Alors que Dave Harvey prend sa retraite de son poste de co-dirigeant chez Ami·es des parcs, il revient sur le chemin parcouru depuis la fondation de l'organisation en 2011.
Pourquoi les événements dans les parcs sont-ils importants ? Comment les subventions s'intègrent-elles dans les objectifs plus larges des Ami·es des parcs pour susciter des changements dans les parcs urbains ?
Quelques conseils utiles pour vous y aider a créer un environnement accueillant, sûr et respectueux pour tou·tes les participant·es, quelle que soit leur capacité physique ou mentale, leur origine, leur âge ou leur identité de genre.
L’hiver peut être éprouvant : il fait sombre, froid, et la neige s'accumule. Explorez des moyens concrets pour redécouvrir la joie de l'hiver.
Visionnez le webinaire de lancement du rapport avec les auteures pour en savoir plus sur les résultats de notre recherche.
L'expérience de la Ville de Charlottetown avec l'ouragan Fiona souligne l'importance des partenariats interservices et des infrastructures résilientes.
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Selon l’Enquête canadienne sur l’incapacité, 27 % des personnes âgées d’au moins 15 ans présentent au moins une incapacité qui les limite dans leurs activités quotidiennes.
Améliorer l’accessibilité et l’inclusivité de vos événements n’est pas seulement un plus, c’est la bonne chose à faire! Vous veillerez ainsi à ce que personne ne soit exclu de vos messages, de vos activités, de vos programmes ou de votre réseau. Cette approche inclusive, ouverte à des personnes et opinions diverses, est bénéfique pour nos organisations, nos parcs, nos villes et la société en général!
Que vous décidiez d’organiser une promenade dans la nature, un pique-nique dans un parc, une plantation d’arbres, un événement musical ou artistique, ou un webinaire, il est primordial de créer un environnement accueillant, sûr et respectueux pour tous les participants, quelle que soit leur capacité physique ou mentale, leur origine, leur âge ou leur identité de genre.
Voici quelques conseils utiles pour vous y aider.
« Nous avançons ensemble en tant que personnes aux capacités diverses, multiraciales, multigenres, de classes mixtes, et aux orientations sexuelles diverses, avec l’ambition de ne laisser personne (corps et esprit) de côté. »
Julie Nowak, éducatrice, consultante et auteure neuroqueer spécialisée dans les handicaps multiples; et Kristie Cabrera, consultante en accessibilité et en inclusion pour les personnes queer, neurodivergentes et originaires d’Amérique latine.
La justice pour les personnes en situation de handicap est à la fois un cadre et un mouvement visant à créer un monde plus équitable et moins basé sur les capacités physiques. Il s’agit d’un cadre allant au-delà d’une approche centrée sur la législation. Il couvre tous les types de handicaps, et pas seulement ceux liés aux problèmes de mobilité, afin d’encourager une inclusion globale.
En savoir plus :
L’organisation d’un événement demande de coordonner de nombreuses tâches, comme de trouver un lieu, planifier les repas ou collations et le matériel, recueillir les inscriptions et tenir tout le monde au courant. Parfois, les besoins en matière d’accessibilité ne sont pris en compte qu’après coup, voire pas du tout.
Il est important de garder en tête les nombreux obstacles qui peuvent exister pour les personnes ayant des capacités et des antécédents différents, et de les aborder dès la phase de planification de l’événement. Avant de planifier quoi que ce soit, dressez une liste des besoins en matière d’accessibilité (consulter notre liste ci-dessous). Ensuite, classez-les par ordre de priorité en fonction de leur importance.
N’oubliez pas que l’accessibilité est un travail d’équipe; chaque personne a un rôle à jouer! Cela demande une certaine coordination, que ce soit pour la budgétisation ou la communication. Il est important de garder en tête que l’organisation d’événements accessibles nécessite souvent un budget plus important. Pour répondre aux différents besoins, il faudra parfois louer une rampe d’accès, réserver un bus accessible ou mettre gratuitement à disposition du personnel d’accompagnement.
