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Tout grand projet de parc public commence par une grande idée, et souvent un petit coup de pouce financier pour la concrétiser. 

Si votre groupe œuvrant pour un parc rêve de créer un nouveau jardin pour pollinisateurs, d’organiser un festival artistique ou même d’embaucher une nouvelle personne pour gérer l’organisation, obtenir une bourse peut être d’un grand soutien pour réaliser et soutenir vos ambitions.

Toutefois, remplir une demande de bourse peut sembler un peu intimidant. Voilà pourquoi nous avons élaboré ce guide afin de vous accompagner à travers les différentes étapes, et de vous fournir des conseils utiles et des ressources qui vous faciliteront la tâche. 

Faisons en sorte que votre projet reçoive le soutien qu’il mérite !

Qui octroie des bourses ?

Plusieurs types d’organismes offrent un soutien financier aux groupes citoyens œuvrant pour un parc :

  • Fondations privées : elles disposent d’une réserve d’argent dédiée aux projets caritatifs (souvent spécifiques).
  • Organismes gouvernementaux aux niveaux municipal, provincial et fédéral : ils disposent de services ou de ministères spécifiques (immigration, culture ou environnement) offrant des programmes de bourses.
  • Grandes entreprises : elles possèdent souvent des programmes de bourses liés à leurs objectifs en matière de relations avec le public ou de marketing. 

Voici comment identifier les offres les plus pertinentes pour votre groupe : 

  • Commencez par lire notre ressource sur les programmes de bourses disponibles dans différentes villes*.
  • Renseignez-vous sur les groupes œuvrant dans votre secteur d’activité et situés dans la même région que vous pour savoir qui finance leurs activités. Consultez leur site web, lisez leurs rapports annuels ou appelez-les tout simplement !
  • Demandez à votre entourage si une personne a de l’expérience dans la collecte de fonds et est prête à rechercher des bourses pertinentes pour vous. Beaucoup de spécialistes de la collecte de fonds ont accès à des bases de données recensant des programmes de bourses qu’il n’est pas toujours possible de trouver en faisant une simple recherche sur Internet.

Choisir une bourse

Rédiger une demande de bourse prend du temps et de l’énergie, alors soyez stratégique sur celles auxquelles vous voulez postuler. Examinez attentivement les critères de chaque bourse pour veiller à ce que votre groupe ait une chance d’être sélectionné (ou même de voir si vous avez le droit de poser votre candidature). Vérifiez les informations suivantes :

  • Montant de la bourse : En règle générale, plus la bourse est élevée, plus la procédure de demande est complexe et plus la concurrence est forte. Votre groupe pourrait commencer par une bourse d’un montant plus faible pour se familiariser avec la rédaction d’une demande de subvention avant de chercher à obtenir un financement plus important.
  • Calendrier de la bourse : Regardez les dates indiquées. Aurez-vous le temps de constituer un dossier de candidature complet avant la date de clôture ? Si votre demande est acceptée, les fonds seront-ils disponibles à temps pour réaliser votre projet ?
  • Exigences organisationnelles : De nombreuses subventions exigent que vous disposiez de certains systèmes ou statuts préalablement établis. Par exemple, on pourrait exiger que votre groupe soit une organisation caritative enregistrée, avec un conseil d’administration, pour être éligible. 
  • Cible géographique : Est-ce que vous œuvrez dans la zone couverte par le bailleur de fonds ?
  • Caractère unique de votre projet : Bien que les bailleurs de fonds soutiennent souvent de nombreux groupes travaillant sur une problématique similaire, si votre demande est trop semblable à une initiative financée récemment, ils pourraient la considérer comme redondante. Consultez leur site web pour trouver la liste des projets qu’ils ont financés. Mieux encore, contactez un membre de leur équipe pour demander si votre projet pourrait les intéresser.

Établir votre budget

Tout organisme subventionnaire souhaite savoir si vous disposez d’un budget réaliste et détaillé pour votre projet. Votre budget doit :

  • Dressez la liste de toutes vos dépenses potentielles, en les classant par catégorie. Faites preuve d’exactitude et de réalisme autant que possible 
  • Indiquez la valeur monétaire de ce dont vous disposez déjà, comme les dons, le temps des bénévoles, l’espace nécessaire à l’organisation de l’événement, les services ou les biens.
  • Additionnez ensuite toutes les catégories pour obtenir le montant total nécessaire et la valeur de ce que vous possédez déjà. Si la bourse que vous visez ne suffit pas à couvrir toutes vos dépenses, rédigez un résumé expliquant comment vous comblerez la différence.

Rédaction percutante


De nombreuses organisations méritantes se disputent les bourses proposées. Pour sortir du lot, racontez l’histoire de votre groupe d’une manière convaincante afin de capter l’attention des bailleurs de fonds. Voici nos principaux conseils pour rédiger des textes persuasifs :

  • Adopter le même ton. Commencez par lire attentivement le site web du bailleur de fonds en question pour voir comment celui-ci décrit son travail et son impact. Par exemple, s’il adopte un ton formel et axé sur les données, évitez un langage trop fleuri ou vague dans votre candidature. Ou bien, s’il publie souvent des récits personnels de ses bénéficiaires, envisagez d’adopter une approche plus narrative dans votre demande.
  • Contribuer à ses objectifs. Quel est l’objectif du bailleur de fonds ? Imaginons que vous souhaitez organiser un atelier dirigé par des personnes autochtones visant à identifier les plantes sauvages. Si l’objectif du bailleur de fonds est la durabilité écologique, vous pouvez souligner comment cet atelier permettra aux personnes participantes d’apprécier et de respecter leur environnement. Si son objectif est de renforcer la cohésion sociale et l’engagement civique, expliquez comment l’atelier contribuera à rassembler les gens et à améliorer leur sensibilité culturelle. 
  • Commencer à partir du début. Partez du principe que la personne qui lira votre demande de bourse ne connaît ni votre organisation ni votre projet. Décrivez brièvement l’histoire de votre groupe, son fonctionnement, l’impact qu’il a eu, le contexte social dans lequel vous opérez et l’importance de votre travail.
  • Faire preuve de clarté, de simplicité et de concision. Cherchez à faire passer votre message en utilisant le minimum de mots – et des mots simples. Faites des phrases courtes et pensez à utiliser un vérificateur de lisibilité pour garantir que votre texte soit compréhensible pour tous les niveaux de lecture.
  • Se baser sur des données probantes. Dans la mesure du possible, citez des exemples concrets de ce que votre groupe a déjà réalisé afin de renforcer la confiance dans votre projet. Évitez de parler de ce que vous souhaiteriez voir se produire ou de ce que vous pourriez faire à l’avenir.
  • Démontrer votre engagement en faveur de l’inclusion. Les bailleurs de fonds souhaitent soutenir des projets qui s’adressent à leur public de manière significative. Démontrez comment le travail de votre groupe favorise l’équité, notamment en proposant des programmes qui reflètent la diversité de votre quartier (âge, ethnicité, capacité physique, langue, etc.).
  • Montrer les effets durables. De nombreux bailleurs de fonds voient leurs dons comme des investissements. Ils espèrent que les projets qu’ils financent auront un impact durable après l’octroi des fonds initiaux. Expliquez comment leurs fonds seront utilisés pour renforcer les capacités de votre groupe, par exemple en engageant de nouveaux bénévoles pour soutenir votre travail.
  • Relire, et relire encore. Quel que soit le nombre de fois où vous relisez votre demande de bourse, il est fort probable que des petites erreurs vous échapperont. Avant de transmettre votre demande, demandez à une autre personne de relire ou de corriger votre travail. Demandez-lui de vérifier que la terminologie utilisée est cohérente, et que vous suivez bien les instructions requises par le bailleur de fonds et répondez directement aux questions. Il faut aussi veiller à ce que toutes les pièces jointes et tous les documents requis soient fournis exactement comme demandé.

Bien gérer le refus

Vous avez envoyé votre demande et avez reçu la mauvaise nouvelle : votre projet n’a pas été retenu pour la bourse. C’est décevant, certes, mais n’oubliez pas qu’un « non » peut souvent dire « pas encore ». Si votre demande a été rejetée, contactez le bailleur de fonds pour lui demander de vous faire part de ses commentaires sur sa décision. Il se peut que votre projet réponde mieux aux critères d’une autre bourse, ou bien qu’il manquait un élément que vous pourrez ajouter lors du prochain cycle d’octroi de bourses. 

