Alors que Dave Harvey prend sa retraite de son poste de co-dirigeant chez Ami·es des parcs, il revient sur le chemin parcouru depuis la fondation de l'organisation en 2011.
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Dans le quartier Champlain Heights, à l’est de Vancouver, nous avons rencontré deux organisations qui mènent des efforts pour restaurer les forêts indigènes et tisser des liens au sein de leur quartier.
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Remplir une demande de bourse peut sembler un peu intimidant. Voilà pourquoi nous avons élaboré ce guide afin de vous accompagner à travers les différentes étapes, et de vous fournir des conseils utiles et des ressources qui vous faciliteront la tâche.
Le 5e Forum des ami·es des parcs de Montréal revient le 17 septembre autour du thème « Unir nos forces pour des parcs vivants et des quartiers solidaires ».
En faisant un don à Ami·es des parcs, vous contribuez à rendre les parcs plus vivants et accessibles à tout le monde.
Cette contribution d’Emily Rendell-Watson s’inscrit dans le cadre du projet « 10 ans ensemble dans les parcs urbains ». Cette série est réalisée avec le soutien de Dylan Reid* et est illustrée grâce aux croquis de Jake Tobin Garrett*.
Edmonton, ou Amiskwaciy Waskahikan*, accueillera bientôt le premier site cérémoniel Autochtone urbain du Canada.
Kihciy askiy*, qui veut dire « terre sacrée » en langue cri, est situé au cœur de la capitale de l’Alberta sur un site de 4,5 hectares dans le parc Whitemud*. Le parc, qui se trouve dans la vallée fluviale d’Edmonton, vise à offrir aux personnes Autochtones un lieu pour se réunir à l’occasion de cérémonies et dans des huttes de sudation, cultiver des herbes médicinales et vise à transmettre la culture Autochtone aux personnes non Autochtones.
« Nous sommes aujourd’hui dans une ère de réconciliation et devons tâcher d’établir des relations positives avec les colons. Cette initiative va donc nous permettre de faire un grand pas dans cette direction », explique Lewis Cardinal, responsable du projet et membre du Indigenous Knowledge & Wisdom Centre (IKWC)*.
« Nous faisons face encore aujourd’hui au racisme et à la discrimination. Toutefois, une grande partie de ces problèmes vient de l’ignorance, ou simplement du fait de ne pas connaître les traditions des gens et d’être mal informé. Cette initiative permettra aux gens de se familiariser directement et de manière personnelle . »
Lewis Cardinal
Selon Lewis Cardinal, il sera également important que le centre serve de lieu de rassemblement aux personnes Autochtones de la région, en particulier pour celles qui cherchent à se rétablir après avoir connu la toxicomanie, des abus ou d’autres traumatismes.
« Ceci peut permettre de transformer ces situations en quelque chose de très positif, en rendant les gens plus forts et en resserrant les liens humains », dit-il.
En collaboration avec l’IKWC et la Ville d’Edmonton, le projet a été initialement proposé en 2006 par Lewis Cardinal et William Campbell, un aîné Autochtone, dans le but d’accueillir des cérémonies Autochtones dans la ville.
Le terrain sur lequel sera construit kihciy askiy se trouve dans l’ouest d’Edmonton sur l’ancienne propriété de Fox Farms. Dans le passé, les Autochtones s’y arrêtaient pour la nuit avant d’entrer dans la ville pour y cueillir des amélanches. Selon la tradition orale, il existerait un important gisement d’ocre à l’est de kihciy askiy, de l’autre côté de Whitemud Creek. L’ocre faisait autrefois partie des éléments clés des cérémonies Autochtones. Ceux-ci la mélangeaient à des baies et à des pigments pour créer différentes couleurs.
Au fil des années, des cérémonies se sont tenues sur ce site, notamment lors de la conférence internationale Autochtone « Healing Our Spirit Worldwide »* . Néanmoins, à chaque fois que la communauté Autochtone voulait utiliser le terrain, elle devait demander une autorisation à la Ville, explique Lewis Cardinal. Les aînés qui ont organisé la conférence se sont donc demandé s’il leur serait possible d’avoir un accès permanent à un terrain dans le centre de la ville.
Afin de concrétiser cette initiative via des négociations plus formelles avec la municipalité, Lewis Cardinal, William Campbell et un groupe d’aînés ont ainsi créé l’organisation à but non lucratif Edmonton Indigenous Cultural Resource Counsel.
Étant donné que certains étaient favorables à l’organisation de cérémonies dans la ville et que d’autres non, l’organisation a donc décidé en 2010 de réunir 120 aînés Autochtones venant de toute l’Alberta pour discuter pendant trois jours de cette idée. Ce groupe a également réfléchi au type de cérémonies pouvant être organisées dans une ville, et aux différents sites potentiels.