« Ensemble, grâce à un échange respectueux d’informations et à un engagement en faveur de l’accessibilité, nous pouvons transformer les programmes, présentations, événements et activités dans les parcs en espaces sociaux et physiques inclusifs où tout le monde peut en profiter et contribuer. »
Kari Krogh, cofondatrice en situation de handicap de l’association EcoWisdom*. Cette entreprise sociale propose des programmes de bien-être accessibles axés sur la nature et proposés en ligne et en personne. Elle forme aussi des guides en thérapie par la nature et la forêt, en mettant l’accent sur la justice environnementale pour les personnes en situation de handicap, l’accessibilité et l’inclusion intersectionnelle.
L’accessibilité consiste à permettre à quiconque d’avoir accès à tout. Cela implique de supprimer les obstacles que rencontrent les personnes souffrant de troubles cognitifs et de déficiences auditives, visuelles ou liées à la mobilité. Il s’agit également de supprimer les obstacles auxquels sont confrontées les personnes souffrant de handicaps non visibles. C’est le cas de la neurodiversité ou des maladies chroniques entraînant des sensibilités sensorielles et une énergie limitée, des limitations temporaires de la mobilité (une jambe cassée, p. ex.). C’est aussi le cas des personnes âgées qui peuvent ressentir des douleurs sporadiques, et des personnes avec un corps, des antécédents, une religion ou une identité de genre différents.
Même les personnes qui ne sont pas confrontées à ce genre d’obstacles peuvent bénéficier de ces mesures d’accessibilité durant vos événements et activités. Par exemple, des études ont montré que le sous-titrage améliorait généralement la compréhension et la mémorisation.
Vous trouverez ci-dessous une liste d’éléments pour vous aider à améliorer l’accessibilité et l’inclusivité de votre événement en présentiel. Cette liste n’est pas exhaustive. Vous devrez peut-être tenir compte d’autres considérations en fonction des besoins spécifiques de votre événement.
Lorsque vous choisirez le lieu pour votre événement, il est essentiel de prendre en compte une série d’éléments favorisant l’accessibilité :
Pour les événements en plein air, confirmez que les espaces sont conçus et entretenus de manière à permettre aux personnes à mobilité réduite de s’y déplacer confortablement et en toute sécurité. Évitez les lieux où le terrain est irrégulier ou fortement incliné. Optez pour des surfaces stables, fermes et antidérapantes comme la chaussée, la pierre concassée ou la terre compactée. Les sentiers doivent avoir une largeur d’au moins 91 cm pour permettre le passage des fauteuils roulants ou des déambulateurs.
De plus, vérifiez que les chiens d’assistance sont autorisés dans le site (à l’intérieur et à l’extérieur). Prenez des dispositions pour mettre en place une zone où ils peuvent faire leurs besoins.
Planifiez une visite pour évaluer les caractéristiques d’accessibilité du site avant de réserver cet espace. Si possible, pensez à inviter des personnes en situation de handicap à visiter les lieux que vous avez sélectionnés pour vous aider à évaluer le site et à vous assurer qu’ils répondent à leurs besoins.
Renseignez-vous sur l’accessibilité d’un site :
Pour que tout le monde puisse profiter de tous les aspects de votre événement, nous vous recommandons de :
Avant l’événement :
Lors de la promotion de votre événement, veiller à indiquer les mesures d’accessibilité sur la plateforme que vous utilisez : page Web, FAQ, Eventbrite ou Facebook. Elles devraient porter sur l’accessibilité des lieux, des transports, des expériences sensorielles et des interactions auxquelles on peut s’attendre. Cela aidera les personnes intéressées à déterminer s’ils peuvent ou veulent y participer et à planifier en conséquence.
Si possible, prenez une vidéo ou des photos du terrain/bâtiment. Ajoutez un lien sur la page Web de votre événement afin que les gens puissent décider s’ils sont en mesure d’y participer. Si possible, donnez la possibilité aux potentiel·les participant·es de visiter le site au préalable.
Veiller à ce que les gens présentant un handicap puissent être accompagnés d’une personne de soutien sans frais supplémentaires. S’assurer de communiquer cela clairement lors du lancement de votre événement.