Célébrer le succès


Hourra, votre candidature a été retenue ! Est-ce qu’on peut sortir le champagne ? Pas tout à fait. Tout d’abord, commencez par :

  • Envoyer un message de remerciement au bailleur de fonds
  • Confirmer comment et quand vous recevrez les fonds
  • Demander si le bailleur de fonds requiert des documents supplémentaires
  • Préciser comment il souhaite être reconnu par votre groupe (en affichant leur logo, etc.)
  • Vérifier les exigences en matière d’établissement de rapports et instaurer un système pour le suivi financier et pour les autres résultats.
  • Sauvegarder tous les documents liés à votre demande de bourse. Cela vous servira de modèle de ce qui a fonctionné et pour votre prochaine demande de subvention.

Maintenant vous pouvez aller fêter ça !

Les événements organisés dans les parcs apportent de la vie dans leur quartier respectif. Ils permettent non seulement de créer une atmosphère plaisante et de rassembler les gens en plein air, mais aussi d’inciter l’engagement civique et la mobilisation des résident·es envers leurs parcs urbains.

Grâce à ce guide, vous pourrez prévoir les démarches nécessaires pour organiser un fabuleux événement dans votre parc.

Choisir les objectifs, le thème et le format de votre événement

Avant d’organiser un événement, il est préférable de commencer par la fin : demandez-vous quelles répercussions cet événement aurait sur votre groupe ? Est-ce qu’il vous permettrait d’attirer de nouveaux bénévoles ? D’obtenir de nouveaux dons pour soutenir votre travail ? De faire venir et de rassembler des résident·es qui n’ont jamais fréquenté votre parc auparavant ?

En clarifiant vos objectifs, vous serez en mesure de choisir le format adéquat de votre événement pour atteindre votre but.

Par exemple, si vous souhaitez attirer de nouveaux résident·es, vous pourriez opter pour un événement familial gratuit en plein air. Si vous souhaitez attirer de nouveaux bénévoles, un ramassage des déchets dans le parc pourrait intéresser de potentielles nouvelles recrues.

Quels que soient le thème et le format que vous choisissez, veillez à ce que votre événement soit accessible et écoresponsable. Avant d’aller plus loin, lisez nos guides sur la manière d’améliorer l’accessibilité et l’inclusivité des événements et de planifier un événement zéro déchet dans votre parc.

Planifier et diviser les responsabilités

En fonction de la taille de votre événement, il pourrait vous être utile de constituer une petite équipe de travail. Ensemble, vous pourriez établir votre plan de travail et diviser les responsabilités.

Réfléchissez à la manière dont votre équipe pourrait représenter les intérêts multiples de votre public. Pour les événements plus importants, songez à inviter des artistes, le personnel d’organisations caritatives ou des responsables de petites entreprises. Ces personnes pourraient apporter leurs perspectives ainsi que des idées d’activités. Pour les événements à plus petite échelle, songez à inviter les résident·es du quartier, les promeneuses et promeneurs de chiens, les parents, les jeunes, les personnes âgées ainsi que celles et ceux qui possèdent les compétences recherchées pour contribuer au succès de votre événement.

Vous pouvez encourager d’autres personnes à se joindre à votre groupe :

  • en promouvant vos réunions dans les centres communautaires et sur les réseaux sociaux;
  • en organisant des réunions à une heure et à un emplacement qui conviennent à tout le monde; en envoyant un sondage pour clarifier les besoins;
  • en établissant une liste de responsabilités à assigner aux résident·es qui ne sont pas en mesure d’assister aux réunions d’équipe.

Après chaque réunion, envoyez aux membres les notes ainsi que les tâches à réaliser. N’oubliez pas non plus de remercier les bénévoles qui donnent de leur temps pour contribuer au succès de cet événement !

Vous souhaitez obtenir davantage de conseils pour attirer et conserver les bénévoles ? Lisez notre guide pratique.

Permis et assurance


Les règles sur l’obtention des permis varient d’une municipalité à l’autre. Dans certaines, si votre événement réunit plus de 25 personnes, vous devrez obtenir un permis ainsi qu’une assurance. Pour servir de la nourriture et diffuser de la musique amplifiée en direct, l’obtention de permis est généralement plus complexe.

Consultez votre municipalité pour déterminer les permis et assurances dont vous aurez besoin ainsi que ce qui est permis ou pas dans votre parc. L’obtention de permis peut prendre entre six semaines et quatre mois, alors veillez à vous y prendre à l’avance.

Établir votre budget

Organiser un événement implique de multiples frais potentiels :

  • Permis et assurances
  • Impression du matériel promotionnel
  • Équipement pour la journée (matériel audiovisuel, tente, table et chaises, etc.)
  • Photographie
  • Décorations
  • Équipement audio
  • Repas pour les bénévoles
  • Lors de l’établissement de votre budget, soyez réalistes et veillez à ne pas sous-estimer vos frais, car vous pourriez avoir des dépenses inattendues. Si vous anticipez des dépenses élevées, demandez à votre entourage de vous prêter du matériel ou de vous offrir leurs services. Vous pouvez aussi solliciter les entreprises locales pour obtenir des dons.

Planifier votre campagne publicitaire

Lors de la création de votre campagne de promotion, pensez à ces questions :

  • Qui voulez-vous atteindre ? Qui sont ces personnes et où sont-elles susceptibles de voir vos publicités ?
  • Votre événement pourrait-il être mentionné dans les médias, par exemple dans un journal ou une station de radio de votre localité ? Lisez notre guide sur la manière d’attirer l’attention des médias.
  • Comment tirer parti des médias numériques (sites web et réseaux sociaux) ? Beaucoup de groupes citoyens œuvrant pour un parc choisissent d’utiliser Facebook pour publier une annonce, de la diffuser dans des groupes locaux et d’identifier des partenaires de leur localité dans leurs publications. Pour plus de conseils sur la création de contenu captivant pour les réseaux sociaux, lisez nos guides sur Comment prendre d’excellentes photos dans votre parc et Créer du contenu intéressant pour Instagram et TikTok. Et n’oubliez pas d’identifier Ami·es des parcs dans vos publications !
  • Pourriez-vous mettre une annonce gratuite dans votre journal ou sur des plateformes en ligne pour promouvoir votre événement le plus largement possible ?


N’oubliez pas les tableaux d’affichage dans votre quartier et le bouche-à-oreille qu’ils suscitent. Songez aussi à recenser les endroits à forte fréquentation pour y accrocher vos affiches, comme :

  • les établissements scolaires
  • les résidences locatives ou condominiums
  • les cafés ou entreprises du quartier
  • les centres communautaires
  • les bibliothèques

Établir le programme de votre événement

La réussite d’un événement dépend souvent de l’établissement de son déroulement détaillé. Ceci comprend toutes les activités qui se passeront avant, pendant et après l’événement. Pensez aux détails suivants :

  • La manière de transporter les bénévoles et le matériel jusqu’au parc et la nécessité d’avoir un véhicule ou pas.
  • Le temps nécessaire pour tout installer.
  • Les places de stationnement disponibles. L’accès en transports en commun. Visez un emplacement accessible avec toutes sortes de modes de transport, et indiquez ces renseignements dans vos supports promotionnels. 
  • La nécessité d’installer de nouveaux panneaux d’orientation pour diriger les gens vers votre événement à leur arrivée au parc.
  • Quelle décision prendre en cas d’intempéries : allez-vous reprogrammer votre événement ? Si oui, quand prendrez-vous cette décision et comment la communiquerez-vous à votre public ?
  • Les dispositions à prendre pour le nettoyage après l’événement (référez-vous à notre guide pour planifier un événement zéro déchet).
  • La présence d’un service de premiers secours sur place. Les dispositions à prendre en cas d’accident ou de blessure.
  • Si le but de votre événement est d’accroître le nombre de vos membres, comment resterez-vous en contact avec les participant·es? Par exemple, aurez-vous une table d’information pour permettre aux gens de s’inscrire à votre bulletin d’information ?

Remercier vos bénévoles

Organiser un événement dans un parc représente beaucoup de travail. Mais l’aide de plusieurs personnes peut faire toute la différence. Pour mobiliser et motiver votre équipe, faites que la préparation de votre événement soit centrée sur l’appréciation de vos membres. Songez à planifier une rencontre dans un restaurant, dans un centre communautaire ou chez une personne de votre groupe après l’événement pour remercier les bénévoles et les membres du comité organisateur.

Reconnaître et célébrer la participation des bénévoles contribuera à les inciter à offrir à nouveau leur aide les années suivantes. Qui plus est, tout le monde aura besoin de décompresser. Cela sera aussi une bonne occasion d’échanger ses impressions sur l’événement !

Chaque été, les parcs de Toronto s’animent avec des expositions d’art, des concerts, du théâtre et de la danse grâce à Arts in the Parks*. Cette initiative organisée à travers la ville transforme les espaces verts publics en véritables scènes à ciel ouvert.

