l’adhésion


Le noyau du groupe Friends of Parkway Forest Park s’est formé grâce à des partenariats avec les organismes de services sociaux et d’autres groupes de bénévoles. Quand une personne avec des compétences et des intérêts qui recoupent ceux du groupe manifeste son désir de participer, les membres existants discutent entre eux pour décider s’ils l’ajoutent au noyau. Il n’y a pas de distinction entre les membres faisant partie du noyau du groupe et les autres. Une très grande prudence est exercée relativement à l’ajout de nouveaux membres pour protéger la dynamique du groupe.


Les membres clés de Friends of Cedarbrook and Thomson Memorial Park ont le dernier mot sur l’orientation du groupe et les activités qu’il organise. La décision d’ajouter un membre au noyau du groupe est fondée sur les critères suivants : présence à plusieurs réunions et participation à quelques activités. Autrement, il est toujours possible d’assister à des réunions, mais vous n’aurez pas voix au chapitre. Le groupe a adopté cette approche pour régler le problème des personnes qui se servent principalement du groupe pour faire avancer leurs propres intérêts. Par exemple, Louise se souvient d’un organisme qui voulait organiser une activité musicale par l’entremise de Friends of Cedarbrook Park, espérant ainsi éviter les frais de permis et d’assurance. « Nous nous sommes rendu compte que les membres doivent s’engager jusqu’à un certain point, raconte-t-elle. Nous devons nous assurer qu’ils sont vraiment intéressés par notre mandat fondamental qui consiste à améliorer le parc. »

Améliorer la résilience au sein de l’équipe


Que se passe-t-il quand un chef d’équipe ou un membre clé part? Louise et Ana ont toutes deux longuement réfléchi à cette question.


Pour Louise, le modèle d’équipe améliore la résilience et favorise la continuité au sein de son groupe. Par exemple, elle a déjà confié à un membre qui a un intérêt pour les médias sociaux la gestion des comptes du groupe. Louise croit que deux ou trois personnes pourraient se partager les responsabilités qu’elle assume actuellement. « Mais il faut toujours qu’une personne soit responsable, dit-elle. Quelqu’un doit veiller à la cohésion du groupe. »


Comme Louise, Ana reconnaît qu’elle est la figure de proue du groupe. Toutefois, elle croit fermement qu’une approche agile du leadership de son équipe permettra à beaucoup d’acquérir de l’expérience à différents postes, ce qui favorisera la résilience du groupe si elle doit se retirer pour une raison ou une autre. « J’essaie de former beaucoup de mini-moi, dit-elle, pour que chacun puisse diriger un projet avec confiance. Nous y parviendrons certainement à mesure que les gens acquièrent de l’expérience dans différents domaines. »


Si vous êtes en train de mettre sur pied votre groupe et espérez organiser plus de deux activités par année, pensez à adopter le modèle de gouvernance d’équipe. Un plus grand nombre de personnes peuvent mettre la main à la pâte et ce modèle vous aide à en faire plus, grâce au groupe, que si vous étiez seul.

Instagram et TikTok constituent d’excellentes plateformes pour établir une communauté virtuelle, faire connaître vos événements et mettre en avant la beauté et l’énergie des espaces verts de votre quartier. Voici quelques conseils pour vous lancer.

Choisissez votre style de communication


Pas besoin de devenir la prochaine sensation sur Internet. Sur les réseaux sociaux, ce qui touche le plus les gens est un contenu authentique. Diffusez des informations qui vous plaisent, vous intéressent et vous inspirent. Il est fort à parier que les autres partageront votre sentiment.

Pensez au genre de messages qui vous représente le plus, vous et votre travail. Si rassembler les gens est important pour votre groupe (organiser des pique-niques de quartier, des soirées cinéma en plein air ou des rencontres entre bénévoles), optez pour un style léger et basé sur l’humour pour vos messages. Parlez surtout des gens qui soutiennent votre groupe pour attirer davantage de bénévoles et un plus grand public pour vos événements. Si la préservation de l’environnement (protection de la faune, plantation d’espèces végétales indigènes ou collecte de déchets dans les parcs) est importante pour votre groupe, optez alors pour un contenu plus éducatif. Ceci éveillera la curiosité de votre public et les incitera à faire leur part pour l’environnement.

Quel que soit votre style, efforcez-vous de conserver un ton et un langage cohérents. Pour ce faire, songez à confier la création du contenu de vos réseaux sociaux à une personne ou une équipe de confiance qui comprend la personnalité et les objectifs de votre groupe. Vous pourriez aussi envisager de rédiger un bref document présentant quelques directives : les mots-clics à utiliser, la manière de décrire votre groupe, le langage et les émojis adéquats, et la manière de répondre aux commentaires ou aux messages. Cela permettrait aux bénévoles de participer plus facilement à vos activités et d’améliorer la perception et la visibilité de votre groupe sur Internet.

Trouvez votre inspiration


Passez du temps sur Instagram et TikTok pour voir les contenus les plus populaires dans votre domaine. Réfléchissez aussi au type de photos ou de vidéos que votre groupe pourrait recréer en y ajoutant sa touche personnelle.

Si votre groupe est plus intéressé par les vidéos, regardez des vidéos courtes [Reels en anglais] sur Instagram et TikTok. Si vous préférez les photos, alors consultez le flux d’Instagram. Pour trouver le contenu le plus pertinent, faites une recherche avec des mots-clics comme #NatureUrbaine, #LeNomDeVotreVille (ex. #Montreal ou #MTL), ou des mots-clics en lien avec votre quartier ou un parc près de chez vous.

Vous réaliserez rapidement que vous n’avez pas besoin d’équipements sophistiqués, juste un téléphone intelligent et peut-être un logiciel d’édition gratuit sur Internet. Voici quelques idées supplémentaires pour vous inspirer : 

  • Des vidéos courtes sur TikTok ou des Reels sur Instagram montrant le travail en coulisses de vos événements.
  • Des vidéos accélérées (montrant l’organisation d’un pique-nique de quartier ou l’élimination des plantes envahissantes).
  • Du contenu éducatif avec un message accrocheur, comme « les 3 plantes indigènes à garder à l’œil ce printemps » ou « l’histoire surprenante de [nom du parc]. »
  • Un portrait d’un ou une bénévole ou d’une personne participant à votre événement. Filmer une brève entrevue avec des membres du public en leur demandant ce qu’ils apprécient le plus dans le parc de leur quartier.
  • Créer un diaporama de photos présentant un événement récent.
  • Rédiger un article avec un sondage ou des questions pour mobiliser votre auditoire.