Penser à fournir une adresse électronique pour toute demande de renseignements sur l’accessibilité. Dans le formulaire d’inscription, ajouter une question spécifique afin que les personnes intéressées puissent décrire leurs besoins en matière d’accessibilité avant l’événement. Certaines personnes peuvent avoir des demandes spécifiques que vous n’aviez pas envisagées, comme l’utilisation d’un appareil respiratoire, p. ex.
Ces initiatives peuvent permettre de réduire le stress des personnes ayant été confrontées à des obstacles dans le passé. Elles peuvent aussi les encourager à participer à votre événement alors qu’elles pensaient que ce n’était pas possible. En outre, cela aidera tout le monde à se préparer pour le grand jour. Le fait de ne pas tenir compte de ces besoins peut entraîner des conséquences négatives. Il est important de discuter ouvertement avec votre équipe – par courriel ou par téléphone – des aménagements possibles selon le budget disponible.
Pendant l’événement :
Une communication efficace et une signalisation claire permettent à toutes les personnes présentes de s’orienter dans les différentes zones de votre événement : toilettes, places assises réservées, zone de repos avec une stimulation réduite, et zones d’activités. Utilisez des polices de caractères claires, de grandes tailles, des couleurs très contrastées, des termes simples et des symboles universels. Placez les panneaux à des endroits stratégiques. Si possible, utilisez une signalisation accessible, comme des cartes tactiles ou en braille.
Veillez à ce que toutes vos activités soient accessibles et garantissent la sécurité de tout le monde :
Voyons maintenant des exemples concrets d’activités accessibles et inclusives organisées dans les parcs et espaces publics.
Activité ou installation artistique multisensorielle
L’art visuel est souvent privilégié par rapport à d’autres formes d’art. Toutefois, les installations multisensorielles offrent une expérience plus inclusive. Ces activités consistent à utiliser divers éléments interactifs pour solliciter plusieurs sens, comme l’ouïe et le toucher.Par exemple, le projet Interconnection Audio Stories: Knowledge, Myths & Legends* offre une expérience visuelle ET sonore immersive basée sur une peinture murale existante dans le parc Paul Martel à Toronto. Il invite les promeneurs à s’arrêter et à écouter, en faisant appel à d’autres sens en plus de la vue.
Un autre exemple est celui d’une récente exposition au Musée des beaux-arts de l’Ontario*. Elle présentait les diverses contributions des femmes aux arts visuels en Europe, intégrant également des expériences multisensorielles avec des bornes olfactives et tactiles.
Plantation d’espèces végétales / intendance environnementale
Les jardins collectifs et les activités d’intendance environnementale sont très populaires parmi les amatrices et amateurs des parcs. Pour améliorer l’accessibilité de ce type d’événement, utilisez des plates-bandes et des jardinières surélevées pour les personnes en fauteuil roulant ou celles qui ne peuvent pas s’agenouiller ou se pencher. Placez-les à proximité de chemins accessibles (sol ferme, nivelé et sans gravier). Mettez à disposition une ou plusieurs personnes formées pour les accompagner.
Pour les personnes n’ayant pas les capacités physiques d’arracher les plantes envahissantes ou de planter, proposez-leur différents moyens de participer. Elles peuvent notamment contribuer à inventorier la faune ou la flore, et évaluer les sites et les plantes. Elles peuvent aussi participer aux activités de communication et de promotion, de sensibilisation auprès du public, que ce soit avant, pendant ou après votre événement.
Pour améliorer la navigation et la réceptivité des participant·es par rapport à votre contenu, choisissez des plateformes prenant en charge les fonctions d’accessibilité, comme les lecteurs d’écran, la navigation au clavier et les options de sous-titrage.
Activez le sous-titrage codé ou les transcriptions en temps réel de tous vos contenus audio et vidéo. Vérifiez que ces fonctions sont synchronisées pour offrir la meilleure expérience possible.
Lors de la création de supports de présentation, comme les diapositives, vidéos, documentset sites web, gardez les mesures d’accessibilité à l’esprit. Utilisez des polices de caractère claires, des couleurs contrastées, des sous-titres pour les contenus vidéo, la lecture audio des PDF et une description textuelle des images (texte sous l’image ou alt-text).