Présenté par Toronto Arts Foundation en partenariat avec Toronto Arts Council, la Ville de Toronto et Ami·es des parcs, ce programme unique anime des parcs dans tous les coins de la ville : que ce soient des places en béton ou des espaces verts à la végétation abondante, à Scarborough, Etobicoke ou North York.

Depuis le lancement du programme en 2016, plus de 700 000 personnes de toute la ville ont visité 78 parcs à l’occasion de plus de 2 400 événements artistiques gratuits. Ceux-ci comprennent – pour n’en citer que quelques-uns – des spectacles de tambours japonais Taiko, des fresques murales collaboratives et des performances de cirque africain!

L’ambition de notre organisation est de voir fleurir dans les villes canadiennes des parcs dynamiques favorisant la prospérité des gens et de la nature; des villes dans lesquelles toute personne – quels que soient ses revenus, son identité, ses capacités ou son âge – dispose d’un accès équitable aux avantages des espaces verts publics. 

Cependant, 33 % de la population torontoise* ne résident pas à proximité d’un centre artistique et culturel accessible à pied. Il s’agit en grande majorité de personnes autochtones, noires ou de couleur et de personnes nouvellement arrivées au Canada vivant dans les banlieues proches de la ville.

Pour combler cette lacune, Ami·es des parcs soutient le programme Arts in the Parks en sélectionnant des sites dans des zones où les programmes culturels gratuits ne sont généralement pas aussi disponibles. Ce sont aussi des endroits riches en opportunités pour animer les parcs de façon créative. 

Innovation dans la collaboration

Nous apportons aussi notre aide à Arts in the Park en nous appuyant sur notre plus grande compétence : créer du lien social entre les résident·es et avec leur parc de quartier. Afin de garantir l’adéquation de ces événements avec les besoins et les intérêts des publics concernés, nous mettons à profit, dès les premières étapes, nos liens avec les groupes citoyens œuvrant pour un parc et les leaders de quartier. Cela nous permet de concevoir des événements qui reflètent l’esprit du quartier et favorisent la participation

« Notre rôle est de créer des liens. Avant d’organiser des événements, nous essayons de réunir des artistes et des groupes citoyens, généralement dans le parc où se déroulera l’événement. Ces réunions initiales créent un espace où les idées peuvent germer ». 

Cindy Hashie, gestionnaire de projet principale à Ami·es des parcs.

Elles sont l’occasion pour toutes les personnes présentes de faire part de leurs expériences, de poser des questions et d’innover, ensemble. Les groupes citoyens apportent des connaissances précieuses, notamment sur les périodes de grande affluence dans le parc ou la langue dans laquelle les prospectus doivent être imprimés. Tandis que les artistes peuvent présenter leurs idées innovantes et apprendre ce qui importe le plus aux personnes qui fréquentent le parc tous les jours.

« Nous aidons les gens à établir des liens pour que tout le monde se sente à l’aise, écouté et respecté »

Ayesha Talreja, gestionnaire de projet à Ami·es des parcs.

Inspirer de nouveaux parcours artistiques

Pour Ayesha, l’un des aspects les plus passionnants d’Arts in the Parks est de voir comment cet événement incite les participant·es à explorer leur propre créativité.

Ana Cuciureanu en est un bon exemple : Ana s’est d’abord investie dans Arts in the Parks en tant que fondatrice de Friends of Parkway Forest Park, un groupe également soutenu par Ami·es des parcs via son programme Susciter le changement. Après avoir vu comment Arts in the Parks avait permis d’organiser des créations artistiques participatives dans son parc bien-aimé, Ana a décidé de créer son propre événement par l’intermédiaire de son collectif Splash on Earth. Pour ce faire, des artistes sensibles aux enjeux environnementaux, des conteurs et conteuses, ainsi que des résident·es du quartier ont créé des œuvres d’art publiques en utilisant de la peinture écologique fabriquée à partir de déchets alimentaires. Ana et son équipe organisent des événements dans le cadre d’Arts in the Parks depuis trois ans. Ils ont même créé une association à but non lucratif consacrée à l’action climatique innovante.

« Ana sait ce que collaborer veut dire. Elle a occupé les deux rôles : organisatrice communautaire et artiste. C’est grâce à cette perspective que nous pouvons créer des événements pertinents pour le public. »

Ayesha

D’autres, comme Christine Malec, ont emprunté un parcours semblable. Elle a d’abord participé à l’initiative InTO the Ravines organisée par les Ami·es des parcs avant de diriger aujourd’hui des programmes artistiques centrés sur l’accessibilité dans le cadre de Arts in the Parks. Son projet, Described Toronto, propose aux personnes malvoyantes des visites audio de la ville. Celles-ci sont souvent intégrées à un balado contenant des descriptions étayées de Toronto, de sa flore et de sa faune, de ses habitant·es et de sa culture.


Un groupe de personnes observant des plantes natives
Le balado Described Toronto propose une visite descriptive des jardins de Toronto.

Ces exemples nous rappellent qu’il existe une corrélation étroite entre l’espace public et l’art public. Lorsque les gens se sentent représentés dans les activités organisées dans leur parc, ils éprouvent souvent un plus grand sentiment de responsabilité vis-à-vis de leur quartier et, bien souvent, découvrent de nouvelles possibilités créatives. 

La créativité : un facteur d’attraction

Le programme de Arts in the Parks entend s’adresser à toutes et à tous. Qu’il s’agisse de tambours asiatiques ou de danse salsa, ces activités invitent les gens à bouger ensemble, sans oublier les événements plus tranquilles comme un conte raconté à l’ombre d’un arbre. Certains événements s’enracinent dans les traditions culturelles mêmes du quartier. D’autres introduisent des formes d’art nouvelles et inattendues, encore inédites dans ces quartiers. Quel que soit le support, la force de ce programme réside dans la manière de rassembler les gens et d’encourager des partenariats innovants à long terme entre les artistes et les résident·es.

Une femme asiatique jouant sur des tambours
Lancement de Arts in the Parks le 20 juin 2025. Crédit : Kat Rizza, Arts in the Parks Toronto

« Les artistes qui reviennent dans le programme d’une année à l’autre réfléchissent souvent à des façons de faire participer le public. Leur travail s’appuie sur des moyens innovants de recueillir l’opinion des résident·es et d’intégrer ces contributions dans leurs œuvres. »

Ayesha

Évidemment, il arrive que des défis se présentent : le programme change, les autorisations pour organiser l’événement prennent du temps, et toutes les collaborations ne se déroulent pas exactement comme prévu. Mais une grande attention accompagne chaque étape du processus. En cas de déplacement d’un événement, on s’assure que le parc d’origine puisse toujours recevoir une activité dédiée. L’intention reste d’honorer les relations avec les résident·es du quartier et de favoriser la participation.

À l’horizon

À l’approche du dixième anniversaire du programme, Arts in the Parks continue de croître en termes de portée et d’impact.

Nous soutenons avec fierté cette initiative qui favorise la joie, le lien social et les opportunités dans différents quartiers de Toronto. Elle accompagne aussi bien les artistes dans la création de liens forts avec le public que les groupes citoyens mobilisés autour d’un parc dans l’exploration de leur créativité.

Pour en savoir plus sur Arts in the Parks et trouver d’autres événements près de chez vous cet été, visitez artsintheparksto.org

Deux femmes se tenant devant une table Park People
Cindy et Ayesha au lancement d’Arts in the Parks 2023.


Notez-les dans votre calendrier! Voici quelques recommandations de Cindy et Ayesha pour la saison 2025 de Arts in the Parks:

From Weeds We Grow 

12 et 13 juillet, 9 août, 6 septembre 2025, 13 h 00 – 16 h 00 | parc Rowntree Mills

Explorant la corrélation entre nature, arts participatifs et bien-être, ce programme d’art public proposera des ateliers d’artisanat et d’exploration corporelle. Ils seront dirigés par STEPS Public Art et des intervenant·es locaux et autochtones, pour se reconnecter à la terre et à la rivière Humber. En savoir plus*.

Modal Music in the Park 

16 et 23 août 2025, 12 h 30 – 13 h 30 | parc R.V. Burgess 

Appréciez la musique du Moyen-Orient, de la Méditerranée, de l’Asie du Sud, et bien plus encore! Quatre groupes musicaux interpréteront de la musique modale, un système musical vieux de plusieurs siècles pratiqué par de nombreuses cultures, avec des interprétations contemporaines et de nouvelles compositions. En savoir plus*.