D’après Lewis Cardinal, « la réponse à la première question était : “oui, les familles, les jeunes et toutes les personnes Autochtones vivant dans les centres urbains doivent avoir accès à des cérémonies, car dans un avenir proche, c’est là que la plupart vivront. Ils doivent donc avoir accès à des activités culturelles et à des cérémonies dans un environnement respectueux de la Terre Mère” ».
« En d’autres termes, on ne peut pas organiser des cérémonies sur le stationnement d’un Walmart. »
Le projet a finalement été repris par l’organisation Native Counselling Services of Alberta (NCSA)*, ce qui a permis d’assurer un dialogue continu entre les parties prenantes et de créer un conseil des aînés* chargé de collaborer avec l’équipe pour la conception et la construction du site, et de veiller au respect des principes spirituels et culturels du projet.
En mai 2015, puis en octobre 2018, le NSCA a organisé des réunions du grand conseil pour les chefs spirituels Autochtones de la région d’Edmonton au Alfred H. Savage Centre afin d’étudier et d’approuver le concept, de passer en revue les protocoles de cérémonie sur le site et d’aborder dans les grandes lignes les besoins cérémoniels et spirituels des Autochtones de la région.
En 2018, le NCSA a fait l’objet d’une réorganisation structurelle, et la décision a été prise de transférer le projet à l’IKWC, se souvient Lewis Cardinal. C’est à ce moment-là qu’on lui a demandé de le gérer à plein temps.
« J’ai toujours entendu les aînés dire qu’il nous incombe de réaliser nos rêves et nos ambitions. Ainsi, qu’il s’agisse de concrétiser un rêve et une ambition pour soi-même ou pour un groupe de personnes, nous devons ressentir le même engagement. Je me réjouis de pouvoir à nouveau participer au projet et de travailler avec les aînés pour en arriver à ce stade. »
L’un de ces aînés est Howard Mustus, président du Conseil des aînés de kihciy askiy et gardien du savoir traditionnel. Il espère que le projet contribuera à réduire le racisme, à mesure que les personnes non Autochtones assimilent et acceptent les traditions et la culture Autochtones.
« Nous encourageons les personnes non Autochtones à participer avec nous aux cercles sacrés et à en apprendre davantage sur la loi Autochtone. Celle-ci est ancrée dans la spiritualité, un aspect très important pour notre peuple. Il s’agit de la plus haute autorité qui dicte la manière dont nous devons nous comporter et fonctionner en tant que société, en nous basant sur les principes holistiques de la bienveillance et du partage », explique Howard Mustus.
En septembre 2021, une cérémonie de bénédiction de la terre* (au lieu de la cérémonie marquée par le premier coup de pioche) a été organisée pour célébrer le début des travaux et reconnaître les liens entre toutes les parties prenantes participant au projet kihciy askiy, dont le budget s’élève à 4,5 millions de dollars. Cette cérémonie a aussi été l’occasion de « demander la permission à la Terre Mère de lancer les travaux », et ce, en nouant des rubans aux branches d’un arbre afin de symboliser les liens avec la terre et le respect envers celle-ci.
Mené par Delnor Construction, l’aménagement du terrain a officiellement commencé à la mi-novembre et devrait durer entre 18 et 24 mois.
Les liens qui se sont noués dans le cadre de ce projet ont joué un rôle crucial pour la réussite de kihciy askiy jusqu’à présent, notamment en guidant la manière dont le site sera aménagé.
Nav Sandhu, responsable des programmes de la Ville d’Edmonton, explique que les marchés publics à caractère social lancés par la Ville demandaient aux prestataires de services posant leur candidature de montrer comment leurs équipes ou leurs sous-traitants associeraient les groupes Autochtones au processus. Pour ce faire, une personne Autochtone chargée des ressources humaines a été embauchée, et les services d’entreprises Autochtones ont été retenus pour s’occuper des aspects liés à la mécanique et aux aménagements paysagers du projet.
« Les marchés publics à caractère social sont relativement nouveaux dans le secteur de la construction, et je pense que nous irons de plus en plus dans cette direction. C’est formidable de voir la Ville agir comme chef de file et veiller à ce que les partenaires et les bénéficiaires du projet aient voix au chapitre en pouvant exprimer leurs attentes. »
Nav Sandhu
« Les projets qui, comme celui-ci, ont des répercussions sociales aussi importantes, requièrent un certain niveau de collaboration. »
Le processus de conception a également nécessité l’obtention d’un consensus de la part des représentants de plus de 50 groupes Autochtones qui pourront utiliser le site, ainsi que l’adaptation de plusieurs politiques relatives aux parcs afin de permettre l’aménagement de la vallée fluviale d’Edmonton et l’accès à la zone pour les activités culturelles Autochtones.
En tant que propriétaire du terrain, la Ville construira sur kihciy askiy deux bâtiments qui abriteront des vestiaires, des toilettes, une petite salle de classe dédiée à l’éducation environnementale, un espace de réunion ainsi qu’un entrepôt. Le site comptera également un amphithéâtre en plein air.