Développez votre réseau


Les réseaux sociaux sont faits pour… socialiser ! Vos publications sur TikTok et Instagram auront le plus de succès si vous créez une communauté virtuelle plutôt que si vous diffusez des messages dans le vide. Après avoir créé votre profil et publié plusieurs fois du contenu, songez à solliciter les parties prenantes suivantes :

  • Les chefs de file dans votre ville : personnalités, publications et organisations qui manifestent un intérêt particulier pour votre ville.
  • Les organisations actives dans votre quartier : organismes à but non lucratif, associations de résidentes et résidents, et associations d’amélioration des affaires
  • Les personnes d’influence : Voyez si votre conseiller ou conseillère municipal·e ou d’autres responsables politiques locaux ont un compte Instagram. De plus, demandez aux bénévoles de votre groupe ou aux personnes qui fréquentent vos événements dans les parcs s’ils ont un compte Instagram.
  • Les groupes niches : Ce qui rend les villes si dynamiques, c’est la capacité des groupes de niche à y atteindre une masse critique et à faire entendre leur voix. Étudiez votre parc et identifiez les atouts qui pourraient intéresser ces groupes. Y a-t-il de magnifiques graffitis ? Cherchez ensuite des photographes se spécialisant dans les arts de rue dans votre ville. Y a-t-il une aire de jeux naturelle ? Cherchez des personnes se passionnant pour l’éducation en plein air.

Prenez l’habitude de reconnaître les efforts des autres et complimentez-les. Des commentaires comme « magnifique photo » ou « ça a l’air d’avoir été un super événement ! » sont toujours appréciés (et pourraient vous permettre d’accroître votre auditoire).

Faites preuve de régularité et entretenez les liens


TikTok et Instagram ont tendance à mettre en avant les comptes les plus actifs. Alors, n’oubliez pas de publier régulièrement du contenu. La création de contenu ne doit pas nécessairement être un travail à temps plein; publier un message par semaine suffit !

Pour garder le rythme plus facilement, songez à créer un calendrier pour la publication de votre contenu. Ajoutez-y les activités à venir de votre groupe et déterminez quel contenu publier avant et après celles-ci. Vous pouvez aussi tirer parti de dates spéciales, comme la Journée de la Terre ou la Journée internationale de la femme, pour publier du contenu pertinent. Enfin, pensez à planifier des publications régulières sur des thèmes comme : « la ou le bénévole du mois/de la semaine » ou #JeudiNostalgie [Throwback Thursday en anglais]. Ceci vous permettra de remettre en avant des événements antérieurs, de faire connaître l’histoire d’un parc ou de célébrer votre quartier quand vous n’organisez pas d’événement.

Dans toutes vos publications, n’oubliez pas d’utiliser les mots-clics pertinents pour que votre contenu soit visible par le maximum de personnes. En voici quelques exemples : #ParcsUrbains, #NatureUrbaine, #EspacesVerts, #ParcsDeQuartier, #ParcsPublics #NaturePourTous, #AmiEsDesParcs. Identifiez le nom de votre ville, de votre quartier ou d’une organisation partenaire pour diffuser votre message auprès du plus large public.

Maintenant que vous avez lu tous ces conseils, vous êtes prêt·e à créer un contenu accrocheur ! Et n’oubliez pas de nous identifier à l’aide du mot-clic #AmiEsDesParcs pour que nous puissions voir vos fantastiques créations.

Une image vaut vraiment mille mots. En prenant des photos des activités réalisées par votre groupe, vous pourrez susciter l’intérêt des bénévoles, établir votre présence sur les réseaux sociaux, attirer l’attention des médias et rendre vos affiches plus attractives. 

Vous n’avez pas de compétences professionnelles en photographie ? Pas de problème ! Vous trouverez ci-dessous quelques conseils faciles pour prendre d’excellentes photos avec votre téléphone. 

Préparez-vous, visez, analysez


Avant de sortir votre appareil photo, posez-vous cette question : quelle histoire souhaitez-vous raconter à travers votre photo ? Vous voulez montrer la beauté naturelle de votre parc, le sentiment de cohésion sociale ou l’atmosphère plaisante d’un événement ?

En réfléchissant à l’histoire que vous voulez raconter, établissez une liste d’images que vous souhaitez capturer. Par exemple, si votre but est d’attirer des bénévoles pour soutenir votre groupe, votre photo devrait montrer l’expérience d’un ou d’une bénévole. Votre liste d’images pourrait comprendre des photos montrant par exemple des bénévoles participant à des activités pratiques dans un parc ou discutant avec des personnes du voisinage.

Suivre votre liste d’images est important, mais n’oubliez pas non plus de laisser la porte ouverte pour les surprises ! La présence de votre conseiller ou conseillère municipal·e à votre événement serait une occasion idéale pour prendre une photo en sa compagnie afin de l’envoyer ensuite à votre journal local!

Demandez la permission


Avant de prendre une photo sur laquelle figure des gens, n’oubliez pas de leur demander leur consentement, surtout si ces images seront rendues publiques. Une simple question verbale est généralement suffisante : « Bonjour, seriez-vous d’accord pour que je prenne votre photo pour les réseaux sociaux de notre groupe svp ? » Pour les enfants, demandez d’abord aux parents ou à la personne responsable. Évitez aussi de prendre une photo identifiant l’enfant sans avoir obtenu une approbation claire au préalable.

Si vous organisez un événement, songez à indiquer aux gens, notamment avec un panneau présent à l’entrée, que des photos seront prises. Donnez-leur la possibilité de refuser d’être pris en photo (en portant un autocollant ou un bracelet).

Le pouvoir d’attraction

C’est dans la nature humaine : nos yeux sont naturellement attirés par des images montrant le visage d’autres personnes. À moins que le but de votre contenu soit uniquement de mettre en avant la faune locale, n’oubliez pas de montrer autant que possible comment vos activités dans les parcs permettent aux gens de créer des liens.

Les photos montrant clairement les yeux des personnes sont plus susceptibles de retenir l’attention. Alors ne manquez pas de les utiliser dans toutes vos communications (réseaux sociaux, affiches, etc.).

Montrez les personnes au naturel


Lorsque les gens n’ont pas l’habitude d’être pris en photo, leur demander de poser devant votre appareil photo peut les mettre mal à l’aise. Au lieu de leur dire « Souriez ! », songez à leur donner des indications spécifiques, comme : « Souriez comme le chien que nous avons vu sur le chemin », ou « Pensez à votre ami·e bénévole ». Des instructions inattendues peuvent donner lieu à des réactions authentiques.

Une autre bonne manière de mettre les gens à l’aise est de leur montrer des photos que vous avez prises précédemment. S’ils aiment ce qu’ils voient, ils auront alors davantage confiance. Sinon, vous pouvez ajuster le tir ensemble.