The Description-Rich Story Hour

27 septembre 2025, 14 h 00 – 15 h 30 | parc Lee Lifeson Art

Les artistes raconteront des histoires originales inspirées par le territoire et les œuvres d’art publiques du parc Lee Lifeson Art, en utilisant un langage descriptif et inclusif, accessible à un auditoire aveugle et malvoyant. Le public fera également l’expérience d’une visite tactile des œuvres d’art et des modèles tactiles en 3D du parc. Cet événement sera enregistré en direct et diffusé dans le balado Described Toronto. En savoir plus*.

Le climat du Canada se réchauffant deux fois plus vite que celui de la planète, les résident·es doivent se préparer à faire face aux vagues de chaleur. Malheureusement, la température, la durée et la fréquence des épisodes de chaleur vont augmenter, ce qui n’annonce rien de bon pour nos villes. En raison des îlots de chaleur urbains – un phénomène qui se produit dans les zones métropolitaines où les températures grimpent davantage que dans les zones périphériques à cause notamment du manque de verdure et de la chaleur résiduelle liée à la densité démographique – les citadin·es doivent s’attendre à ressentir les fortes chaleurs plus que les autres. 

Étant donné la situation, nous devrions chercher à l’heure actuelle à mettre en place des solutions dans nos villes, en particulier dans nos parcs. Les espaces naturels, comme les parcs, atténuent les îlots de chaleur urbains en créant des microclimats plus frais* qui nous protègent de la chaleur étouffante. 

Dans ce document vous trouverez des conseils pour vous aider à organiser un événement dans un parc près de chez vous en période de canicule. 

Qui a le droit de se rafraîchir?

Des recherches récentes révèlent que les quartiers racialisés et à faible revenu au Canada disposent souvent de moins d’espaces verts de qualité que les quartiers plus aisés majoritairement blancs. Ces communautés sont également davantage exposées aux îlots de chaleur urbains. Même le trajet pour se rendre jusqu’à un parc peut être jalonné d’obstacles inattendus. 

Lorsque l’accès aux parcs est limité, se rafraîchir pendant l’été devient une question d’équité en santé. Ce manque d’infrastructures expose davantage les populations déjà marginalisées à des risques accrus.

Source : Melanin Skate Crew – parc McCowan, à Toronto

Conseils et astuces pour vous protéger de la chaleur

Voici quelques consignes à retenir pour l’organisation de votre événement en plein air en cas de forte chaleur : 

  • Organisez vos activités en plein air de préférence avant 10 heures et après 16 heures, lorsque les rayons UV sont plus faibles. Pendant les heures les plus chaudes de la journée, choisissez un endroit climatisé, comme une bibliothèque ou un centre communautaire. 
  • Veillez à prévoir des zones abritées (sous les arbres ou une tente, par ex.) pour que les participant·es puissent s’abriter du soleil. 
  • Demandez aux participant·es de porter des vêtements clairs, amples et fins ! Vous pourriez fournir ou demander aux animateur·trices d’apporter des chapeaux à larges bords, de la crème solaire, des lunettes de soleil et des parapluies/ombrelles.
  • Évitez que les gens prennent des coups de soleil, car ils compromettent la capacité du corps à se refroidir. Recommandez aux participant·es de réappliquer de la crème solaire avec un FPS de 30 ou plus toutes les deux heures. 
  • Renseignez-vous sur l’humidex en consultant les prévisions météorologiques afin de prévoir la température vraiment ressentie. 
  • Gérez les déchets de manière responsable. Le personnel des parcs déplore souvent devoir nettoyer de grandes quantités de déchets, alors n’oubliez pas de nettoyer derrière vous après avoir profité des espaces verts. 

N’oubliez pas de prévoir des collations et des boissons

Proposer des collations et des boissons rafraîchissantes permet aux participant·es de rester de bonne humeur, en forme et bien hydraté·es. Lorsque vous élaborez votre menu, voici quelques considérations à garder en tête : 

  • Prévoyez une borne d’hydratation avec de l’eau, des boissons énergétiques et d’autres boissons.
    • Rappelez aux participant·es de ne pas attendre d’avoir soif pour boire une gorgée d’eau ! Les autorités sanitaires recommandent de boire entre six et huit verres d’eau par jour. 
    • Boire deux à quatre verres d’eau toutes les heures en cas d’exercice ou de travail pénible dans la chaleur.
    • Apportez des fruits et légumes à forte teneur en eau, comme des oranges et des tomates, qui peuvent constituer une source d’hydratation supplémentaire. 
  • Organisez l’événement près de la fontaine à eau d’un parc pour offrir une source d’eau potable illimitée. Veillez toutefois à ce que les autres usager·es du parc puissent également accéder à la fontaine. Vous trouverez ci-dessous des cartes indiquant l’emplacement des fontaines d’eau. 
  • Essayez de limiter la consommation d’alcool. L’alcool peut être très déshydratant et, associé à une chaleur extrême, il peut augmenter le risque de déshydratation et de malaises liés à la chaleur. Si des boissons alcoolisées sont proposées, opter pour des boissons à faible teneur en alcool, comme de la bière légère et du cidre. 
  • N’oubliez pas que la transpiration peut engendrer une perte d’électrolytes. Si votre événement dure plus d’une heure, pensez à fournir des collations contenant des minéraux, comme du magnésium et du potassium, ou des boissons énergétiques pour permettre aux participant·es de reprendre des forces. 
  • Veillez à ce que les repas et les collations soient conservés à la bonne température afin de prévenir les maladies d’origine alimentaire et éviter que les aliments ne se gâtent rapidement sous l’effet de la chaleur. Consultez le site web du Gouvernement du Canada sur la salubrité des aliments pour savoir comment manipuler correctement et en toute sécurité les denrées alimentaires. 

A group at an event on a sunny day
Source : Ami·es des parcs – parc Ross, Vancouver

Surveillez les signes de malaises liés à la chaleur

Les épisodes de canicule peuvent aussi provoquer des malaises liés à la chaleur, lorsque le corps se réchauffe plus vite qu’il ne peut se refroidir. Heureusement, ces maladies peuvent être évitées, mais il faut néanmoins prendre le temps de s’informer et de s’y préparer. 

  • Familiarisez-vous avec les symptômes de l’épuisement par la chaleur et du coup de chaleur, et faites preuve de vigilance. Surveillez régulièrement l’état des enfants, des personnes souffrant de maladies chroniques et des personnes âgées, car ils peuvent être plus vulnérables. Voici une affiche du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail ainsi qu’un lien de la Croix-Rouge canadienne. 
  • N’oubliez pas de garder aussi un œil sur vos bénévoles, votre personnel et les organisateur·trices de l’événement pour vous assurer qu’ils font suffisamment de pauses, ne font pas de surchauffe et qu’ils s’hydratent correctement. N’oubliez pas non plus de vous réserver un peu de temps pour vous ! 
  • Prévoyez un plan d’urgence médicale comprenant un accès à l’assistance médicale et à des zones ombragées ainsi qu’à des espaces frais en intérieur et à proximité. Voir les liens ci-dessous. 
  • Prévoyez un plan d’urgence en cas de pollution de l’air à cause des feux de forêt ou en cas de canicule. Vous devrez peut-être vous adapter à la situation et déplacer l’événement à l’intérieur, le reporter, voire l’annuler. 
  • Apportez le matériel nécessaire pour prendre en charge les personnes souffrant d’épuisement dû à la chaleur, comme une glacière remplie de bouteilles d’eau fraîche, des brumisateurs d’eau, et du gel rafraîchissant ou des poches de glace. 
  • Pour en savoir plus, consultez les guides sur les malaises liés à la chaleur créés par les gouvernements du Québec, de l’Ontario ou de la C.-B.

Ressources municipales et nationales : 

Avant l’événement, consultez les prévisions et les avis météorologiques dans votre municipalité. Songez à vous familiariser avec l’endroit de l’événement pour déterminer où se trouvent les infrastructures essentielles au sein du parc. Voici quelques ressources pour vous aider à planifier votre activité : 

Vancouver

  • Site Internet* pour voir où se trouvent les brumisateurs, les lieux d’accueil climatisés, etc. 
  • Carte* des fontaines d’eau, des bornes de lavage des mains et des brumisateurs

Toronto

  • Carte* des toilettes et des points d’eau potable 
  • Carte* avec des critères de recherche en fonction des infrastructures disponibles (fontaine, piscine, centre communautaire, etc.)

Montréal 

  • Carte des brumisateurs, des points de rafraîchissement, etc. 

À l’échelle nationale 

  • Pour obtenir des alertes météorologiques publiques d’Environnement Canada, consultez ce lien
  • Pour obtenir des alertes et avis météorologiques, consultez le site web d’Alertable. 

En 2025, 72 groupes citoyens et organisations à travers le pays reçoivent une bourse TD Ami·es des parcs. Grâce à des événements créatifs, inclusifs et axés sur l’environnement, ils et elles rassembleront les habitant·es de leur quartier dans les parcs et des espaces verts à proximité.