En savoir plus sur l’accessibilité des contenus Web :
Tout comme pour les événements externes, il est important d’inclure une option dans le formulaire d’inscription permettant aux participants de spécifier leurs besoins en matière d’accessibilité ou de leur offrir la possibilité de communiquer leurs besoins en matière d’accessibilité. Cela aide à identifier et à accommoder les besoins individuels à l’avance.
Pensez à fournir divers moyens d’obtenir un soutien et une assistance techniques. Ceci peut se faire par clavardage, par courriel ou par téléphone. Une autre bonne pratique est de commencer la présentation en expliquant comment utiliser la plateforme et les fonctions d’accessibilité, et comment obtenir une aide supplémentaire. Ceci permettra de veiller à ce que tout le monde soit informé des ressources disponibles et puisse les utiliser efficacement. Si une personne confrontée à un handicap est chargée de présenter l’événement, il pourrait être utile de faire des tests techniques au préalable.
Pour les événements en ligne qui durent plus d’une heure, nous vous recommandons de prévoir une pause pour permettre aux personnes ayant besoin de se reposer, de gérer leur niveau d’énergie ou de bouger pour gérer leurs douleurs chroniques de le faire.
Si vous présentez des diapositives, vous décrivez généralement le texte à l’écran et fournissez plus de contexte et de renseignements. Faites de même pour les images, vidéos ou illustrations présentées. Cela ne prendra que quelques secondes, mais améliorera l’expérience des personnes qui ne peuvent pas voir correctement les images et les vidéos.
« Ce que j’ai le plus apprécié, c’est de me retrouver, pour la première fois depuis que mon corps a commencé à changer, dans un espace avec tout le monde. J’ai eu le sentiment de pouvoir être totalement moi-même sans question ni explication. »
Une personne ayant participé au programme de bien-être accessible axé sur la nature d’EcoWisdom
Nous souhaitons mentionner que nous ne sommes pas une organisation dirigée par des personnes confrontées à un handicap. Les bonnes pratiques que nous communiquons ici découlent de notre intention de rendre nos événements accessibles. Elles ont été conçues après avoir consulté des organisations dirigées par des personnes confrontées à un handicap, comme EcoWisdom. Notre but est qu’elles constituent des ressources complémentaires et reflètent notre engagement en matière d’Équité, de Diversité et d’Inclusion (EDI).
L’hiver peut nous faire sentir isolé·es, mais il est essentiel de sortir et de se connecter avec nos voisin·es lorsque les températures chutent. La bonne nouvelle, c’est que plusieurs initiatives à travers le Canada nous aident à trouver de la lumière dans l’obscurité, de la chaleur dans le froid, et à redécouvrir le plaisir de jouer dans la neige..
Est-ce que vous vous considérez comme une personne casanière pendant les mois d’hiver ? Le manque de lumière, le froid et la neige peuvent sembler décourageants, mais en abordant chaque défi un à un, vous pouvez trouver des moyens pratiques pour changer votre perception de l’hiver.
Nous savons que sortir et se connecter avec d’autres personnes peut offrir de nombreux bienfaits lorsque l’on se sent isolé·e pendant cette saison. Voici quelques idées pour inspirer votre groupe à animer votre parc pendant l’hiver.
Le jour de l’année avec le moins d’heures de lumière est aussi celui où l’obscurité est la plus présente. Au Canada, les célébrations du solstice embrassent cette obscurité plutôt que de combattre la diminution de la lumière.
Chaque année, Secret Lantern Society* réunit des milliers de personnes pour le Festival du Solstice d’Hiver de Vancouver, un événement qui célèbre la culture et le cycle de la nature.
Le Festival se déroule en une soirée unique dans quatre lieux de Vancouver. Avant l’événement, des quartiers de la ville organisent des ateliers de fabrication de lanternes. Certains ateliers sont gratuits, tandis que d’autres demandent une petite contribution.
Au cœur du festival se trouve la procession de lanternes, qui se déroule par quartier. Les résident·es défilent dans la nuit hivernale avec leurs lanternes, en dansant, en jouant du tambour, et en profitant du feu, des performances artistiques et de la nourriture.