Photos spontanées


En demandant aux gens de poser pour vous, vous aurez l’assurance que vos attentes seront satisfaites. Toutefois, vous courrez aussi le risque que votre photo donne l’impression d’une mise en scène. Pour traduire l’esprit de votre groupe ou de votre événement de la manière la plus naturelle possible, pensez à prendre plusieurs photos sur le vif. Celles et ceux qui regardent vos photos auront ainsi la sensation de faire partie de l’action!

Faites en sorte de photographier les gens pendant qu’ils sont occupés à une activité, comme de parler à une personne, de ramasser des déchets dans le parc, etc.

Travaillez votre composition


Les photographes qui débutent ont souvent tendance à placer leur sujet en plein milieu de la photo. Bien qu’il puisse s’agir d’un choix stylistique intéressant, nous vous recommandons d’utiliser la règle des tiers.

Celle-ci consiste à placer le sujet (une personne, un bouquet de fleurs, un animal, etc.) sur le côté droit ou le côté gauche de la photo. De même pour la ligne d’horizon : au lieu de la placer en plein milieu de l’image, faites en sorte que le ciel n’occupe qu’un tiers de la photo.

Changez de perspective


Souvenez-vous que votre appareil photo représente votre point de vue. Si vous prenez une photo en vous tenant debout normalement et en tenant l’appareil proche de votre visage, la personne qui regarde la photo prise ainsi aura la même perspective que vous, une perspective qui est souvent la même.

Pour rendre la scène plus captivante, essayez de changer de point de vue. Baissez-vous, grimpez sur une pierre ou sur un banc, ou montez sur un talus pour être en surplomb par rapport à votre sujet. Ces techniques peuvent donner un sentiment de profondeur à votre image et faire ressortir l’arrière-plan de votre photo.

Misez sur la lumière


Les meilleures photos optimisent la lumière existante pour éclairer le visage des protagonistes ou mettre en valeur leurs traits. Utilisez autant que possible la lumière naturelle et prenez toujours vos photos dos à la lumière et non en face.

La lumière du soleil est une excellente source de lumière naturelle. Toutefois, les rayons directs du soleil peuvent aussi diffuser une lumière trop intense et créer des ombres, surtout en plein milieu de l’après-midi. Pendant une journée très ensoleillée, faites votre possible pour prendre des photos à l’abri du soleil afin d’adoucir les zones d’ombre.

On appelle l’heure après le lever du soleil et l’heure avant le coucher du soleil les « heures dorées ». C’est pendant ces périodes de la journée que le soleil est le plus bas dans le ciel et qu’il diffuse une magnifique lumière douce. Si vous décidez de profiter des « heures dorées », rappelez-vous que la lumière change très rapidement. C’est pourquoi veillez à tenir compte du temps d’installation pour tirer pleinement parti de cette période.

Corrigez et retouchez vos photos


Vous avez pris de superbes photos, mais l’exposition n’est pas idéale ? Pas de souci ! Vous n’avez pas besoin de logiciels sophistiqués pour créer une photo captivante. Pensez à utiliser des programmes gratuits comme Canva pour redimensionner ou éclaircir votre photo et ajouter du texte ou des filtres à partir de votre téléphone ou de votre ordinateur. 

Après votre événement, choisissez quelques-unes de vos meilleures photos et consacrez-leur quelques minutes pour corriger l’exposition, redresser la ligne d’horizon ou ajouter le nom de votre groupe et de votre événement. Ne vous compliquez pas la vie : le but est d’améliorer votre photo, mais pas d’y passer des heures ! 

Trouver des bénévoles ne doit pas nécessairement être un parcours du combattant. En consacrant quelques efforts et un peu de temps, vous parviendrez à créer une excellente expérience pour vos bénévoles, et les encouragerez à revenir.

Doug Bennet a passé des années à établir et cultiver un réseau de bénévoles actifs pour le groupe citoyen Friends of Sorauren Park*. Voici quelques-uns de ses principaux conseils pour mobiliser et enthousiasmer votre réseau de bénévoles et les aider à consolider leurs liens.

Prioriser le recrutement constant de bénévoles


Dès le début de sa collaboration avec Friends of Sorauren Park, Doug a remarqué que les activités de recrutement des bénévoles étaient toujours en bas de la liste des priorités. Pour y remédier, les membres du groupe ont commencé à consacrer des réunions entières à l’établissement de stratégies pour le recrutement et la mobilisation des bénévoles.

Prioriser cette activité leur a permis de constituer et de fidéliser une équipe de bénévoles solide et diversifiée. Aujourd’hui, celle-ci est suffisamment importante pour soutenir des événements d’ampleur dans les parcs sans épuiser les membres du groupe.

Voici quelques questions à vous poser pour organiser une réunion visant à établir une stratégie de recrutement des bénévoles :

Quelles personnes souhaitons-nous attirer?

Quel profil idéal recherchons-nous chez les bénévoles? Quels compétences, intérêts ou vécus personnels constitueraient des atouts? Y a-t-il des personnes dans notre quartier ou notre réseau qui aimeraient beaucoup nous aider, mais n’ont pas été sollicitées? Existe-t-il des obstacles pouvant empêcher les gens de s’investir (garde d’enfants, accessibilité, style de communication)? Si oui, comment pourrions-nous réduire ces obstacles? Quel engagement de temps demandons-nous, et comment pouvons-nous inclure des gens ayant moins de temps?

Comment les trouver?

Où les potentielles nouvelles recrues passent-elles leur temps (que ce soit en ligne ou en personne)? Comment pouvons-nous y assurer notre visibilité? Quels articles, images ou messages pourraient attirer leur attention et les inciter à s’investir?

Comment créer un environnement où les bénévoles se sentent bien accueilli·es et trouvent leur engagement enrichissant?

Comment communiquer de façon claire aux bénévoles ce qui les attend et comment s’investir? Comment instaurer un climat de confiance et un sentiment de cohésion dès le départ? Comment demander aux bénévoles de nous faire part de leur avis et de leurs idées pour améliorer leur expérience de bénévolat?

Faciliter la vie des personnes souhaitant rejoindre votre équipe


Maintenant que vous avez déterminé le genre de personnes que vous recherchez et le travail qu’elles réaliseront, commencez à planifier les différentes étapes du recrutement. 