Ces initiatives témoignent de la force des actions locales pour cultiver un lien vivant entre nature et communauté, d’un océan à l’autre.

Organisations en Alberta

Edmonton

Operation Fruit Rescue Edmonton (OFRE)

Sinkunia Community Development Organisation

Strathearn Community League

Windsor Park Community League

Calgary

Pamir Canadian Multiculturalism Council

Skatelife Calgary

Spectrum Promising Association

Springboard Performance Society

Organisations en British Columbia

Grand Vancouver

Birding Buddies

Briarpatch Community Garden

East Richmond Community Association

Everett Crowley Park Committee

Free the Fern Stewardship Society

La Boussole centre communautaire société

Ladybug Community Garden

Middle Eastern Support Women Group

Native Bee Society of British Columbia

Pollinating Butterflyway Urban Gardens

RedRoadRecovery

The Sustainable Act

WESN in the Park

Wild with Nature

Kelowna 

Kelowna Chinese United Association

Saanich

Accessible Nature Wellness Park Group

Swan Lake Nature Sanctuary

Organisations au Manitoba

Winnipeg

ArtBeat Studio Inc

Kapabamayak Achaak Healing Forest Winnipeg

Seniors for Climate Mb

Winnipeg Ta’alim Community

Organisations en Nouvelle-Écosse

Halifax

Gale Force Theatre

Healing Buddha Hermitage

North End Community Garden

The Monthly Cycle

Organisations en Ontario

Grand Toronto 

Charlie’s Free Wheel

Children’s Creative Village

Friends of Marita Payne Park

Friends of Tom Riley Park

Georgina Island First Nation 

Humber River Lodge Volunteer Group 

Lovers of Planet Earth 

Our Space

Queer Forest Club

Sweet Grass Roots Collective

The Forgiveness Project 

Ysabel Project

Guelph

Two Rivers Neighbourhood Group

Hamilton

Pamoja

Kitchener

Weaving Community Connections in Civic Centre Kitchener 

Ottawa

Jane’s Walk Ottawa-Gatineau

Neighbours of Meadowvale Park 

Ottawa Stewardship Council-KN Regens

Women of Colour Remake Wellness

Thunder Bay

Age BIG

Waterloo

Green Harmony Collective 

MacGregor-Albert Community Association

Organisations au Québec

Grand Montréal

Action-vert 

Atelier Tlachiuak

Coalition des ami·es du parc Jarry (CAP Jarry)

Innovation Youth

La Grande Tablée de Terrasse-Vaudreuil

La Planète s’invite au Parlement

Mossy Society

Parc Nature MHM

Parcours Âme

Ruelle des Décou-verte

Ruelle Esperanza Verde

Westhaven Community Center

Gatineau

Chez les Simone, tiers-lieu

Horti-cité

Ville de Québec

Club L’Aval

R.A.F.A.L.: Ressources Actions Familles au Lac St-Charles

Organisations au Saskatchewan

Saskatoon

Saskatoon Climate Hub

Instagram et TikTok constituent d’excellentes plateformes pour établir une communauté virtuelle, faire connaître vos événements et mettre en avant la beauté et l’énergie des espaces verts de votre quartier. Voici quelques conseils pour vous lancer.

Choisissez votre style de communication


Pas besoin de devenir la prochaine sensation sur Internet. Sur les réseaux sociaux, ce qui touche le plus les gens est un contenu authentique. Diffusez des informations qui vous plaisent, vous intéressent et vous inspirent. Il est fort à parier que les autres partageront votre sentiment.

Pensez au genre de messages qui vous représente le plus, vous et votre travail. Si rassembler les gens est important pour votre groupe (organiser des pique-niques de quartier, des soirées cinéma en plein air ou des rencontres entre bénévoles), optez pour un style léger et basé sur l’humour pour vos messages. Parlez surtout des gens qui soutiennent votre groupe pour attirer davantage de bénévoles et un plus grand public pour vos événements. Si la préservation de l’environnement (protection de la faune, plantation d’espèces végétales indigènes ou collecte de déchets dans les parcs) est importante pour votre groupe, optez alors pour un contenu plus éducatif. Ceci éveillera la curiosité de votre public et les incitera à faire leur part pour l’environnement.

Quel que soit votre style, efforcez-vous de conserver un ton et un langage cohérents. Pour ce faire, songez à confier la création du contenu de vos réseaux sociaux à une personne ou une équipe de confiance qui comprend la personnalité et les objectifs de votre groupe. Vous pourriez aussi envisager de rédiger un bref document présentant quelques directives : les mots-clics à utiliser, la manière de décrire votre groupe, le langage et les émojis adéquats, et la manière de répondre aux commentaires ou aux messages. Cela permettrait aux bénévoles de participer plus facilement à vos activités et d’améliorer la perception et la visibilité de votre groupe sur Internet.

Trouvez votre inspiration


Passez du temps sur Instagram et TikTok pour voir les contenus les plus populaires dans votre domaine. Réfléchissez aussi au type de photos ou de vidéos que votre groupe pourrait recréer en y ajoutant sa touche personnelle.

Si votre groupe est plus intéressé par les vidéos, regardez des vidéos courtes [Reels en anglais] sur Instagram et TikTok. Si vous préférez les photos, alors consultez le flux d’Instagram. Pour trouver le contenu le plus pertinent, faites une recherche avec des mots-clics comme #NatureUrbaine, #LeNomDeVotreVille (ex. #Montreal ou #MTL), ou des mots-clics en lien avec votre quartier ou un parc près de chez vous.

Vous réaliserez rapidement que vous n’avez pas besoin d’équipements sophistiqués, juste un téléphone intelligent et peut-être un logiciel d’édition gratuit sur Internet. Voici quelques idées supplémentaires pour vous inspirer : 

  • Des vidéos courtes sur TikTok ou des Reels sur Instagram montrant le travail en coulisses de vos événements.
  • Des vidéos accélérées (montrant l’organisation d’un pique-nique de quartier ou l’élimination des plantes envahissantes).
  • Du contenu éducatif avec un message accrocheur, comme « les 3 plantes indigènes à garder à l’œil ce printemps » ou « l’histoire surprenante de [nom du parc]. »
  • Un portrait d’un ou une bénévole ou d’une personne participant à votre événement. Filmer une brève entrevue avec des membres du public en leur demandant ce qu’ils apprécient le plus dans le parc de leur quartier.
  • Créer un diaporama de photos présentant un événement récent.
  • Rédiger un article avec un sondage ou des questions pour mobiliser votre auditoire.

Développez votre réseau


Les réseaux sociaux sont faits pour… socialiser ! Vos publications sur TikTok et Instagram auront le plus de succès si vous créez une communauté virtuelle plutôt que si vous diffusez des messages dans le vide. Après avoir créé votre profil et publié plusieurs fois du contenu, songez à solliciter les parties prenantes suivantes :

  • Les chefs de file dans votre ville : personnalités, publications et organisations qui manifestent un intérêt particulier pour votre ville.
  • Les organisations actives dans votre quartier : organismes à but non lucratif, associations de résidentes et résidents, et associations d’amélioration des affaires
  • Les personnes d’influence : Voyez si votre conseiller ou conseillère municipal·e ou d’autres responsables politiques locaux ont un compte Instagram. De plus, demandez aux bénévoles de votre groupe ou aux personnes qui fréquentent vos événements dans les parcs s’ils ont un compte Instagram.
  • Les groupes niches : Ce qui rend les villes si dynamiques, c’est la capacité des groupes de niche à y atteindre une masse critique et à faire entendre leur voix. Étudiez votre parc et identifiez les atouts qui pourraient intéresser ces groupes. Y a-t-il de magnifiques graffitis ? Cherchez ensuite des photographes se spécialisant dans les arts de rue dans votre ville. Y a-t-il une aire de jeux naturelle ? Cherchez des personnes se passionnant pour l’éducation en plein air.

Prenez l’habitude de reconnaître les efforts des autres et complimentez-les. Des commentaires comme « magnifique photo » ou « ça a l’air d’avoir été un super événement ! » sont toujours appréciés (et pourraient vous permettre d’accroître votre auditoire).

Faites preuve de régularité et entretenez les liens


TikTok et Instagram ont tendance à mettre en avant les comptes les plus actifs. Alors, n’oubliez pas de publier régulièrement du contenu. La création de contenu ne doit pas nécessairement être un travail à temps plein; publier un message par semaine suffit !