Selon Lewis Cardinal, l’objectif est de donner au site un caractère naturel, « en évitant d’y laisser une empreinte trop importante ».
Le site disposera d’une zone pouvant accueillir entre 10 et 12 tipis ou tentes trappeurs, dans lesquels des conteurs pourront raconter des histoires.
Deux foyers extérieurs permettront de faire fonctionner simultanément deux huttes de sudation, avec une capacité d’accueil pour huit personnes au total. En tant que lieux dédiés aux cérémonies, les huttes de sudation font partie intégrante de la culture Autochtone et seront particulièrement cruciales pour les groupes Autochtones de la région d’Edmonton qui possèdent un large éventail de traditions autour de cette pratique de purification.
« Les personnes opérant des huttes de sudation actuellement ont reçu des enseignements différents de ceux de leurs ancêtres, ou de ceux qui leur ont transmis ce savoir. Nous devons donc veiller à ce que toutes ces personnes puissent y avoir accès », explique Lewis Cardinal.
Une fois que le projet kihciy askiy sera terminé, les groupes Autochtones d’Edmonton ne seront plus obligés de se rendre à la bande de Paul ou à la Première Nation d’Enoch ou d’Alexander pour avoir accès à une hutte de sudation.
Le troisième élément, qui explique le choix de ce site, sera un jardin médicinal qui s’inspirera des remèdes traditionnels existant dans la vallée fluviale. Ce jardin sera utilisé comme lieu d’enseignement, et aussi pour les aînés afin qu’ils puissent récolter de la sauge, du tabac et du foin d’odeur, par exemple.
Enfin, un espace polyvalent offrira un lieu supplémentaire pour accueillir des cérémonies Autochtones ainsi que d’autres structures traditionnelles qui pourraient voir le jour pour honorer certaines traditions des Premières Nations.
« Cet endroit permettra également de dispenser un enseignement aux personnes non Autochtones, de les accueillir dans nos cérémonies et de leur parler de notre vision du monde et de notre histoire. Ces espaces représenteront d’excellentes plateformes d’enseignement », déclare Lewis Cardinal. Et d’ajouter que le site offrira également un « programme ouvert », dans le cadre duquel les huttes de sudation seront ouvertes au public.
« L’objectif global du site est de favoriser une bonne entente, d’aider les Autochtones à se reconnecter à la terre et aux enseignements qui en découlent, ainsi qu’à leur culture, leurs traditions et leur histoire. »
Les organisations et agences Autochtones pourront également se servir du site pour y offrir leurs propres programmes culturels.
Le seul autre parc que Lewis Cardinal connaît qui ressemble de près ou de loin à kihciy askiy est l’aire culturelle Autochtone du parc national Jasper. Cette zone aménagée par le Forum des Autochtones du parc national de Jasper et Parcs Canada est un endroit réservé aux partenaires Autochtones afin qu’ils puissent renouer avec la terre, l’apprentissage culturel et les cérémonies.
Ouvert aux membres du Forum à partir de juin 2013, le site est fermé au grand public afin d’en assurer l’intimité.
Une fois la construction de kihciy askiy terminée, l’IKWC sera responsable de sa gestion. Les gens pourront s’y rendre par divers moyens de transport, y compris en autobus – un facteur important pour déterminer l’emplacement du site, explique Lewis Cardinal.
Selon Lewis Cardinal, Howard Mustus et Nav Sandu, le site constituera un pilier important pour la communauté Autochtone de la région d’Edmonton, en leur permettant de maintenir un lien avec leurs traditions. Les partenariats ayant joué un rôle essentiel dans l’aménagement du site se poursuivront, et nous espérons que de nouveaux se formeront entre les groupes Autochtones qui l’utilisent et les personnes non Autochtones désireuses d’en savoir plus sur eux.
« Kihciy askiy constituera un havre de paix pour les gens. Selon moi, ceci ne sera pas le dernier (projet de ce type); je pense qu’une tendance va émerger dans les années à venir… afin de combler ces lacunes », déclare Nav Sandhu.
« Selon moi, il s’agit d’un pas important et nécessaire en faveur de la vérité et de la réconciliation. »
Emily Rendell-Watson est une journaliste multimédia basée à Edmonton qui est actuellement responsable éditoriale et responsable de la communauté de Taproot Edmonton, une publication qui cherche à aider sa communauté à mieux se comprendre.
Elle écrit sur l’innovation technologique, les problèmes urbains, le changement climatique et tout ce qui tombe sur son bureau. Lorsqu’elle ne poursuit pas une histoire, vous pouvez la trouver en train de faire du patinage de vitesse ou de s’aventurer dans l’arrière-pays avec son chien de sauvetage, Abby.
Cette étude de cas fait partie du Rapport 2023 sur les parcs urbains du Canada, mettant en lumière des projets, des personnes et des politiques inspirant·es à travers le Canada, qui offrent des solutions concrètes aux défis les plus urgents auxquels font face les parcs urbains.