Un labyrinthe lumineux, composé de plus de 600 bougies en cire d’abeille, invite les participant·es à se promener pour un moment de détente.
Les activités hivernales les plus courantes—comme le ski, la raquette et la glissade—nécessitent de l’équipement et une planification, ce qui peut créer davantage d’obstacles à sortir en hiver Mais avez-vous entendu parler du Yukigassen?
Le Yukigassen* est la pratique sportive du combat de boules de neige. Au Japon, le Yukigassen ou “batailles de neige” existe depuis plusieurs décennies. Des organisations comme Play Sask* à Saskatoon organisent depuis des années des combats de boules de neige dans les parcs.
Pendant que les matchs de Yukigassen, les participant·es s’affrontent à coups de boules de neiges pour essayer de récupérer le drapeau de l’équipe adverse. Les joueuses et joueurs doivent avoir au moins 19 ans et porter un casque et des protections oculaires. Certaines villes proposent désormais des versions plus douces du jeu, utilisant des boules en mousse plutôt qu’en neige.
« Lancer des boules de neige est très satisfaisant et permet de revivre un peu de son enfance. »
Ashleigh Mattern, Co-propriétaire de Play Sask
Ce tournoi à Jasper vous donne un aperçu de l’intensité du jeu:
Imaginez un parc urbain transformé en une forêt hivernale enchantée. Au Parc Jarry à Montréal, la Coalition des ami·es du Parc Jarry (CAP Jarry) a lancé une initiative de recyclage créatif en transformant des sapins de Noël usagés en une forêt temporaire qui reflétait les espoirs et les rêves des visiteur·euses du parc. Les résident·es de Montréal ont été invité·es à apporter leurs anciens sapins au Parc Jarry et à les placer dans des supports en bois préfabriqués, créant ainsi une magnifique petite forêt urbaine où les gens pouvaient se promener. Après une exposition de deux semaines dans le parc, une entreprise spécialisée dans la valorisation du bois a collecté les sapins et leur a donné une nouvelle vie.
« Il y a eu beaucoup de curiosité, une sorte d’entraide, surtout une telle synergie… Le projet a eu un impact extrêmement positif. »
Mme. Fumagalli, mairesse de de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension
Partie abri, partie installation artistique, les huttes chauffantes sont conçues pour inciter les gens à braver le froid.
Les huttes chauffantes de Winnipeg* sont situées le long du River Mutual Trail, qui se transforme chaque hiver en l’une des plus longues pistes de patinage au Canada. Ces huttes ont acquis une renommée internationale dans le cadre d’un concours architectural mondialement célèbre.
En 2024, plus de 200 propositions de design en provenance du monde entier ont été soumises. Chaque année, les visiteurs peuvent s’attendre à découvrir des créations uniques aux côtés de favoris appréciés.
« Au cours des dix dernières années, le concours des huttes chauffantes a encouragé des millions de personnes à patiner sur le River Trail et à interagir avec l’art. »
Peter Hargraves, Producteur des Huttes chauffantes
Les Stations d’hiver de Toronto se sont inspirées de l’initiative de Winnipeg. Les structures sont construites autour de stations de sauvetage préexistantes sur une plage du lac Ontario, avec des designs chaque année centrés autour d’un thème sélectionné qui inspire des créations fantastiques.
À l’instar du programme de Winnipeg, les Stations d’hiver de Toronto métamorphosent un paysage hivernal habituellement désert en un espace dynamique et engageant.
Les huttes chauffantes et festivals du solstice sont des projets trop importants pour votre groupe? Voici quelques enseignements clés tirés de ces initiatives pour vous aider à imaginer des animations hivernales pour votre parc.
Divisez l’hiver en plusieurs périodes: Rendez la saison hivernale plus festive en organisant des événements autour du solstice, du réveillon du Nouvel An, du Nouvel An chinois et de la Saint-Valentin. Ne percevez pas l’hiver simplement comme « la saison de la neige ». Par exemple, le début de l’hiver est propice aux activités ne dépendant pas de la neige ou de la glace : profitez des longues soirées avec des feux de camp, des bougies, des soirées d’observation des étoiles et des promenades en nature illuminées par des lanternes.