Songez aux endroits déjà fréquentés par les résidentes et résidents (panneaux d’affichage de quartier, groupes locaux dans les réseaux sociaux, marchés fermiers, bibliothèques ou événements dans un parc). Diffusez-y une annonce spécifique et amicale invitant les gens à rejoindre votre groupe. Utilisez des photos et témoignages pour montrer à quoi ressemble une expérience de bénévolat de manière à ce que les personnes intéressées puissent se l’imaginer. Indiquez la marche à suivre, comme de s’inscrire à votre bulletin d’information ou de participer à votre prochaine réunion. Efforcez-vous de permettre aux personnes intéressées de prendre contact avec votre groupe facilement et de plusieurs manières.

N’hésitez pas à essayer diverses approches en fonction de votre quartier, de vos capacités et des outils technologiques dont vous disposez. Par exemple, le groupe Friends of Sorauren Park a commencé par créer un tableau d’affichage pour les bénévoles, mais s’est rendu compte par la suite que celui-ci attirait peu l’attention. À la place, les membres du groupe ont donc opté pour un bref formulaire d’inscription et ont ensuite remarqué un intérêt accru.

Faire en sorte que les bénévoles aient une bonne première impression

La première impression est toujours la plus marquante. Des présentations chaleureuses en personne, un simple courriel d’orientation ou une invitation à une réunion de planification informelle peuvent s’avérer déterminants pour une personne songeant à offrir de son temps à votre groupe. Montrer ce à quoi elle peut s’attendre peut aussi l’aider à s’investir et à avoir le sentiment de faire partie de l’équipe.

Pour favoriser leur accueil dans les meilleures conditions, songez à créer un Programme de soutien pour les bénévoles. À cet égard, Doug et son groupe ont constaté à quel point l’accueil et l’encadrement des nouvelles recrues par les bénévoles plus chevronnés avaient été eu un impact positif. En effet, ces « ambassadeurs et ambassadrices » peuvent répondre aux questions, partager leurs connaissances et favoriser une bonne première expérience pour celles-ci.

Encourager la cohésion et un sentiment d’appartenance

Au fil du temps, Doug a remarqué que les bénévoles ayant un meilleur sentiment d’intégration sociale dans le groupe étaient les personnes les plus susceptibles de continuer à s’investir. Permettre aux bénévoles de socialiser peut donner une dimension plus significative à leur travail de bénévolat. Pour ce faire, les membres du groupe pourraient organiser un repas partagé, prendre une photo de groupe pendant un événement ou créer un fil de discussion en ligne pour permettre aux bénévoles de partager leurs idées et rester en contact.

Soutenir l’émergence des leaders


À mesure que votre groupe se développe, il se peut que des bénévoles souhaitent assumer plus de responsabilités. Il est utile d’anticiper les choses et d’encourager leur évolution en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences ainsi qu’une plus grande confiance au fil du temps. Organiser des ateliers, des formations ou des séances d’encadrement informelles pourrait accroître le sentiment d’appréciation et de soutien des bénévoles.

Doug a d’ailleurs vu ces initiatives à l’œuvre dans son propre groupe. Lorsqu’il s’est retiré de son poste de président, Joël Campbell, un bénévole de longue date, était prêt à reprendre les rênes. Pendant plusieurs années, Joël avait dirigé le programme « Adopt-A-Park-Tree », ce qui lui avait permis d’acquérir de l’expérience et d’établir des liens de confiance avec le groupe. Grâce à cela, la transition s’est déroulée en douceur et naturellement pour Joël et toute l’équipe. 

Gardez en ligne de mire les personnes qui pourraient reprendre le flambeau au moment où les responsables actuellement en poste quitteront leur fonction est une bonne pratique. Veiller à ce qu’elles soient outillées pour le faire en toute confiance en est une autre.

Faire preuve de reconnaissance


On ne remercie jamais assez les bénévoles. Doug et son groupe se font un point d’honneur de témoigner leur reconnaissance aux bénévoles dans leurs communications. Ils ont également fait équipe avec un commanditaire local pour organiser des événements d’appréciation.

Les marques de reconnaissance peuvent varier en fonction de la taille de votre groupe. Si vous n’êtes pas en mesure d’organiser un événement à cette fin, envisagez de publier des photos de vos bénévoles sur les réseaux sociaux, d’ajouter certaines de leurs citations dans votre bulletin d’information ou de créer une petite illustration montrant les retombées de leur travail.

Les marques de reconnaissance permettent de valoriser les bénévoles et rappellent à tout le monde que leur temps et leurs efforts comptent.

Merci à Doug du groupe Friends of Sorauren Park de nous avoir fait part de son expérience issue de nombreuses années de travail fructueux aux côtés des bénévoles! 

Qu’il s’agisse d’un petit pique-nique entre ami·es ou d’un grand rassemblement festif, partager un repas en plein air est une merveilleuse façon de tisser des liens et de profiter de la nature. Les pique-niques s’intègrent tout aussi bien à divers événements, qu’il s’agisse d’une journée de collecte des déchets ou d’une fête des récoltes.

De la planification au nettoyage, suivez ce guide pour faire de votre pique-nique un succès.  

Planification et permis

Lors du choix de votre emplacement, pensez à l’accessibilité,  à l’accès en transports en commun, au stationnement, et aux commodités comme les toilettes, fontaines à eau, mais aussi zones ombragées. Lisez notre ressource pour vous assurez que votre événement soit inclusif et accueillant pour tout le monde.

Une fois l’endroit trouvé, informez-vous sur les règles locales : certains parcs exigent un permis pour réserver des tables, utiliser un barbecue ou organiser des activités. 

Consultez cette section générale, tout en vérifiant les règlements propres à votre ville. Contactez le service des parcs concerné  pour confirmer les exigences et demander des permis à l’avance.

Quand un permis est-il requis?

  • Aucun permis nécessaire
    Si votre pique-nique est privé et réunit un petit groupe (moins de 25 personnes à Toronto, moins de 50 à Montréal), et que vous n’utilisez pas d’infrastructure comme un abri ou un barbecue public, vous n’avez généralement pas besoin de permis.
  • Permis et assurance requis
    Si votre événement est ouvert au public, un permis spécial et une assurance seront requis, même si vous n’utilisez pas d’aire désignée. Dans bien des cas, une inspection sanitaire sera aussi nécessaire afin de garantir le respect des normes de sécurité alimentaire.

En savoir plus sur les permis d’événements dans votre ville :

Planifiez votre menu


Un menu simple et pratique est essentiel pour un pique-nique réussi! Optez pour des mets faciles à transporter et à servir, comme des sandwichs, des wraps ou des brochettes de fruits. Si le barbecue est permis, ajoutez au menu des burgers, des hot-dogs ou des alternatives végétariennes. Pensez aussi aux boissons : de l’eau en abondance et des jus rafraîchissants. Sans oublier les desserts comme des biscuits ou des cupcakes ! Apportez des glacières ou des sacs isothermes pour conserver les aliments au frais et assurer leur sécurité.