Les toilettes publiques sont une nécessité dans les parcs. Effectivement, selon notre enquête d’opinion, les toilettes publiques accessibles tout au long de l’année ont été identifiées comme le principal équipement que les personnes sondées aimeraient voir davantage dans les parcs. Elles font également partie intégrante d’une conception des parcs urbains basée sur les droits humains*, une perspective de plus en plus importante alors que de nombreuses villes continuent de lutter contre la crise du logement.
Toutefois, s’assurer que les toilettes soient accessibles, sûres et bien entretenues constitue un défi pour de nombreuses villes.
La Ville d’Edmonton s’attaque de front à ces défis en expérimentant des approches créatives pour améliorer la mise à disposition, la sécurité et l’entretien des toilettes.
Parmi les initiatives les plus réussies de la Ville, on trouve le programme d’intendance de toilettes publiques, qui emploie du personnel pour surveiller et entretenir les toilettes dans des endroits où la sécurité s’avère une préoccupation majeure. Les personnes sont embauchées en collaboration avec Hiregood*, une entreprise sociale locale qui crée des opportunités d’emploi pour toute personne ayant une expérience vécue d’itinérance et de pauvreté et pouvant rencontrer des difficultés sur le marché de l’emploi.
Mis en place pour la première fois en décembre 2019 sous la forme d’un projet pilote de trois mois, le programme s’est étendu depuis lors, passant de 3 à 12 sites et permet l’emploi d’environ 100 personnes à temps plein et à temps partiel. Alors que les premiers emplacements se trouvaient dans des parcs et des espaces publics, le programme d’intendance s’est maintenant élargi dans certaines bibliothèques et stations de transport en commun d’Edmonton.
« Nous avions des toilettes que vous auriez eu peur d’utiliser. Mais maintenant, parce que vous avez des gens qui surveillent et supervisent les toilettes, il y a une amélioration remarquable en termes de sécurité et de propreté. »
Samson Awopeju, Gestionnaire du programme de la stratégie des toilettes publiques à la Ville d’Edmonton
En plus de l’entretien des toilettes, les préposé·es sont formé·es à la désescalade et disposent de matériel de réduction des risques. Il y a eu moins de surdoses sur les sites avec des préposé·es, note Samson. À certains endroits, l’amélioration globale de la sécurité a été si marquée qu’il y a eu une réduction de la présence policière.
Un autre effet positif inattendu du programme a été qu’Edmonton a réussi à maintenir l’accès à ses toilettes publiques en début de pandémie, alors que de nombreuses villes les ont fermées.
Ces avantages ont motivé la Ville de Calgary à inaugurer sa propre version* du programme en phase pilote, inspirée du modèle d’Edmonton, avec des préposé·es surveillant les toilettes publiques dans deux parcs du centre-ville.
En plus de rendre les toilettes existantes plus accueillantes grâce au programme d’intendance, la Ville teste également des approches créatives pour élargir l’accès aux toilettes dans toute la ville.
Cette année, Edmonton a lancé un nouveau programme de subventions pour les organismes à but non lucratif et les entreprises afin d’élargir l’accès aux toilettes. Les subventions de 5 000 $, dont bon nombre ont été octroyées aux ligues communautaires qui supervisent les activités dans les parcs, peuvent être utilisées pour installer des toilettes mobiles ou compenser les coûts d’entretien supplémentaires pour les entreprises qui, en plus de la clientèle payante, ouvrent leurs toilettes au public en général.
« Sur le plan financier, il n’est tout simplement pas possible d’installer des toilettes partout. Et c’est précisément dans ces lieux que nous souhaitons inciter les entreprises ou les organisations communautaires à contribuer »
Toutes ces initiatives contribuent à l’élaboration de la future Stratégie des toilettes publics* de la Ville, qui devrait être dévoilée début 2024. La stratégie comprendra une cartographie démographique pour aider à identifier les zones de la ville où investir dans les toilettes publiques devraient être prioritaires.
L’objectif, comme le dit Samson, est de « s’assurer que tout le monde a accès aux toilettes, peu importe de qui il s’agit ».
Le programme des bourses TD Ami·es des parcs est une initiative nationale qui permet de tisser des liens essentiels entre les citadin·es et les parcs.
Chaque année, nous soutenons plus de 70 groupes citoyens dans 21 zones urbaines à travers le Canada en les aidant à dynamiser leurs parcs locaux grâce à des événements rassembleurs. Des ateliers sur les plantes médicinales autochtones aux randonnées nature, nous aidons les citoyen·nes engagé·es à organiser des événements qui rassemblent autour de thématiques sur la durabilité, l’éducation et l’intendance environnementale.
Besoin d’inspiration pour votre événement dans les parcs ? Découvrez trois initiatives remarquables rendues possibles grâce aux bourses TD Ami·es des parcs en 2024 !
Dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver, La Boussole est un organisme francophone à but non lucratif qui aide les personnes marginalisées ou en situation de précarité à accéder à des services de santé, au logement et à des emplois en français, tout en sensibilisant le public à ces problématiques.
En 2024, grâce à la bourse TD Ami·es des parcs, La Boussole s’est donné pour mission de lever les obstacles qui privent les résident·es du Downtown Eastside d’un accès à la nature en milieu urbain. Entre coût du transport et stigmatisation des personnes sans-abris dans les espaces verts, les barrières sont nombreuses. L’organisme a ainsi mis en place des expériences immersives et ressourçantes, conçues pour favoriser le bien-être mental et social des participant·es.
L’organisme a organisé deux événements marquants. La première activité, une randonnée guidée sur le sentier Pacific Spirit, a permis aux participant·es d’explorer la forêt tout en approfondissant leurs connaissances sur la préservation de l’environnement, les droits des peuples Autochtones et la justice climatique. Lors de la seconde activité, une séance d’éco-art-thérapie au parc Stanley, les participant·es ont laissé libre cours à leur imagination en concevant des œuvres à partir d’éléments naturels, tout en veillant à préserver l’environnement.
« Ces événements sont essentiels pour notre public, car le Downtown Eastside est un milieu très urbanisé, expliquent les animateur·trices de La Boussole. En été, la chaleur accablante isole encore davantage la population de la nature ».
Leur engagement a permis à 28 participant·es de tisser des liens entre elles/eux et avec leur environnement grâce à des expériences ressourçantes en forêt.
J’ai beaucoup apprécié cette sortie en forêt. C’était sympa de retourner dans le Pacific Spirit Parc, ça faisait longtemps que je n’y étais pas allé. J’adore les odeurs de forêt, les odeurs de pin et c’était cool de faire la balade avec Aloïs parce qu’il y a plein de choses qu’on a appris que je ne savais pas. D’être avec tout le groupe, chacun a pu partager un peu ses petites anecdotes, les petites informations qu’il avait de son côté donc c’était une super expérience. »
Participant·e à l’événement
LifeSchoolHouse* est un réseau d’écoles communautaires basées sur le troc qui favorise le partage de compétences en Nouvelle-Écosse. Ces « folkschools », véritables écoles de savoirs partagés, transforment des espaces informels en lieux d’apprentissage où les voisin·es endossent le rôle d’enseignant·es et transmettent leurs connaissances dans une atmosphère conviviale.
L’objectif ? Briser les barrières financières liées à l’éducation et renforcer les liens de voisinage. En 2024, grâce à la bourse TD Ami·es des parcs, l’équipe de LifeSchoolHouse à Spryfield, en Nouvelle-Écosse, a organisé deux événements extérieurs gratuits axés sur l’éducation environnementale, la durabilité et la gestion des espaces verts.
Ces expériences immersives comprenaient des randonnées guidées, et ont réuni 43 participant·es de tous âges, accompagné·es par 16 enseignant·es bénévoles. Plongé·es en pleine nature, les participant·es ont appris à identifier les espèces locales et adopté des pratiques respectueuses de l’environnement.
Au retour de leur randonnée, les groupes ont savouré un repas préparé avec des produits locaux, avant de conclure la journée par une opération de nettoyage du parc, un geste concret pour préserver leur environnement.
« On passe devant ces parcs sans vraiment les voir, alors qu’ils regorgent de trésors insoupçonnés ! »
« Merci infiniment pour cet événement ! On savait que ce serait sympa, mais c’était bien au-delà de nos attentes. L’accueil chaleureux de chacun a rendu l’expérience encore plus belle, surtout avec l’énergie débordante des enfants ! » Voir mon enfant accueilli avec tant de bienveillance a été très rassurant et nous avons vraiment eu le sentiment de faire partie d’une communauté. »
La Kapabamayak Achaak Healing Forest de Winnipeg* est un mémorial vivant dédié aux enfants Autochtones affecté·es par le système des pensionnats. Deuxième forêt de guérison créée au Canada, elle fait partie d’un réseau grandissant de sites liés à l’Initiative nationale forêts de la guérison*.
Espace de recueillement et d’enseignement, cette forêt en plein air est un lieu où les Aîné·es transmettent leurs savoirs et animent des cérémonies. Depuis sa création en 2017, ses gardien·nes y ont organisé de nombreuses activités éducatives et spirituelles.
En 2024, grâce à leur bourse TD Amis des parcs, l’équipe a collaboré avec des écoles locales pour réunir enfants et éducateur·trices afin de réfléchir sur la Vérité et la Réconciliation ainsi qu’à l’importance de la conservation de l’environnement. Cette expérience d’apprentissage en pleine nature intégrait les connaissances autochtones, révélant aux enfants les vertus thérapeutiques du lien avec la terre et les plantes ancestrales comme la sauge qui pousse dans la forêt.