Utilisez la nostalgie de l’enfance: Les souvenirs d’enfance contribuent à rendre des activités comme le Yukigassen plus amusantes. Bien que tout le monde n’ait pas d’expérience avec la neige, il est encore possible de rendre l’expérience joyeuse. De nombreuses cultures ont des traditions hivernales uniques ; en intégrant des perspectives interculturelles, vous pouvez créer de nouvelles opportunités pour que chacun·e construise ses propres souvenirs hivernaux.
Le froid, la neige et la glace se marient à la perfection avec l’art: Collaborez avec des artistes, architectes, urbanistes et designers locaux pour rendre l’hiver plus vibrant. Examinez votre infrastructure existante—un pavillon, un terrain de tennis ou tout espace sous-utilisé—et réfléchissez à comment la transformer en une destination hivernale. Considérez ces escapades hivernales et installations temporaires comme des forts de neige dont la maintenance est limitée.
Établir et cultiver des liens avec votre conseiller·ère municipal·e sera un élément clé pour atteindre les objectifs de votre groupe et pour votre parc. Voici quelques conseils pour vous mettre en relation avec votre conseiller·ère et l’informer des ambitions que votre groupe a formulées pour votre parc et votre quartier.
Pour apporter des améliorations à votre parc, votre conseiller·ère municipal·e peut représenter un·e allié·e de taille. Ces personnes ont souvent une grande influence sur le sort des parcs, c’est pourquoi il est bon de leur présenter votre groupe dès le début de vos démarches. En effet, si vous avez l’idée de créer un jardin communautaire, d’installer une fontaine à eau ou d’organiser un événement, votre conseiller·ère devrait être l’une des premières personnes que vous consultez.
Que ce soit prendre contact pour la première fois avec votre conseiller·ère, en faire un·e allié·e ou lui demander de défendre vos intérêts, voici les cinq étapes à suivre pour le ou la mettre en relation avec votre groupe œuvrant pour ce parc.
Consultez le site de votre municipalité et trouvez la personne responsable de votre quartier, district ou arrondissement. Envoyez-lui un courriel ou une lettre de présentation amicale expliquant qui vous êtes, quelles sont les activités de votre groupe, depuis combien de temps vous êtes actifs et combien de membres vous comptez. Si plusieurs de vos membres habitent dans le quartier ou le district en question, n’oubliez pas de le lui faire savoir. Votre message n’en sera que plus convaincant!Lorsque vous écrivez à votre conseiller·ère, rappelez-lui que des parcs bien conçus favorisent la fréquentation du public et sont donc plus bénéfiques pour la population. Vous pouvez vous référer au Rapport d’Ami·es des parcs, sur les parcs urbains du Canada pour trouver des statistiques utiles, telles que, pour l’édition 2023 :
0 %
des Canadien·nes disent que les parcs contribuent à leur santé mentale
des Canadien·nes disent que les parcs contribuent à leur santé physique
des Canadien·nes disent que les parcs contribuent à leurs liens sociaux et bien-être
L’objectif de votre lettre devrait être de prendre rendez-vous en personne dans les prochains jours. Si vous ne recevez pas de réponse dans la semaine, n’oubliez pas de passer un coup de fil; votre conseiller·ère est probablement une personne très occupée! Lors de votre appel, rappelez-lui la date et le contenu de votre courriel (ne supposez pas qu’il ou elle l’ait lu) et la raison pour laquelle vous souhaitez une rencontre.
Attention : La gouvernance des parcs touche différents paliers gouvernementaux. Il est donc crucial de vous assurer de vous adresser au bon pallier. Pour ce faire, il est possible d’appeler le numéro de soutien municipal (ex. à Montréal, le 3-1-1) ou effectuer une recherche en ligne pour vous renseigner, afin de clarifier si vous intervenez sur un parc de compétence de la municipalité , d’un arrondissement, du gouvernement fédéral, provincial, etc. Le présent outil s’adresse en premier lieu aux personnes qui souhaitent intervenir sur un parc de compétence municipale, mais certaines recommandations peuvent s’appliquer aux autres juridictions.
