Alors que Dave Harvey prend sa retraite de son poste de co-dirigeant chez Ami·es des parcs, il revient sur le chemin parcouru depuis la fondation de l'organisation en 2011.
Pourquoi les événements dans les parcs sont-ils importants ? Comment les subventions s'intègrent-elles dans les objectifs plus larges des Ami·es des parcs pour susciter des changements dans les parcs urbains ?
Quelques conseils utiles pour vous y aider a créer un environnement accueillant, sûr et respectueux pour tou·tes les participant·es, quelle que soit leur capacité physique ou mentale, leur origine, leur âge ou leur identité de genre.
L’hiver peut être éprouvant : il fait sombre, froid, et la neige s'accumule. Explorez des moyens concrets pour redécouvrir la joie de l'hiver.
Visionnez le webinaire de lancement du rapport avec les auteures pour en savoir plus sur les résultats de notre recherche.
L'expérience de la Ville de Charlottetown avec l'ouragan Fiona souligne l'importance des partenariats interservices et des infrastructures résilientes.
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Ami·es des parcs a le plaisir de lancer son Rapport 2024 sur les parcs urbains du Canada, notre sixième édition mettant en lumière les tendances, enjeux et pratiques qui façonnent les parcs urbains de nos villes.
Visionnez le webinaire de lancement du rapport avec les auteures pour en savoir plus sur les résultats de notre recherche :
Le webinaire offre une réflexion enrichissante sur l’avenir des parcs urbains, avec des intervenantes de la Ville de Victoria et de la Greenspace Alliance. Nous abordons les possibilités et les défis liés à la collaboration et aux partenariats, notamment entre les services municipaux, les acteurs et actrices communautaires ou encore les organisations à but non lucratif.
Ce webinaire se déroule en anglais avec interprétation simultanée en français. Vous pouvez également visionner la vidéo en anglais avec des sous-titres français automatisés en cliquant ici.
Adri Stark se spécialise dans la recherche et les politiques pour Ami·es des parcs, et corédige le Rapport annuel sur…
Joy est responsable de la recherche et des partenariats à Ami·es des parcs. Elle est chargée de la recherche à…
Julia est coordonnatrice des systèmes alimentaires pour la Ville de Victoria. Avant d’occuper ce poste, elle a travaillé pendant plus…
Née à Ottawa, Nicole DesRoches vit désormais à Chelsea, au Québec. Habitant dans la région de la Capitale nationale, elle…
Aujourd’hui, Ami·es des parcs a le plaisir de lancer son sixième Rapport sur les parcs urbains du Canada, qui sera la dernière édition de ce rapport dans sa forme actuelle : Combler le fossé : comment le secteur des parcs peut relever les défis complexes actuels grâce à la collaboration et aux partenariats.
L’an dernier, nous avons cherché à comprendre en profondeur ce qui trottait dans la tête des gestionnaires des parcs à travers le pays. Nous avons donc interrogé plus de 44 cadres supérieurs au sein de 30 municipalités sur les tendances et les défis qui caractérisent leur secteur. L’un des enseignements clés qui en est ressorti était la nécessité de trouver un moyen de collaborer plus efficacement en vue d’atteindre les nombreux objectifs fixés pour les parcs.
Le rapport de cette année approfondit donc cet enseignement en mettant en lumière des exemples de collaboration à l’échelle nationale et en recueillant des données provenant de 35 municipalités canadiennes, de plus de 2 500 citadin·es, ainsi que d’entretiens réalisés avec le personnel et des spécialistes des parcs.
Ce processus nous a permis de déterminer six enseignements clés relatifs à la collaboration et aux partenariats :
Dans ce rapport, vous trouverez :
Si vous souhaitez aller plus loin dans l’étude de ce rapport, inscrivez-vous à notre webinaire de lancement. Celui-ci comprendra une discussion animée sur les principales conclusions du rapport ainsi que des orientations pour l’avenir des parcs urbains. Ce webinaire d’une heure se tiendra le mercredi 27 novembre à 15 h (HNE).
Marie-Pierre est une visionnaire qui milite pour la création d’oasis de verdure au milieu des jungles de béton. Elle a à cœur de mieux comprendre les défis que pose l’accès aux espaces verts ainsi que son importance. Ces espaces favorisent la création de liens sociaux entre les gens, un sentiment d’appartenance et une appréciation pour les histoires et les pratiques liées à cette terre. C’est ce rêve qui a conduit à la création de la fondation Vancouver Urban Food Forest (VUFFF).
Créée en pleine pandémie, la fondation avait pour objectif de répondre au problème de l’isolement et de l’accès alimentaire dans un quartier comptant 34 000 habitant·es. Après avoir identifié ces besoins, et grâce au soutien d’Ami·es des parcs, la fondation a imaginé de créer une forêt nourricière qui servirait de havre de paix aux personnes Autochtones vivant en milieu urbain et aux résident·es à faible revenu. Son objectif était de démontrer que l’accès aux espaces verts et le droit de cultiver la terre sont des droits fondamentaux.