En 2024, ces deux événements ont rassemblé plus de 300 personnes, incluant des étudiant·es, des enseignant·es et d’autres membres de la communauté, autour d’un repas traditionnel composé de bannock et de confiture.
« Les écoles avec lesquelles nous travaillons comptent un grand nombre d’enfants Autochtones », expliquent les organisateur·trices de l’événement. « De nombreux enfants ont des parents qui portent encore les blessures du traumatisme intergénérationnel des pensionnats. Ces événements reconnaissent leurs expériences, tout en offrant un chemin vers la guérison, guidé par les savoirs autochtones. »
Inspiré·e par ces initiatives ?
Visitez notre page des bourses TD Ami·es des parcs pour en savoir plus sur les critères d’admissibilité et déposer votre candidature.
Souvent aménagés et animés seulement comme des lieux de détente, de sport et de loisir, les parcs sont aussi d’importants lieux de vie culturelle et collective.
Comment activer les parcs à leur plein potentiel culturel ? Quels leviers sont à la disposition des groupes pour en faire des lieux de rencontres et de rayonnement des communautés francophones en contexte minoritaire ?
Cette publication propose 5 manières d’activer les parcs pour révéler leur rôle culturel insoupçonné, plus particulièrement pour les groupes et organisations ami·es des parcs francophones au Canada.
Ce webinaire explore les obstacles et les opportunités pour transformer les parcs en lieux naturels de rencontre et d’engagement au-delà des différences.
Le nom du webinaire vient de Jay Pitter, titulaire d’une Maîtrise en sciences de l’éducation et cocréatrice primée d’espaces publics [placemaker] dont le travail vise à atténuer les divisions croissantes qui existent dans les villes nord-américaines.
Ce webinaire se déroule en anglais mais les sous-titres français sont disponibles.
Ambika suit un doctorat à la faculté Daniels de l’Université de Toronto. Ses recherches portent sur la manière d’encourager les…
Fièrement franco-Albertain, Chúk est incroyablement passionné par les interactions entre la culture, la santé et l’environnement. Dehors son travail chez…
Zahra est conceptrice et stratège d’intérêt public dont l’objectif est que les personnes généralement sous-représentées aient leur mot à dire…
Lors d’un récent sondage menée par les Ami·es des parcs auprès de participant·es à des programmes d’intendance dans de grands parcs urbains, 97 % des personnes interrogées ont déclaré que l’intendance contribuait à leur bien-être mental et 90 % à leur santé physique. Cependant, notre sondage a également laissé entrevoir d’importantes lacunes dans l’accès à ces avantages, les participant·es s’identifiant de manière disproportionnée comme des femmes cisgenres, des personnes valides et des personnes de race blanche.
À North Vancouver, la ville a constaté des lacunes similaires dans son programme City Park Stewards*, une initiative municipale mise en place en 2001 qui propose des activités mensuelles de bénévolat, au cours desquels les habitant•es peuvent participer, telles que l’arrachage de plantes envahissantes, la plantation d’espèces indigènes et des ateliers éducatifs. Pour aider à attirerles groupes sous-représentés, la municipalité a sollicité une subvention de 5 000 $ à BC Healthy Communities, destinée à à soutenir les avantages préventifs pour la santé de ces communautés.
« Nous avons fait une demande en partant de l’idée que nous pourrions renforcer la cohésion communautaire et le sentiment d’appartenance grâce au programme de gestion des parcs en favorisant l’inclusivité et la diversité. »
Anu Garcha, Assistante de planification à la Ville de North Vancouver.
Lorsque la subvention a été accordée, la municipalité a lancé des initiatives de sensibilisation auprès d’organisations desservant des populations diversifiées, notamment des citoyen·es mal logées, des nouvelles arrivantes et nouveaux arrivants ainsi que des jeunes à risque, et au travers d’autres programmes municipaux, tels que les cours d’anglais à la bibliothèque publique.
« Établir ces relations est nécessaire, car cela nous permet de tisser des liens avec différentes personnes au sein de ces communautés. »
Anu Garcha
Afin de surmonter ces obstacles, la Ville privilégie une approche mettant l’accent sur une facilité de participation et la collecte continue de commentaires pour favoriser les améliorations constantes.
Le processus implique que le personnel municipal se rende dans chaque organisation pour présenter le programme à leurs membres et les avantages d’y participer. La Ville met ensuite en place un événement de gestion sur mesure, conçu spécifiquement pour les membres de cette organisation. Cette première immersion dans le programme sert de brise-glace, encourageant les participant·es à se sentir à l’aise pour s’inscrire à des événements futurs ouverts au grand public.