Tenez aussi compte des restrictions alimentaires en offrant des options pour répondre aux différents régimes alimentaires : végétarien, végane, sans gluten, sans produits laitiers, sans noix, halal ou kasher. Affichez clairement la liste des ingrédients et des allergènes pour assurer la sécurité de tout le monde.

À savoir : si votre pique-nique est public et que vous servez ou vendez de la nourriture, vous devrez sûrement obtenir un permis de votre arrondissement. Seuls les aliments préparés dans une cuisine inspectée (commerciale ou communautaire) peuvent être servis lors d’un événement public. Si ce n’est pas possible, encouragez les participant·es à apporter leur propre repas fait maison. Plutôt que de partager la nourriture, manger ensemble est une bonne façon d’éviter certaines contraintes liées aux permis.

Petit conseil en plus : Il existe des aliments* classés comme moins risqués. Misez sur ces aliments pour simplifier votre demande de permis et l’inspection sanitaire.

Plaisirs d’après-repas


Un pique-nique ne se limite pas à la nourriture : c’est aussi l’occasion de s’amuser ! Prévoyez des activités inclusives pour rassembler toutes les générations.

  • Activités incontournables dans les parcs : Frisbees, ballons de soccer, jeux de poches — parfaits pour animer la journée!
  • Pour les enfants : Coin bulles, kiosque de maquillage ou chasse au trésor.
  • Espaces interactifs : Tables de bricolage ou kiosques de sensibilisation à l’environnement pour impliquer le public.
  • Jeux en équipe : Courses à relais, tir à la corde ou jeu-questionnaire amusant pour dynamiser l’ambiance.
  • Ambiance détendue : Offrez une touche musicale avec un concert acoustique ou organisez une séance de contes.

Faites passer le mot

Une fois votre programme finalisé et votre permis obtenu, il est temps d’inviter votre communauté !

  • Créez des affiches et distribuez-les dans les commerces, écoles, églises, bibliothèques et centres communautaires.
  • Organisez un événement Facebook et partagez-le dans les groupes de quartier.
  • Contactez les organismes locaux, les écoles, les commerces locaux et votre conseiller municipal pour qu’ils relaient l’information dans leurs infolettres, sur leurs babillards et sur leurs réseaux sociaux.

Réduisez vos déchets


Un pique-nique réussi, c’est aussi un espace propre et respecté. Encouragez les bonnes pratiques avec ces astuces :

  • Mettez à disposition des sacs pour les déchets et le recyclage.
  • Mobilisez des bénévoles pour un nettoyage rapide après l’événement.
  • Si des bacs à compost sont disponibles, assurez-vous de bien trier les restes de nourriture.
  • Encouragez l’utilisation d’assiettes et d’ustensiles réutilisables et affichez un message comme «Ne laissez aucune trace » à votre communication.

Consultez notre ressource sur les événements zéro-déchet dans les parcs.

Poursuivez l’engagement

Un pique-nique communautaire peut être le point de départ de belles initiatives locales ! C’est l’occasion idéale pour :

  • Créer un groupe dédié à la protection et à l’animation du parc.
  • Recruter des bénévoles pour des projets.
  • Discuter avec les personnes participantes des événements qui les intéressent. 

Un film sous les étoiles ? Une balade dans la nature ? Un jardin communautaire ? À vous de choisir !

Chez Ami·es des parcs, nous pensons que les parcs peuvent jouer un rôle essentiel dans la réconciliation et la décolonisation. 

À travers le pays, des projets visant à rétablir la confiance, à partager des connaissances et à développer de véritables partenariats entre les Premières Nations et les colons grâce aux parcs représentent de belles sources d’inspiration. À cet égard, citons la Ville de Quesnel, en Colombie-Britannique, qui a restitué la propriété du parc Tingley à la Première nation Lhtako Dene*, ou bien l’accord entre la Nation Tsleil-Waututh et les parcs régionaux de Metro Vancouver.

En tant qu’organisation nationale défendant les parcs urbains, nous reconnaissons que, lorsque nous parlons des parcs municipaux et des terrains publics, nous occultons le fait que, dans la plupart des cas, il s’agit de territoires autochtones traditionnels. Voilà pourquoi notre reconnaissance du territoire figure sur notre site web ainsi que dans tous nos événements.

Dans le cadre de notre propre cheminement, nous aimerions vous faire part de ce que nous avons appris lors de l’élaboration de notre reconnaissance de territoire.

Faire des recherches

Il est essentiel que votre groupe fasse des recherches approfondies pour se renseigner sur les questions autochtones à l’échelle mondiale, nationale, régionale et municipale.

Cherchez à savoir sur quels territoires se trouve votre parc et quels traités ou pactes étaient censés régir pacifiquement ces terres. Utilisez nativeland.ca comme point de départ.

Vous trouverez peut-être des renseignements contradictoires sur les droits fonciers territoriaux. Adressez-vous au bureau du conseil de bande de votre localité, au Bureau des affaires autochtones municipal, à un Centre d’amitié autochtone*, ou à un groupe universitaire autochtone pour comprendre l’histoire et les droits associés à ce territoire.

Parler de ce que vous avez appris

Organisez une discussion avec votre groupe concernant votre future reconnaissance de territoire et vos objectifs de réconciliation en général.

Incitez vos membres à faire part des reconnaissances de territoire qui les ont marqués pendant d’autres événements, des informations et des nouvelles qu’ils ont lues, ainsi que de leurs idées. Ceci permettra d’amorcer un dialogue en vue de façonner les perspectives de votre groupe et de le mobiliser dans ce sens. Ces conversations vous aideront également à identifier des chefs de file potentiels dans votre groupe pouvant orienter les futures activités en matière de réconciliation.

Rédiger votre reconnaissance de territoire propre

Lire une reconnaissance de territoire générique que vous ne comprenez pas ou avec laquelle vous ne ressentez aucun lien ne contribuera pas à faire avancer les objectifs de vérité et de réconciliation. Avec votre groupe, rédigez une reconnaissance de territoire qui reflète l’histoire unique et le caractère contemporain de votre parc.

Réfléchissez à la manière dont cette reconnaissance de territoire peut informer et faire réfléchir les personnes qui l’écoutent, et ce, bien après la fin de l’événement.

Prendre un engagement clair

Rédiger une reconnaissance de territoire représente une occasion pour votre groupe de déclarer publiquement son engagement à œuvrer en faveur d’une alliance avec les Premières Nations. Elle contribue à défendre le démantèlement des systèmes coloniaux qui continuent d’opprimer les peuples autochtones, en niant leurs droits fonciers et leur mode de vie.