Pour garder le rythme plus facilement, songez à créer un calendrier pour la publication de votre contenu. Ajoutez-y les activités à venir de votre groupe et déterminez quel contenu publier avant et après celles-ci. Vous pouvez aussi tirer parti de dates spéciales, comme la Journée de la Terre ou la Journée internationale de la femme, pour publier du contenu pertinent. Enfin, pensez à planifier des publications régulières sur des thèmes comme : « la ou le bénévole du mois/de la semaine » ou #JeudiNostalgie [Throwback Thursday en anglais]. Ceci vous permettra de remettre en avant des événements antérieurs, de faire connaître l’histoire d’un parc ou de célébrer votre quartier quand vous n’organisez pas d’événement.

Dans toutes vos publications, n’oubliez pas d’utiliser les mots-clics pertinents pour que votre contenu soit visible par le maximum de personnes. En voici quelques exemples : #ParcsUrbains, #NatureUrbaine, #EspacesVerts, #ParcsDeQuartier, #ParcsPublics #NaturePourTous, #AmiEsDesParcs. Identifiez le nom de votre ville, de votre quartier ou d’une organisation partenaire pour diffuser votre message auprès du plus large public.

Maintenant que vous avez lu tous ces conseils, vous êtes prêt·e à créer un contenu accrocheur ! Et n’oubliez pas de nous identifier à l’aide du mot-clic #AmiEsDesParcs pour que nous puissions voir vos fantastiques créations.

Une image vaut vraiment mille mots. En prenant des photos des activités réalisées par votre groupe, vous pourrez susciter l’intérêt des bénévoles, établir votre présence sur les réseaux sociaux, attirer l’attention des médias et rendre vos affiches plus attractives. 

Vous n’avez pas de compétences professionnelles en photographie ? Pas de problème ! Vous trouverez ci-dessous quelques conseils faciles pour prendre d’excellentes photos avec votre téléphone. 

Préparez-vous, visez, analysez


Avant de sortir votre appareil photo, posez-vous cette question : quelle histoire souhaitez-vous raconter à travers votre photo ? Vous voulez montrer la beauté naturelle de votre parc, le sentiment de cohésion sociale ou l’atmosphère plaisante d’un événement ?

En réfléchissant à l’histoire que vous voulez raconter, établissez une liste d’images que vous souhaitez capturer. Par exemple, si votre but est d’attirer des bénévoles pour soutenir votre groupe, votre photo devrait montrer l’expérience d’un ou d’une bénévole. Votre liste d’images pourrait comprendre des photos montrant par exemple des bénévoles participant à des activités pratiques dans un parc ou discutant avec des personnes du voisinage.

Suivre votre liste d’images est important, mais n’oubliez pas non plus de laisser la porte ouverte pour les surprises ! La présence de votre conseiller ou conseillère municipal·e à votre événement serait une occasion idéale pour prendre une photo en sa compagnie afin de l’envoyer ensuite à votre journal local!

Demandez la permission


Avant de prendre une photo sur laquelle figure des gens, n’oubliez pas de leur demander leur consentement, surtout si ces images seront rendues publiques. Une simple question verbale est généralement suffisante : « Bonjour, seriez-vous d’accord pour que je prenne votre photo pour les réseaux sociaux de notre groupe svp ? » Pour les enfants, demandez d’abord aux parents ou à la personne responsable. Évitez aussi de prendre une photo identifiant l’enfant sans avoir obtenu une approbation claire au préalable.

Si vous organisez un événement, songez à indiquer aux gens, notamment avec un panneau présent à l’entrée, que des photos seront prises. Donnez-leur la possibilité de refuser d’être pris en photo (en portant un autocollant ou un bracelet).

Le pouvoir d’attraction

C’est dans la nature humaine : nos yeux sont naturellement attirés par des images montrant le visage d’autres personnes. À moins que le but de votre contenu soit uniquement de mettre en avant la faune locale, n’oubliez pas de montrer autant que possible comment vos activités dans les parcs permettent aux gens de créer des liens.

Les photos montrant clairement les yeux des personnes sont plus susceptibles de retenir l’attention. Alors ne manquez pas de les utiliser dans toutes vos communications (réseaux sociaux, affiches, etc.).

Montrez les personnes au naturel


Lorsque les gens n’ont pas l’habitude d’être pris en photo, leur demander de poser devant votre appareil photo peut les mettre mal à l’aise. Au lieu de leur dire « Souriez ! », songez à leur donner des indications spécifiques, comme : « Souriez comme le chien que nous avons vu sur le chemin », ou « Pensez à votre ami·e bénévole ». Des instructions inattendues peuvent donner lieu à des réactions authentiques.

Une autre bonne manière de mettre les gens à l’aise est de leur montrer des photos que vous avez prises précédemment. S’ils aiment ce qu’ils voient, ils auront alors davantage confiance. Sinon, vous pouvez ajuster le tir ensemble.

Photos spontanées


En demandant aux gens de poser pour vous, vous aurez l’assurance que vos attentes seront satisfaites. Toutefois, vous courrez aussi le risque que votre photo donne l’impression d’une mise en scène. Pour traduire l’esprit de votre groupe ou de votre événement de la manière la plus naturelle possible, pensez à prendre plusieurs photos sur le vif. Celles et ceux qui regardent vos photos auront ainsi la sensation de faire partie de l’action!

Faites en sorte de photographier les gens pendant qu’ils sont occupés à une activité, comme de parler à une personne, de ramasser des déchets dans le parc, etc.

Travaillez votre composition


Les photographes qui débutent ont souvent tendance à placer leur sujet en plein milieu de la photo. Bien qu’il puisse s’agir d’un choix stylistique intéressant, nous vous recommandons d’utiliser la règle des tiers.

Celle-ci consiste à placer le sujet (une personne, un bouquet de fleurs, un animal, etc.) sur le côté droit ou le côté gauche de la photo. De même pour la ligne d’horizon : au lieu de la placer en plein milieu de l’image, faites en sorte que le ciel n’occupe qu’un tiers de la photo.

Changez de perspective


Souvenez-vous que votre appareil photo représente votre point de vue. Si vous prenez une photo en vous tenant debout normalement et en tenant l’appareil proche de votre visage, la personne qui regarde la photo prise ainsi aura la même perspective que vous, une perspective qui est souvent la même.

Pour rendre la scène plus captivante, essayez de changer de point de vue. Baissez-vous, grimpez sur une pierre ou sur un banc, ou montez sur un talus pour être en surplomb par rapport à votre sujet. Ces techniques peuvent donner un sentiment de profondeur à votre image et faire ressortir l’arrière-plan de votre photo.

Misez sur la lumière


Les meilleures photos optimisent la lumière existante pour éclairer le visage des protagonistes ou mettre en valeur leurs traits. Utilisez autant que possible la lumière naturelle et prenez toujours vos photos dos à la lumière et non en face.

La lumière du soleil est une excellente source de lumière naturelle. Toutefois, les rayons directs du soleil peuvent aussi diffuser une lumière trop intense et créer des ombres, surtout en plein milieu de l’après-midi. Pendant une journée très ensoleillée, faites votre possible pour prendre des photos à l’abri du soleil afin d’adoucir les zones d’ombre.

On appelle l’heure après le lever du soleil et l’heure avant le coucher du soleil les « heures dorées ». C’est pendant ces périodes de la journée que le soleil est le plus bas dans le ciel et qu’il diffuse une magnifique lumière douce. Si vous décidez de profiter des « heures dorées », rappelez-vous que la lumière change très rapidement. C’est pourquoi veillez à tenir compte du temps d’installation pour tirer pleinement parti de cette période.

Corrigez et retouchez vos photos


Vous avez pris de superbes photos, mais l’exposition n’est pas idéale ? Pas de souci ! Vous n’avez pas besoin de logiciels sophistiqués pour créer une photo captivante. Pensez à utiliser des programmes gratuits comme Canva pour redimensionner ou éclaircir votre photo et ajouter du texte ou des filtres à partir de votre téléphone ou de votre ordinateur. 

Après votre événement, choisissez quelques-unes de vos meilleures photos et consacrez-leur quelques minutes pour corriger l’exposition, redresser la ligne d’horizon ou ajouter le nom de votre groupe et de votre événement. Ne vous compliquez pas la vie : le but est d’améliorer votre photo, mais pas d’y passer des heures ! 

Trouver des bénévoles ne doit pas nécessairement être un parcours du combattant. En consacrant quelques efforts et un peu de temps, vous parviendrez à créer une excellente expérience pour vos bénévoles, et les encouragerez à revenir.

Doug Bennet a passé des années à établir et cultiver un réseau de bénévoles actifs pour le groupe citoyen Friends of Sorauren Park*. Voici quelques-uns de ses principaux conseils pour mobiliser et enthousiasmer votre réseau de bénévoles et les aider à consolider leurs liens.