À la fin des événements, le personnel de la municipalité invite les participant·es à partager leurs impressions lors d’un entretien de départ volontaire.L’entretien aborde des questions sur le ressenti des participant·es en matière d’accueil et d’inclusion, l’effet des événements sur leur sentiment de connexion avec autrui et avec l’environnement ainsi que leurs suggestions pour améliorer la situation. Il convient de souligner que les personnes qui participent à ces entretiens reçoivent des honoraires en guise de reconnaissance pour leur temps et leurs idées.
Les participant·es ont fait part de multiples bénéfices découlant du programme, comme la découverte de nouveaux espaces verts, l’approfondissement de leur compréhension de l’écologie locale et la création de nouvelles amitiés.
Le personnel municipal s’inspire de ces entretiens pour continuer à maximiser ces avantages, a déclaré Angela Negenman, coordonnatrice environnementale à la Ville de North Vancouver.
« Pour les personnes itinérantes, peut-être que cela pourrait leur permettre de décrocher un emploi dans le domaine de l’aménagement paysager? En découvrant ces informations grâce à cette méthode, nous pourrions perfectionner le programme. »
Angela Negenman, Coordonnatrice environnementale à la Ville de North Vancouver
Les discussions ont également mis en lumière des obstacles significatifs. Par exemple, le personnel municipal a découvert que se rendre aux événements peut être un défi, non seulement en termes d’accès aux transports, mais aussi à l’idée de s’aventurer dans de nouvelles zones de la ville. En réponse, la municipalité a mis à la disposition des participant·es des billets de bus gratuits. Dans la mesure du possible, un membre de l’équipe de l’organisation partenaire les accompagne jusqu’au parc.
« Je n’aurais jamais songé [à ces obstacles] s’ils ne nous avaient pas été signalés. C’est vraiment révélateur. »
Angela Negenman
Une autre leçon que nous avons tirée est que la sensibilisation est plus efficace « dans le monde réel », c’est-à-dire grâce à des affiches et des visites en personne et cela doit être fait de manière constante, étant donné que de nombreuses organisations connaissent des changements constants. À titre d’exemple, les personnes venant d’un refuge local ne restent souvent que pour de courtes durées. Les avantages du programme d’intendance ne sont pas réservés qu’aux participant·es. Pour la Ville, le programme revêt une importance cruciale en matière d’éducation du public, de développement de pratiques de préservation durables et de restauration des zones naturelles dégradées. Un autre avantage inattendu est l’amélioration du moral au sein du personnel des parcs. Angela a noté que pour le personnel des opérations impliqué dans le programme, s’engager directement avec la communauté et assister à l’éducation publique en pleine action « leur donne une perspective différente sur le travail ».
Une autre leçon que nous avons tirée est que la sensibilisation est plus efficace « dans le monde réel », c’est-à-dire grâce à des affiches et des visites en personne et cela doit être fait de manière constante, étant donné que de nombreuses organisations connaissent des changements constants. À titre d’exemple, les personnes venant d’un refuge local ne restent souvent que pour de courtes durées.
Les avantages du programme d’intendance ne sont pas réservés qu’aux participant·es. Pour la Ville, le programme revêt une importance cruciale en matière d’éducation du public, de développement de pratiques de préservation durables et de restauration des zones naturelles dégradées.
Un autre avantage inattendu est l’amélioration du moral au sein du personnel des parcs. Angela a noté que pour le personnel des opérations impliqué dans le programme, s’engager directement avec la communauté et assister à l’éducation publique en pleine action « leur donne une perspective différente sur le travail ».
Ce sont des bénéfices qu’Angela comprend de manière intime : « c’est vraiment inspirant et cela m’épanouit. »
Depuis quatre ans, la Commission des parcs de Vancouver met en œuvre son plan directeur VanPlay qui guidera la gestion de ses parcs et loisirs pour les 25 prochaines années. En abordant les questions d’équité, de croissance de la population et de changements démographiques, cette stratégie prépare le terrain pour les investissements dans les espaces verts et permet à la Ville de répondre aux besoins émergents.
Si la Ville compte aujourd’hui plus de parcs qu’il y a 25 ans, la densification rapide s’est traduite par une diminution d’un tiers de l’espace de parc par personne. Pour relever ce défi, le plan directeur offre une série d’outils afin d’améliorer la prise de décision, en tenant compte de la diversité des besoins et des groupes d’utilisateur·trices.
Cette stratégie se distingue des autres par la prise en compte de principes d’équité, comme l’étude de facteurs tels que l’intersectionnalité, les privilèges et l’oppression. VanPlay repose sur une volonté de corriger les inégalités historiques en matière d’accès et de qualité des parcs dans les différents quartiers. Cette stratégie positionne ainsi la Ville de Vancouver comme un leader dans ce domaine.