Ajoutez à votre reconnaissance de territoire un engagement concernant la manière dont votre groupe traduira ces paroles en actes. Trouvez des moyens concrets pour permettre à votre groupe d’avoir un impact sur ces activités complexes et en cours.

Demander conseil

Quand vous aurez le sentiment d’avoir fait suffisamment de recherches et d’avoir rédigé une reconnaissance de territoire satisfaisante, songez à la soumettre à une personne respectée au sein d’une communauté autochtone près de chez vous pour obtenir son avis.

Respectez son temps et n’attendez pas d’éloges pour votre geste préliminaire. Profitez de cette occasion pour exprimer votre volonté de collaborer avec cette communauté sur le thème de la décolonisation.

Donner la parole aux peuples autochtones

Envisagez d’inviter des organisations autochtones à assister et à participer aux événements et rassemblements de votre groupe quand la situation le permet. 

Prévoir la manière de rémunérer les personnes qui donnent de leur temps et partagent leur expertise et leurs connaissances.


Utilisez ces excellentes ressources pour réaliser les prochaines étapes de votre travail de décolonisation dans les parcs :

Le fait que des médias couvrent des événements, des programmes ou des activités de plaidoyer organisés par votre groupe peut accroître votre visibilité, attirer davantage de bénévoles et vous permettre d’obtenir de nouveaux soutiens en vue d’améliorer les parcs. 

Les journaux locaux, les stations de radio, les personnes publiant des blogues et des balados sont toujours à l’affût d’informations intéressantes. Avec la bonne accroche et la bonne approche, votre groupe pourrait obtenir une couverture médiatique précieuse ! Voici comment y parvenir.

Suivre les journalistes et les publications pour adapter votre message

Dressez une liste de journalistes et d’organes de presse couvrant les événements de l’actualité locale ou les questions centrales que votre groupe cherche à amplifier. 

Vous pouvez maximiser vos contacts médiatiques en adaptant votre message en fonction des organes de presse auxquels vous vous adressez. Par exemple, imaginons que vous lanciez un nouveau programme pour des jardins collectifs : 

  • Vous pourriez suggérer à votre journal local d’écrire un article sur le fait que votre programme s’inscrit dans une tendance qui voit émerger de nouveaux jardins collectifs à travers la ville grâce à une nouvelle bourse municipale. 
  • Vous pourriez communiquer avec des personnes écrivant un blogue de jardinage sur les fleurs uniques que votre groupe a décidé de cultiver. 
  • Vous pourriez contacter une station de radio et lui proposer d’organiser une entrevue avec un de vos jardiniers bénévoles pour expliquer comment faire pousser des légumes en milieu urbain. 

Choisir le bon moment

Lorsque l’on s’adresse aux médias, choisir le moment propice est essentiel. Chaque organe de presse possède un calendrier de production différent, et il est donc primordial de planifier en conséquence :

  • Publications mensuelles (magazines, p. ex.) : Il faut s’y prendre 3 à 4 mois à l’avance.
  • Publications hebdomadaires : Il faut s’y prendre 4 à 6 semaines à l’avance.
  • Journaux quotidiens et stations de radio : Prenez contact environ une semaine à l’avance.
  • Publications en ligne : Les délais varient, mais plus vous prendrez contact tôt, plus vous augmenterez vos chances.
  • Événements de dernière minute : Pour que votre événement soit couvert malgré un bref préavis, essayez les stations de radio et les bulletins d’information locaux, ou les groupes dans les réseaux sociaux.

Conseils de pro : Pour que votre message soit opportun et pertinent, faites en sorte qu’il soit en lien avec des thèmes saisonniers, comme le nettoyage de printemps, les pique-niques d’été, les festivals d’automne ou les activités hivernales.

Écrire un message engageant

La plupart des journalistes préfèrent les courriers électroniques. C’est pourquoi attachez une importance particulière à l’objet et au paragraphe d’introduction de votre courriel. Faites preuve de concision, de clarté et de conviction. Votre courriel doit répondre à ces questions :

  • Qu’est-ce qu’il va se passer ?
  • Pourquoi est-ce important pour les membres du public ?
  • Quand, où et comment cela se passera-t-il ?

Ajouter une photo ou un lien vers des éléments visuels. Des photos avant-après illustrant les améliorations apportées à un parc ou des images montrant des gens en action sont particulièrement efficaces.

Faciliter la rédaction de leur article

Plus vous facilitez la tâche des journalistes, plus vous augmentez vos chances que votre message figure dans leur média. Pensez à la manière de leur donner accès à :

  • Des occasions de prendre des photos : Créez des moments qui valent la peine d’être immortalisés pendant votre événement. Par exemple, si vous espérez que les médias parlent de l’importance de protéger les écosystèmes locaux, organisez une activité dynamique sur le plan visuel, comme un ramassage des déchets dans un parc. Demandez au préalable aux bénévoles et aux personnes participantes s’il est possible de les photographier pour pouvoir les proposer aux journalistes.
  • Des citations : Dans votre communiqué de presse, intégrez des déclarations des membres de votre groupe ou de vos partenaires expliquant l’importance de votre événement ou de votre cause.
  • Des porte-paroles spécialistes du sujet : Faites en sorte que des personnes connaissant bien le sujet soient disponibles pour des entrevues. Au préalable, abordez ensemble les messages clés à communiquer aux médias.

Faire un suivi stratégique

Si vous ne recevez pas de réponse des journalistes, envoyez-leur poliment un courriel de suivi :

  • Ajoutez tout renseignement nouveau ou complémentaire ne figurant pas dans votre courriel d’origine.
  • Joignez à nouveau votre communiqué de presse à titre de référence.
  • Si nécessaire, adressez-vous à d’autres journalistes au sein de ce même organe de presse.

Ne vous inquiétez pas si vous ne recevez pas de réponse après votre courriel de suivi. Au lieu de leur envoyer un autre courriel, utilisez cette occasion pour revoir votre message. Pourriez-vous le rendre plus engageant ou plus pertinent ? Essayez différents angles d’approche pour affiner votre message à l’avenir.

Penser à long terme

Établir des relations avec les médias prend du temps. Envoyez-leur régulièrement des mises à jour sur les activités de votre groupe. Cela permet à votre groupe de rester dans leur champ de vision pour de futurs articles.

Ces conseils pratiques peuvent aider votre groupe à attirer l’attention des médias, à amplifier vos efforts et à inciter le grand public à participer à l’amélioration des parcs, au profit de toutes et tous !