C’est ainsi que la première forêt nourricière Autochtone appelée Chén̓chenstway Healing Garden a vu le jour dans le parc Oxford, à Vancouver. Hébergée dans le pavillon Burrard Park View Field House, la fondation n’a pas ménagé ses efforts jusqu’à présent, un gage certain de sa résilience.
Avec le soutien d’Ami•es des parcs, la VUFFF a pu organiser des ateliers de jardinage de plantes médicinales et d’autres événements pour soutenir, connecter et outiller les résident·es du quartier. Les personnes auparavant isolées ou réticentes à l’idée de jardiner ont trouvé un groupe de personnes bienveillantes qui valorise leur histoire et leurs expériences. Avec la création de jardins de plantes médicinales, d’activités artistiques et artisanales, et dans le cadre d’un dialogue ouvert, la fondation a déclenché une vague de changements positifs dans son quartier.
Alors que nos villes modernes se caractérisent par des jungles de béton, Ami·es des parcs soutient des initiatives comme celle de la VUFFF – qui sont sources de connexion, d’autonomisation et de transformation pour les habitant·s. Elles nous rappellent que les parcs sont plus que de simples espaces publics : ils contribuent activement à l’épanouissement, au ressourcement et à la prospérité des habitant·es.
Lorsque nous imaginons des villes dynamiques, nous reconnaissons le rôle crucial que jouent des organisations locales comme la VUFFF et tenons à leur apporter notre soutien. Ces organisations ne se contentent pas de semer des graines pour susciter un changement, elles nourrissent aussi les liens qui nous unissent à la nature ainsi que les uns aux autres.
Découvrez d’autres histoires inspirantes avec Nawal à Toronto et Geneviève à Montréal. Ces récits soulignent le travail remarquable accompli par des citoyen·nes engagé·es pour favoriser les liens sociaux et la résilience des habitant·es grâce aux parcs et aux espaces verts à travers le Canada.
Nawal mène une vie bien occupée. Dans son travail à temps plein, elle aide les personnes nouvellement arrivées au Canada à s’installer dans le pays. En dehors de son emploi et de sa vie de famille, elle travaille comme bénévole dans son quartier de Flemingdon, à Toronto.
Flemington est un quartier qui accueille nouvelles et nouveaux arrivant•es ayant élu domicile à Toronto. Cependant, nombre d’entre eux ont besoin d’aide pour s’adapter à leur nouvelle ville et joindre les deux bouts. Connaissant elle-même ces défis et animée par un esprit de solidarité, Nawal a cofondé l’organisme Flemingdon Community Support Services.
Cette organisation dirigée par des bénévoles soutient les habitant·es en matière d’accès alimentaire, de logement et d’emploi. Après avoir passé des mois au service des habitant·es, une chose est devenue évidente pour Nawal. Elle a commencé à reconnaître une lacune importante, un problème récurrent auquel personne n’avait répondu jusqu’alors : la solitude. De nombreuses personnes dans le quartier se sentaient isolées et incroyablement seules.
C’est pourquoi Nawal a contacté Ami·es des parcs pour lui proposer une idée.
Bien qu’il s’agisse d’une zone dense avec des immeubles de grande et de petite taille où la plupart des résident·es ne possèdent pas de jardin, Flemingdon compte des parcs magnifiques et de grande taille. Aux abords de la vallée de la rivière Don, ces endroits font office d’espaces verts publics. Toutefois, ils sont sous-utilisés. Certaines personnes ne s’y sentent pas en sécurité, tandis que d’autres ont du mal à trouver le temps ou une raison de les fréquenter.
Avide d’avoir un impact dans son quartier et de favoriser davantage de cohésion sociale, Nawal a collaboré avec Ami•es des parcs pour créer une rencontre hebdomadaire dans son parc sur les thèmes de la santé et du bien-être. Chaque semaine, des habitant·es de son quartier se rassemblent pour aborder divers sujets: ils échangent des recettes nutritives, relatent des histoires, apprennent une nouvelle danse ou font une promenade ensemble. Le groupe est basé sur les principes d’inclusivité et de bienveillance et se réunit régulièrement. Au fil du temps, cette rencontre s’est transformée en une plateforme sociale, où les participant·es nouent de nouvelles amitiés et acquièrent un profond sentiment d’appartenance.
Récemment, une résidente a confié à Nawal qu’elle se sentait initialement nerveuse à l’idée d’y participer, mais qu’elle ne pouvait désormais plus se passer de ce rendez-vous hebdomadaire dans le parc, qui est devenu un espace bienfaisant pour sa santé mentale et un rayon de lumière durant la semaine.
Découvrez d’autres histoires inspirantes avec Geneviève à Montréal et Marie-Pierre à Vancouver. Leurs récits soulignent le travail remarquable accompli par des citoyen·nes engagé·es pour favoriser les liens sociaux et la résilience des habitant·es grâce aux parcs et aux espaces verts à travers le Canada.