Prioriser le recrutement constant de bénévoles


Dès le début de sa collaboration avec Friends of Sorauren Park, Doug a remarqué que les activités de recrutement des bénévoles étaient toujours en bas de la liste des priorités. Pour y remédier, les membres du groupe ont commencé à consacrer des réunions entières à l’établissement de stratégies pour le recrutement et la mobilisation des bénévoles.

Prioriser cette activité leur a permis de constituer et de fidéliser une équipe de bénévoles solide et diversifiée. Aujourd’hui, celle-ci est suffisamment importante pour soutenir des événements d’ampleur dans les parcs sans épuiser les membres du groupe.

Voici quelques questions à vous poser pour organiser une réunion visant à établir une stratégie de recrutement des bénévoles :

Quelles personnes souhaitons-nous attirer?

Quel profil idéal recherchons-nous chez les bénévoles? Quels compétences, intérêts ou vécus personnels constitueraient des atouts? Y a-t-il des personnes dans notre quartier ou notre réseau qui aimeraient beaucoup nous aider, mais n’ont pas été sollicitées? Existe-t-il des obstacles pouvant empêcher les gens de s’investir (garde d’enfants, accessibilité, style de communication)? Si oui, comment pourrions-nous réduire ces obstacles? Quel engagement de temps demandons-nous, et comment pouvons-nous inclure des gens ayant moins de temps?

Comment les trouver?

Où les potentielles nouvelles recrues passent-elles leur temps (que ce soit en ligne ou en personne)? Comment pouvons-nous y assurer notre visibilité? Quels articles, images ou messages pourraient attirer leur attention et les inciter à s’investir?

Comment créer un environnement où les bénévoles se sentent bien accueilli·es et trouvent leur engagement enrichissant?

Comment communiquer de façon claire aux bénévoles ce qui les attend et comment s’investir? Comment instaurer un climat de confiance et un sentiment de cohésion dès le départ? Comment demander aux bénévoles de nous faire part de leur avis et de leurs idées pour améliorer leur expérience de bénévolat?

Faciliter la vie des personnes souhaitant rejoindre votre équipe


Maintenant que vous avez déterminé le genre de personnes que vous recherchez et le travail qu’elles réaliseront, commencez à planifier les différentes étapes du recrutement. 

Songez aux endroits déjà fréquentés par les résidentes et résidents (panneaux d’affichage de quartier, groupes locaux dans les réseaux sociaux, marchés fermiers, bibliothèques ou événements dans un parc). Diffusez-y une annonce spécifique et amicale invitant les gens à rejoindre votre groupe. Utilisez des photos et témoignages pour montrer à quoi ressemble une expérience de bénévolat de manière à ce que les personnes intéressées puissent se l’imaginer. Indiquez la marche à suivre, comme de s’inscrire à votre bulletin d’information ou de participer à votre prochaine réunion. Efforcez-vous de permettre aux personnes intéressées de prendre contact avec votre groupe facilement et de plusieurs manières.

N’hésitez pas à essayer diverses approches en fonction de votre quartier, de vos capacités et des outils technologiques dont vous disposez. Par exemple, le groupe Friends of Sorauren Park a commencé par créer un tableau d’affichage pour les bénévoles, mais s’est rendu compte par la suite que celui-ci attirait peu l’attention. À la place, les membres du groupe ont donc opté pour un bref formulaire d’inscription et ont ensuite remarqué un intérêt accru.

Faire en sorte que les bénévoles aient une bonne première impression

La première impression est toujours la plus marquante. Des présentations chaleureuses en personne, un simple courriel d’orientation ou une invitation à une réunion de planification informelle peuvent s’avérer déterminants pour une personne songeant à offrir de son temps à votre groupe. Montrer ce à quoi elle peut s’attendre peut aussi l’aider à s’investir et à avoir le sentiment de faire partie de l’équipe.

Pour favoriser leur accueil dans les meilleures conditions, songez à créer un Programme de soutien pour les bénévoles. À cet égard, Doug et son groupe ont constaté à quel point l’accueil et l’encadrement des nouvelles recrues par les bénévoles plus chevronnés avaient été eu un impact positif. En effet, ces « ambassadeurs et ambassadrices » peuvent répondre aux questions, partager leurs connaissances et favoriser une bonne première expérience pour celles-ci.

Encourager la cohésion et un sentiment d’appartenance

Au fil du temps, Doug a remarqué que les bénévoles ayant un meilleur sentiment d’intégration sociale dans le groupe étaient les personnes les plus susceptibles de continuer à s’investir. Permettre aux bénévoles de socialiser peut donner une dimension plus significative à leur travail de bénévolat. Pour ce faire, les membres du groupe pourraient organiser un repas partagé, prendre une photo de groupe pendant un événement ou créer un fil de discussion en ligne pour permettre aux bénévoles de partager leurs idées et rester en contact.

Soutenir l’émergence des leaders


À mesure que votre groupe se développe, il se peut que des bénévoles souhaitent assumer plus de responsabilités. Il est utile d’anticiper les choses et d’encourager leur évolution en leur permettant d’acquérir de nouvelles compétences ainsi qu’une plus grande confiance au fil du temps. Organiser des ateliers, des formations ou des séances d’encadrement informelles pourrait accroître le sentiment d’appréciation et de soutien des bénévoles.

Doug a d’ailleurs vu ces initiatives à l’œuvre dans son propre groupe. Lorsqu’il s’est retiré de son poste de président, Joël Campbell, un bénévole de longue date, était prêt à reprendre les rênes. Pendant plusieurs années, Joël avait dirigé le programme « Adopt-A-Park-Tree », ce qui lui avait permis d’acquérir de l’expérience et d’établir des liens de confiance avec le groupe. Grâce à cela, la transition s’est déroulée en douceur et naturellement pour Joël et toute l’équipe. 

Gardez en ligne de mire les personnes qui pourraient reprendre le flambeau au moment où les responsables actuellement en poste quitteront leur fonction est une bonne pratique. Veiller à ce qu’elles soient outillées pour le faire en toute confiance en est une autre.

Faire preuve de reconnaissance


On ne remercie jamais assez les bénévoles. Doug et son groupe se font un point d’honneur de témoigner leur reconnaissance aux bénévoles dans leurs communications. Ils ont également fait équipe avec un commanditaire local pour organiser des événements d’appréciation.

Les marques de reconnaissance peuvent varier en fonction de la taille de votre groupe. Si vous n’êtes pas en mesure d’organiser un événement à cette fin, envisagez de publier des photos de vos bénévoles sur les réseaux sociaux, d’ajouter certaines de leurs citations dans votre bulletin d’information ou de créer une petite illustration montrant les retombées de leur travail.

Les marques de reconnaissance permettent de valoriser les bénévoles et rappellent à tout le monde que leur temps et leurs efforts comptent.

Merci à Doug du groupe Friends of Sorauren Park de nous avoir fait part de son expérience issue de nombreuses années de travail fructueux aux côtés des bénévoles! 

Et si vos citrouilles sculptées trouvaient une seconde vie après Halloween ?

Généralement organisées le lendemain d’Halloween, les parades de citrouilles rassemblent le voisinage pour illuminer les rues et les parcs dans une ambiance festive. Entre tradition canadienne et engagement écologique, ces événements gratuits allient créativité, convivialité et compostage, dans un décor idéal pour de superbes photos.

Saviez-vous que les parades de citrouilles sont une tradition canadienne ? En 2004, Friends of Sorauren park* à Toronto ont lancé la tendance en invitant les résident·es du quartier à exposer leurs créations dans le parc. D’une centaine de citrouilles à plus de 3 000, la parade a pris de l’ampleur et s’est désormais imposées comme une tradition en Amérique du Nord. 

Et pourquoi pas chez vous ? Imaginez votre quartier scintiller sous la lueur des lanternes… Voici un guide pas à pas pour organiser votre propre parade de citrouilles et en faire un événement inoubliable.

Trouvez le parcours parfait

Parcourez votre quartier avec votre groupe communautaire pour repérer l’itinéraire idéal. Prévoyez un trajet modifiable en fonction du nombre de citrouilles et assurez-vous qu’il soit accessible aux poussettes et fauteuils roulants. Explorez des façons d’exposer les citrouilles à différentes hauteurs pour une visibilité optimale.

Réglez les formalités

Un permis est souvent exigé pour ce type de rassemblement, alors mieux vaut vérifier avant d’organiser votre parade. À Toronto, il existe même un permis spécial* pour les parades de citrouilles, qui facilite et rend le compostage abordable. Renseignez-vous auprès de votre municipalité ou de votre service des parcs pour savoir si un permis ou une assurance spéciale est nécessaire. 