Les parcs sont des lieux pleins de vie qui nous relient à la nature, à l’écologie et au développement durable, et ce, au cœur même des centres urbains du Canada. 

Les parcs représentent aussi des écosystèmes délicats. Quand nous les visitons, il nous appartient de protéger les plantes et les animaux sauvages qu’ils abritent, mais aussi de n’y laisser aucune trace, notamment des déchets.

Ce guide a pour objectif de vous aider à organiser un événement zéro déchet pour laisser votre parc dans le même état que vous l’avez trouvé.

Tenez compte des besoins de votre public

La capacité à réduire les déchets générés pendant un événement dans un parc dépend grandement des possibilités et des défis existants dans chaque endroit. Par exemple, certains parcs ne disposent que de peu de poubelles et de mesures pour favoriser le recyclage. Dans certains quartiers, les gens peuvent être plus à l’aise d’utiliser des produits avec des emballages à usage unique lorsqu’ils participent à des événements publics. 

Avant de commencer à planifier votre événement, posez-vous ces questions :

  • Quelle est la quantité de déchets dans mon parc actuellement? Trouve-t-on souvent des déchets dans le parc? Si oui, quelle pourrait en être la raison?
  • Y a-t-il des bacs de recyclage adéquats à la disposition des gens? Sont-ils identifiés adéquatement et de manière visible?
  • Ai-je déjà vu des panneaux concernant des activités zéro déchet? Les personnes qui fréquentent le parc ont-elles l’habitude de voir ce genre d’événements dans le quartier ou devrais-je leur expliquer de quoi il s’agit?
  • Y a-t-il des organisations qui sensibilisent le public au recyclage, à l’activisme environnemental ou au ramassage des déchets dans les parcs à qui je pourrais demander conseil?

Après avoir déterminé les renseignements ou ressources dont votre public pourrait avoir besoin pour contribuer à votre événement zéro déchet, vous pouvez passer à la phase de planification !

Planifiez votre événement zéro déchet


La planification de votre événement zéro déchet dépendra des besoins de votre public. Toutefois, les points suivants vous donneront une bonne base pour commencer.

Choisir le lieu de l’événement

  • En vue de limiter les déplacements en voiture, songez à choisir un parc disposant d’un accès en transports en commun et d’un stationnement à vélos.
  • Rendez-vous dans votre parc au préalable et repérez le nombre de poubelles et de fontaines à eau existantes. Si votre parc n’en dispose pas, songez à amener des bacs dédiés au compostage et au recyclage que vous aurez clairement identifiés. Pensez aussi à installer une borne pour remplir les bouteilles d’eau, si possible.

Communiquer avec le public

  • Communiquez clairement vos objectifs d’écoresponsabilité au public visé, aux prestataires de services et aux bénévoles. Expliquez ce que veut dire « zéro déchet » pour votre événement et faites en sorte que les gens puissent facilement suivre vos instructions. Par exemple, si vous demandez aux gens de n’apporter que des articles réutilisables, énumérez-les ! (gourde, tasse, assiette, couverts, serviette en tissu, etc.)
  • Envisagez d’offrir une petite récompense, comme un rabais ou un billet pour un tirage au sort, aux personnes qui amènent des articles réutilisables ou adoptent d’autres gestes écoresponsables.
  • Au lieu d’imprimer des prospectus, diffusez votre événement sur les réseaux sociaux, par courriel ou sur un site Web.

Choisir la décoration

  • Évitez d’acheter des ballons, des paillettes et d’autres articles à usage unique pour la décoration de votre événement. Privilégiez à la place des articles réutilisables, recyclables ou en matière naturelle, comme des guirlandes de fanions en tissu, des plantes en pot ou des tableaux noirs pour vos panneaux. 
  • Évitez les petits cadeaux non recyclables ou à usage unique. Envisagez à la place d’offrir des semis ou d’autres petits cadeaux écoresponsables et tout aussi réjouissants ! 
  • Si vous envisagez de servir de la nourriture, songez à louer ou emprunter de la vaisselle réutilisable, à demander à votre public d’apporter sa propre vaisselle ou à utiliser de la vaisselle compostable. Si vous commandez de la nourriture, choisissez des prestataires utilisant des emballages compostables, qui s’engagent à réduire le gaspillage alimentaire ou qui adoptent d’autres gestes écoresponsables.
  • Assurez vos arrières : peu importe le nombre de rappels que vous aurez envoyés, il y aura certainement des personnes qui oublieront vos consignes zéro déchet. Alors, pensez à amener des assiettes, tasses ou serviettes réutilisables en plus, par exemple.

Réduire le gaspillage alimentaire

  • Bien que la nourriture soit un déchet organique, le gaspillage alimentaire continue d’avoir un impact très néfaste sur notre environnement. Pour réduire le gaspillage alimentaire, demandez aux gens de s’inscrire à votre événement et apportez uniquement la quantité de nourriture requise en fonction du nombre de personnes inscrites. Organisez-vous pour distribuer toute nourriture restante après l’événement.

Activités après l’événement

  • Veillez à ce que le parc soit aussi propre (ou plus propre) que quand vous l’avez trouvé avant l’événement. Envisagez de demander à des bénévoles de faire une dernière vérification avant de quitter les lieux. 
  • Évaluez le nombre et le type de déchets : pour mesurer la réussite de votre événement et prévoir d’éventuelles améliorations, évaluez les déchets générés après votre événement. Donnez un compte rendu à votre public en faisant état des résultats de votre événement zéro déchet. Remerciez les personnes participantes d’avoir contribué à organiser un événement écoresponsable.

Sensibilisez le public à la production de déchets pendant votre événement

Pour aller un peu plus loin, ajoutez à votre événement zéro déchet une activité de sensibilisation engageante sur les déchets.

Par exemple, pendant son repas partagé de fin d’année, notre organisation a invité son personnel à déterminer dans quels bacs de tri les articles ménagers du quotidien devaient être mis : poubelle, recyclage ou compost.

Envisagez d’organiser des ateliers sur des gestes écoresponsables, comme la valorisation des déchets, le jardinage ou le compost. Vous pouvez aussi proposer des activités dans la nature, comme des promenades guidées ou le ramassage des déchets.

Montrez à quel point ces activités peuvent être divertissantes, faciles et accessibles !

Embellir nos parcs demande un effort collectif!

Ramasser des déchets n’est peut-être pas une activité des plus attrayantes, mais elle permet aux personnes concernées de voir les résultats tangibles de leurs efforts et de se sentir plus impliquées dans leur parc de quartier. Comme mentionné dans notre webinaire dédié à la Journée de la terre, la collecte de déchets constitue une excellente manière de mobiliser vos concitoyens et concitoyennes, et de leur faire aimer leur parc. C’est aussi un geste qui aura un impact durable dans votre quartier et sur l’environnement.