Pour en savoir plus sur le partage des compétences au niveau des parcs pour la Ville de Montréal, consultez cet article.
Présentez votre groupe et son travail avec des exemples concrets, des chiffres sur la participation à vos activités, et des photos. Puis, expliquez les aspirations de votre groupe pour ce parc. Votre groupe a probablement une longue liste de souhaits, mais lors de votre première réunion, concentrez-vous sur vos deux ou trois « demandes principales ». Cela peut être déconcertant pour votre conseiller·ère d’entendre énumérer une dizaine de changements ou de nouvelles initiatives. Prenez le temps de bien faire comprendre en quoi vos demandes principales sont essentielles et qu’elles justifient votre rencontre.
Une bonne pratique consiste à expliquer en quoi votre demande appuie la mission ou les objectifs de votre interlocuteur et son organisation. Vous vous positionnerez ainsi en allié, dès votre premier contact. Veillez à expliquer tout cela avec le sourire. Expliquez que vous espérez établir une collaboration afin d’apporter des améliorations au parc.
Lors de la réunion, apportez tous les documents dont vous disposez : avis collectifs, documents d’information, photos des événements précédents, etc. Votre conseiller·ère doit gérer simultanément de nombreux dossiers importants et vous devrez donc présenter vos idées de manière convaincante. L’objectif de cette réunion devrait être de l’inciter à visiter votre parc et à rencontrer votre groupe.
Visiter le parc avec votre conseiller·ère peut vous aider à mieux lui communiquer vos ambitions et à voir s’il est possible de faire équipe ensemble. Lors de votre première rencontre, demandez quelles dates lui conviendraient pour se rendre au parc ensemble.Si vous connaissez un·e professionnel·le responsable de la gestion du parc, vous pouvez l’invitez à cette visite, autrement, vous pouvez demander à la personne élue d’en faire autant. Avisez chaque personne de la présence de l’autre et que votre groupe sera là pour les accueillir. Votre message sera plus convaincant si plusieurs personnes sont présentes.
Une fois sur place (avec ou sans le ou la gestionnaire du parc), décrivez vos idées à votre conseiller·ère. Concentrez-vous sur vos deux ou trois demandes principales, mais ne manquez pas aussi de présenter les possibilités, comme les activités que vous aimeriez organiser, par exemple :
Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière d’organiser votre propre événement, consultez le guide Organisation d’une activité dans votre parc.
Tenez régulièrement votre conseiller·ère au courant de ce que vous prévoyez dans le parc. Traitez cette personne comme un membre de votre groupe en l’invitant à vos événements. Vous pouvez aussi l’inviter à prendre la parole à certains événements que vous organisez dans le parc. Si elle accepte de prendre la parole, incluez la mention de cette personne dans vos affiches et communications et donnez-lui l’occasion de s’adresser à votre groupe ou aux participant·es de vos activités.
Les conseiller·ères municipaux souhaitent interagir directement avec leur électorat, c’est pourquoi les apparitions publiques, comme les événements organisés dans les parcs, sont des occasions importantes pour eux.
Vous savez maintenant comment procéder pour faire de votre conseiller·ère municipal·e un·e allié·e… à long terme! Pour solidifier véritablement la relation, n’oubliez pas de lui envoyer un récapitulatif de vos événements et accomplissements.
Une fois par an, faites le bilan avec lui ou elle de ce que vous avez réalisé dans le parc. Ajoutez des photos d’activités animées qui se sont déroulées dans le parc. Assurez-vous que votre conseiller·ère figure sur au moins une photo!
Vos conseiller·ères municipaux peuvent également aider votre groupe à obtenir les autorisations nécessaires. Obtenir ces permis prend non seulement du temps, mais peut aussi être coûteux. Ils peuvent souvent se charger des formalités administratives pour vous et, dans certains cas, vous dispenser de payer les frais. Une fois que vous avez établi un lien, n’hésitez pas à lui demander ce qui est possible.