Elle utilise des données géospatiales pour identifier les zones mal desservies qui nécessitent des investissements accrus dans leurs parcs. Ces zones, connues sous le nom de « Zones d’initiative », sont déterminées à partir d’une analyse de trois facteurs clés : le manque d’accès aux parcs, la demande pour des loisirs présentant une réduction des barrières et la couverture forestière. Avec la possibilité d’ajouter des facteurs supplémentaires au fil du temps, comme le revenu, la mobilisation citoyenne, les investissements financiers et les données démographiques, la Commission des parcs peut mieux déterminer les différents besoins et cibler efficacement les diverses politiques clés à mettre en œuvre.
La stratégie concernant la gestion des eaux constitue une priorité importante pour VanPlay. Pourtant réputée pour son front de mer et ses plages, Vancouver a malheureusement enterré 91 % de ses cours d’eau urbains. VanPlay entend donc améliorer la biodiversité et la gestion des eaux de pluie en exhumant ces cours d’eau et en leur redonnant vie. Cette initiative permet à la fois de créer davantage d’espaces naturels en ville, d’offrir au public de nouveaux aménagements tout en contrôlant les eaux de pluie en cas d’orage. Il s’agit d’un grand pas en avant pour la biodiversité et la capacité à résister aux changements climatiques.
Parlons maintenant des rues qui jouent un rôle crucial dans l’espace public des municipalités. À Vancouver, les rues occupent 32 % de la superficie de la ville, contre 11 % pour les parcs. Afin de tirer parti de ce potentiel inexploité, VanPlay encourage la transformation des rues en espaces publics. En collaboration avec les services d’urbanisme et d’ingénierie, le plan directeur propose notamment la création de mini-parcs, le barrage de certaines rues et l’activation des ruelles afin de répondre à la demande croissante en espaces publics de la population.
VanPlay accorde aussi une grande importance à la connectivité. La Ville de Vancouver est fière de posséder le plus long sentier continu en bord de mer du monde : l’emblématique Seawall de 28 kilomètres. S’inspirant de cet atout, VanPlay vise à élargir le réseau de pistes cyclables et de sentiers piétonniers de la Ville. Le plan directeur introduit également des « améliorations du réseau », comme des stations de réparation de vélos, des panneaux d’orientation, des lampadaires et des bancs. Ces éléments améliorent non seulement la connectivité, mais aussi la sécurité, l’utilité et l’expérience en général des usager·es entre les différentes destinations.
Lectures complémentaires :
Explorez les relations entre lieux publics, racisme et systèmes oppressifs qui caractérisent la sphère publique.
Ce webinaire est inspiré par l’urbaniste et co-créatrice d’espaces publics Jay Pitter.
Cette session se déroule en anglais mais les sous-titres français sont disponibles.
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Ami·es des parcs a le plaisir de lancer son Rapport 2024 sur les parcs urbains du Canada, notre sixième édition mettant en lumière les tendances, enjeux et pratiques qui façonnent les parcs de nos villes.
Visionnez le webinaire de lancement du rapport avec les auteures pour en savoir plus sur les résultats de notre recherche :
Le webinaire offre une réflexion enrichissante sur l’avenir des parcs urbains, avec des intervenantes de la Ville de Victoria et de l’Alliance pour les espaces verts. Nous abordons les possibilités et les défis liés à la collaboration et aux partenariats, notamment entre les services municipaux, les acteurs et actrices communautaires ou encore les organisations à but non lucratif.
Ce webinaire se déroule en anglais avec interprétation simultanée en français. Vous pouvez également visionner la vidéo en anglais avec des sous-titres français automatisés en cliquant ici.
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Aujourd’hui, Ami·es des parcs a le plaisir de lancer son sixième Rapport sur les parcs urbains du Canada, qui sera la dernière édition de ce rapport dans sa forme actuelle : Combler le fossé : comment le secteur des parcs peut relever les défis complexes actuels grâce à la collaboration et aux partenariats.
L’an dernier, nous avons cherché à comprendre en profondeur ce qui trottait dans la tête des gestionnaires des parcs à travers le pays. Nous avons donc interrogé plus de 44 cadres supérieurs au sein de 30 municipalités sur les tendances et les défis qui caractérisent leur secteur. L’un des enseignements clés qui en est ressorti était la nécessité de trouver un moyen de collaborer plus efficacement en vue d’atteindre les nombreux objectifs fixés pour les parcs.
Le rapport de cette année approfondit donc cet enseignement en mettant en lumière des exemples de collaboration à l’échelle nationale et en recueillant des données provenant de 35 municipalités canadiennes, de plus de 2 500 citadin·es, ainsi que d’entretiens réalisés avec le personnel et des spécialistes des parcs.
Ce processus nous a permis de déterminer six enseignements clés relatifs à la collaboration et aux partenariats :
Dans ce rapport, vous trouverez :
Si vous souhaitez aller plus loin dans l’étude de ce rapport, inscrivez-vous à notre webinaire de lancement. Celui-ci comprendra une discussion animée sur les principales conclusions du rapport ainsi que des orientations pour l’avenir des parcs urbains. Ce webinaire d’une heure se tiendra le mercredi 27 novembre à 15 h (HNE).