Faites passer le mot

Pour une promotion efficace (et gratuite), partagez votre événement sur les réseaux sociaux, contactez les centres communautaires, écoles, commerces du coin ainsi que votre conseiller municipal pour qu’ils diffusent l’info par le biais de leurs infolettres, babillards et plateformes sociales. 

Faites connaître la parade en mettant des affiches dans les endroits clés comme les cafés, bibliothèques et épiceries, et en distribuant des dépliants lors d’événements locaux. Contactez les médias locaux—journaux, stations de radio, blogs—pour qu’ils ajoutent l’événement à leurs calendriers. 

Enfin, encouragez votre communauté à promouvoir votre événement en taguant des ami·es ou en partageant des photos de leurs citrouilles en préparation pour la grande soirée. Plus les résident·es se sentiront impliqué·es, plus l’enthousiasme et la participation seront au rendez-vous!

People watching aligned carved pumpkins and lighten in the dark at night
Parade de citrouilles, parc Sorauren, Toronto. Crédit: Friends of Sorauren Park

Mobilisez des bénévoles

Quelques coups de main seront essentiels pour assurer le bon déroulement du défilé. Demandez à quelques bénévoles d’arriver en avance pour préparer le parcours et aider les gens à installer leurs citrouilles. Ne soyez pas surpris si les premières citrouilles arrivent plus tôt que prévu, la sortie des classes étant souvent privilégiée par certains·es. Les spécialistes des groupes citoyens recommandent d’être sur place dès 15 h 30.

Les bénévoles peuvent aussi distribuer des bougies et allumer (ou rallumer) les citrouilles tout au long de la soirée. Enfin, prévoyez une table où des bénévoles pourront recueillir les inscriptions pour votre infolettre et recruter des volontaires pour la parade de l’année prochaine.

Laissez le parc propre

Que vous prévoyez de nettoyer le parc le soir ou le lendemain matin le ménage, une équipe de bénévoles munie de brouettes et de chariots facilitera le transport des citrouilles vers les sites de compostage. Certaines villes, comme Toronto, fournissent des bacs de compost spéciaux. Vérifiez si votre municipalité offre ce service. Assurez-vous d’informer tout le monde sur quoi apporter et à quelle heure se rassembler. 

Autres Astuces

  • Défi nettoyage : Rendez le nettoyage ludique en formant des équipes et en organisant une compétition de lancer de citrouilles. Attribuez des points pour la présentation, la précision et la rapidité. Le prix ? Le droit de se vanter et des rires garantis !
  • Musique et lumières : La magie des parades de citrouilles réside dans leur simplicité, mais une ambiance musicale et un éclairage bien placé peuvent les rendre encore plus spectaculaires ! 
  • Boissons et collations : Rien de mieux qu’une boisson chaude pour créer une ambiance réconfortante lors d’une soirée fraîche. Pensez à offrir un chocolat chaud, du café ou du cidre à vos bénévoles et au public. Vérifiez les règlements municipaux concernant la consommation de boissons alcoolisées dans les parcs.
  • Impliquez la communauté artistique : Il y a des talents cachés partout! Invitez des artistes à sculpter des citrouilles uniques, qui pourront être exposées dans les commerces du quartier avant l’événement, afin d’en faire la promotion.

Qu’il s’agisse d’un petit pique-nique entre ami·es ou d’un grand rassemblement festif, partager un repas en plein air est une merveilleuse façon de tisser des liens et de profiter de la nature. Les pique-niques s’intègrent tout aussi bien à divers événements, qu’il s’agisse d’une journée de collecte des déchets ou d’une fête des récoltes.

De la planification au nettoyage, suivez ce guide pour faire de votre pique-nique un succès.  

Planification et permis

Lors du choix de votre emplacement, pensez à l’accessibilité,  à l’accès en transports en commun, au stationnement, et aux commodités comme les toilettes, fontaines à eau, mais aussi zones ombragées. Lisez notre ressource pour vous assurez que votre événement soit inclusif et accueillant pour tout le monde.

Une fois l’endroit trouvé, informez-vous sur les règles locales : certains parcs exigent un permis pour réserver des tables, utiliser un barbecue ou organiser des activités. 

Consultez cette section générale, tout en vérifiant les règlements propres à votre ville. Contactez le service des parcs concerné  pour confirmer les exigences et demander des permis à l’avance.

Quand un permis est-il requis?

  • Aucun permis nécessaire
    Si votre pique-nique est privé et réunit un petit groupe (moins de 25 personnes à Toronto, moins de 50 à Montréal), et que vous n’utilisez pas d’infrastructure comme un abri ou un barbecue public, vous n’avez généralement pas besoin de permis.
  • Permis et assurance requis
    Si votre événement est ouvert au public, un permis spécial et une assurance seront requis, même si vous n’utilisez pas d’aire désignée. Dans bien des cas, une inspection sanitaire sera aussi nécessaire afin de garantir le respect des normes de sécurité alimentaire.

En savoir plus sur les permis d’événements dans votre ville :

Planifiez votre menu


Un menu simple et pratique est essentiel pour un pique-nique réussi! Optez pour des mets faciles à transporter et à servir, comme des sandwichs, des wraps ou des brochettes de fruits. Si le barbecue est permis, ajoutez au menu des burgers, des hot-dogs ou des alternatives végétariennes. Pensez aussi aux boissons : de l’eau en abondance et des jus rafraîchissants. Sans oublier les desserts comme des biscuits ou des cupcakes ! Apportez des glacières ou des sacs isothermes pour conserver les aliments au frais et assurer leur sécurité.

Tenez aussi compte des restrictions alimentaires en offrant des options pour répondre aux différents régimes alimentaires : végétarien, végane, sans gluten, sans produits laitiers, sans noix, halal ou kasher. Affichez clairement la liste des ingrédients et des allergènes pour assurer la sécurité de tout le monde.

À savoir : si votre pique-nique est public et que vous servez ou vendez de la nourriture, vous devrez sûrement obtenir un permis de votre arrondissement. Seuls les aliments préparés dans une cuisine inspectée (commerciale ou communautaire) peuvent être servis lors d’un événement public. Si ce n’est pas possible, encouragez les participant·es à apporter leur propre repas fait maison. Plutôt que de partager la nourriture, manger ensemble est une bonne façon d’éviter certaines contraintes liées aux permis.

Petit conseil en plus : Il existe des aliments* classés comme moins risqués. Misez sur ces aliments pour simplifier votre demande de permis et l’inspection sanitaire.

Plaisirs d’après-repas


Un pique-nique ne se limite pas à la nourriture : c’est aussi l’occasion de s’amuser ! Prévoyez des activités inclusives pour rassembler toutes les générations.

  • Activités incontournables dans les parcs : Frisbees, ballons de soccer, jeux de poches — parfaits pour animer la journée!
  • Pour les enfants : Coin bulles, kiosque de maquillage ou chasse au trésor.
  • Espaces interactifs : Tables de bricolage ou kiosques de sensibilisation à l’environnement pour impliquer le public.
  • Jeux en équipe : Courses à relais, tir à la corde ou jeu-questionnaire amusant pour dynamiser l’ambiance.
  • Ambiance détendue : Offrez une touche musicale avec un concert acoustique ou organisez une séance de contes.

Faites passer le mot

Une fois votre programme finalisé et votre permis obtenu, il est temps d’inviter votre communauté !

  • Créez des affiches et distribuez-les dans les commerces, écoles, églises, bibliothèques et centres communautaires.
  • Organisez un événement Facebook et partagez-le dans les groupes de quartier.
  • Contactez les organismes locaux, les écoles, les commerces locaux et votre conseiller municipal pour qu’ils relaient l’information dans leurs infolettres, sur leurs babillards et sur leurs réseaux sociaux.

Réduisez vos déchets


Un pique-nique réussi, c’est aussi un espace propre et respecté. Encouragez les bonnes pratiques avec ces astuces :

  • Mettez à disposition des sacs pour les déchets et le recyclage.
  • Mobilisez des bénévoles pour un nettoyage rapide après l’événement.
  • Si des bacs à compost sont disponibles, assurez-vous de bien trier les restes de nourriture.
  • Encouragez l’utilisation d’assiettes et d’ustensiles réutilisables et affichez un message comme «Ne laissez aucune trace » à votre communication.

Consultez notre ressource sur les événements zéro-déchet dans les parcs.

Poursuivez l’engagement

Un pique-nique communautaire peut être le point de départ de belles initiatives locales ! C’est l’occasion idéale pour :

  • Créer un groupe dédié à la protection et à l’animation du parc.
  • Recruter des bénévoles pour des projets.
  • Discuter avec les personnes participantes des événements qui les intéressent. 

Un film sous les étoiles ? Une balade dans la nature ? Un jardin communautaire ? À vous de choisir !