Voici cinq étapes pour vous aider à organiser une collecte de déchets réussie dans votre quartier. 

Contactez votre Ville

Votre municipalité peut être une formidable ressource pour vous aider à organiser votre collecte de déchets, mais aussi sur le long terme. Elle peut vous aider à planifier et à promouvoir votre événement, mais aussi à bénéficier de certaines ressources pour vous lancer.

Commencez par contacter la personne responsable de votre parc en lui faisant part de votre projet de ramassage des déchets, surtout s’il s’agit de votre premier événement dans ce parc. Cette personne pourra vous dire de quels permis vous avez besoin, vous expliquer les protocoles pour le traitement des déchets et éventuellement vous mettre en contact avec d’autres personnes engagées dans les parcs pouvant contribuer à votre événement.

De nombreuses municipalités organisent aussi à travers toute la ville des journées dédiées au ramassage des déchets auxquelles les groupes citoyens peuvent participer. Participer à des journées consacrées spécifiquement à la collecte de déchets peut permettre à votre groupe de bénéficier d’équipements qui ne seraient pas disponibles autrement, comme des sacs poubelle et des gants. De plus, la capacité de promotion plus large de la municipalité peut vous permettre de faire passer le message auprès d’un plus grand public. Demandez à la personne responsable de votre parc si des activités de nettoyage sont prévues prochainement par la Ville. 

L’union fait la force

Les municipalités ne sont pas les seules à pouvoir organiser ce genre d’activités. Par exemple, le Grand nettoyage des rivages canadiens est né d’un partenariat entre les organisations de conservation Ocean Wise et WWF-Canada. Celles-ci aident toute personne souhaitant organiser une collecte de déchets sur des rivages (si votre parc est à côté d’un cours d’eau, comme un ruisseau, un torrent, un marais, voire un collecteur d’eaux pluviales).

Faites des recherches pour voir les organisations, réseaux ou événements qui sont pertinents pour votre parc et avec lesquels vous pourriez faire équipe. Il existe certainement une foule d’associations sans but lucratif, d’organisations locales et de personnes qui pourraient être susceptibles de vous prêter main-forte pour votre événement. Elles pourraient aussi faire venir un public nouveau et intéressant aux événements que vous organisez. Par exemple, vous pourriez contacter une association de réparation de vélos pour offrir des services d’entretien et de réglages de vélos. Vous pourriez aussi inviter une organisation environnementale pour sensibiliser le public sur la manière de réduire leur empreinte écologique.

Enfin, envisagez de contacter les petites entreprises locales pour parrainer votre événement. Celles-ci pourraient offrir de petites récompenses, comme des gourdes réutilisables, des cartes-cadeaux ou d’autres prix, aux personnes participant à l’événement.

Planification, promotion et préparation

Commencez votre planification en faisant l’état des lieux de l’endroit ciblé dans votre parc : est-il suffisamment accessible? Y a-t-il des sentiers bitumés pour se déplacer ou est-ce que le terrain est inégal? Y a-t-il des toilettes ou des fontaines à eau à disposition? Quelle est la quantité approximative de déchets actuellement? De combien de bénévoles aurez-vous besoin pour les ramasser? Prenez des notes pendant cet état des lieux et parlez-en avec votre équipe par la suite. Quels renseignements devez-vous communiquer aux personnes participantes?

Ensuite, envisagez d’utiliser une plateforme comme Eventbrite ou Google Forms. Elles vous permettront de faire la promotion de votre événement, gérer vos bénévoles, faire le suivi des réponses et communiquer des instructions avant l’événement (météo, accessibilité, conseils vestimentaires). Avant de lancer votre événement, songez aux réseaux sociaux, aux tableaux d’affichage de quartier, aux bulletins d’information électroniques et au bouche-à-oreille pour en faire la promotion. Demandez aux résidentes et résidents de votre quartier de vous recommander des endroits pour diffuser votre événement, comme des groupes Facebook de quartier. Songez aussi à inviter des journalistes travaillant pour un journal local ou bien des personnes publiant des articles de blogue ou ayant un rôle d’influenceur dans les réseaux sociaux.

Enfin, occupez-vous de la préparation du matériel dont vous aurez besoin. Pensez à fournir :

  • Des sacs poubelle (de préférence compostables ou recyclables)
  • Des bacs de recyclage et de compostage
  • Des gants (réutilisables si possible)
  • Des pinces ramasse-déchet
  • Des gilets fluorescents pour rester visible
  • Des trousses de premiers soins
  • Des collations et des boissons sans déchet (encouragez les personnes à apporter leur propre vaisselle)
  • Des écrans solaires
  • Du désinfectant pour les mains

Faites-en une journée dynamique


Avant l’événement, installez une table d’inscription pour accueillir les bénévoles, distribuer les équipements et fournir les consignes de sécurité en cas de ramassage de matières dangereuses. Profitez aussi de cette occasion pour recueillir des renseignements sur les personnes qui se présentent : proposez-leur de s’inscrire au bulletin d’information de votre groupe et demandez-leur comment elles utilisent le parc et quelles sortes d’améliorations elles aimeraient voir.

En fonction du nombre de personnes et de la taille du parc, songez à diviser vos bénévoles en petits groupes et à les assigner à des zones spécifiques du parc. Si possible, faites en sorte que chaque petit groupe soit composé d’un de vos membres qui pourra ainsi répondre aux questions pendant toute la durée de l’événement. Une fois la collecte de déchets terminée, séparez les articles recyclables, compostables et ceux allant à la poubelle.

Enfin, faites en sorte que cette activité soit divertissante! Passez de la musique, organisez une chasse au trésor ou lancez-leur un défi comme « celui ou celle qui ramassera le plus d’emballages de friandise, de canettes ou d’objets rouges, etc. »!

Poursuivez sur votre lancée

Quand votre activité sera terminée, prenez le temps de célébrer tout ce que vous avez réalisé! Prenez une photo de vos bénévoles, pesez tous les déchets que vous avez ramassés ou mesurez la superficie du parc que vous avez nettoyée pour inciter la participation et promouvoir vos prochains événements.

Les jours suivants, n’oubliez pas de remercier par courriel vos bénévoles, vos partenaires, les organismes de parrainage et la municipalité pour leur participation. Sollicitez un retour d’information de leur part pour améliorer vos événements futurs. Et rappelez-leur de rester en contact avec votre groupe citoyen, surtout s’ils souhaitent vous aider à organiser votre prochaine collecte de déchets!