Pendant la première année de la pandémie de COVID-19, Geneviève a appris que le taux d’insécurité alimentaire montait en flèche à Montréal. Désireuse de changer les choses, elle a réfléchi à la manière de répondre durablement au problème de la faim dans son quartier et a décidé de créer un écosystème agricole vivant et pédagogique composé de trois jardins urbains. Ces espaces permettraient aux habitant·es de travailler main dans la main et de participer à la plantation et à l’entretien des jardins.
Vivant dans une zone urbaine de Montréal appelée Milton-Parc, elle savait que la tâche ne serait pas facile. Bien qu’il soit situé à proximité du mont Royal, le quartier manque cruellement de parcs publics et d’espaces verts. Au lieu d’améliorer les espaces verts existants pour répondre aux besoins des habitant·es, elle savait qu’elle devrait en créer de nouveaux. Après avoir passé des mois à frapper aux portes, elle a réussi à négocier trois zones pour y installer des jardinières surélevées, et même une serre. Elle a transformé ces espaces en terrains communaux et encouragé les habitant·es à s’investir dans des activités de jardinage – de la plantation des semences au désherbage en passant par la récolte d’herbes et de légumes à ramener chez soi – mais aussi en donnant aux gens les moyens de cultiver leurs propres plantes médicinales.
Alors que l’intérêt des habitant•es pour ces jardins a grandi, Geneviève a pris de plus en plus conscience des problèmes plus profonds qui ont émergé après la pandémie. En plus de l’insécurité alimentaire, les habitant·es étaient confronté•es à des difficultés profondes comme l’isolement, le stress et la dépression. Geneviève a ainsi reconnu la nécessité de répondre à ces besoins de manière holistique. Elle a donc contacté Ami·es des parcs en lui proposant une idée afin d’améliorer le bien-être de ses voisin·es.
Elle souhaitait créer un sentiment de cohésion sociale et de confiance entre les habitant·es. En plus de favoriser leur accès alimentaire, Geneviève souhaitait créer un environnement propice au bien-être mental et aux liens sociaux.
Avec l’aide d’Ami•es des parcs, Geneviève a créé une série d’ateliers associant éducation aux plantes, bien-être mental et connexion avec la terre. Le premier événement s’est déroulé dans les jardins urbains de Notman, une oasis de verdure envahie par la végétation et dont l’accès était interdit au public. Celui-ci proposait un atelier de méditation, suivi d’un enseignement mené par une personne Autochtone sur les propriétés médicinales des plantes. 40 personnes ont ainsi assisté à l’événement et ont appris à voir le jardin comme une source de plantes médicinales. Ensemble, les participant•es ont appris à faire macérer de la mélisse et de l’écorce d’orange dans de l’eau pour améliorer l’humeur, la qualité du sommeil et la digestion. Ces participant•es ont touché, goûté et senti des herbes, suscitant autant de conversations que de découvertes.
Récemment, une résidente a confié à Geneviève que l’atelier l’avait aidée à ressentir un sentiment d’appartenance et qu’elle avait créé des liens avec ses voisins et l’environnement; une expérience inédite pour elle. Elle a appris à identifier des plantes et leurs propriétés, ce qui lui a permis d’enrichir ses connaissances et de voir le monde qui l’entoure différemment. L’atelier l’a encouragée à travailler chaque semaine comme bénévole dans le jardin, une expérience qui est devenue indispensable dans sa vie. Au milieu de l’atmosphère urbaine bouillonnante de Montréal, les Jardins pour tous sont désormais plus qu’un jardin pour elle : ils sont devenus un havre de bien-être et un lieu de rencontre; un rendez-vous qu’elle attend avec impatience chaque semaine.
Découvrez d’autres histoires inspirantes avec Nawal à Toronto et Marie-Pierre à Vancouver. Ces récits soulignent le travail remarquable accompli par des citoyen·nes engagé·es pour favoriser les liens sociaux et la résilience des habitant·es grâce aux parcs et aux espaces verts à travers le Canada.
Vous connaissez peut-être Ami·es des parcs en raison de l’un de nos programmes de microbourses, comme les Bourses TD Ami·es des parcs. Dans le cadre de ces programmes, nous octroyons une petite aide financière aux groupes citoyens et organisations sans but lucratif pour organiser des activités et des événements dans des parcs de leur quartier.
Cela semble parfait, mais pourquoi faisons-nous cela ? Pourquoi les événements dans les parcs sont-ils si importants ? Comment ces bourses s’intègrent-elles dans les objectifs plus larges de notre organisation visant à faire changer les choses dans les parcs urbains ? Cet article explore ces questions et met en lumière certaines tensions et certains défis liés à l’octroi de microbourses.
Les parcs urbains possèdent un potentiel inexploité pour favoriser le bien-être des gens, la biodiversité et la résilience climatique. Trop de personnes vivant dans des villes du Canada peinent à avoir accès à des espaces verts de qualité qui offrent des équipements et des activités enrichissant leur vie. Les quartiers comme le mien (dans la circonscription de Davenport à Toronto) sont largement exposés aux vagues de chaleur grandissantes auxquelles nous sommes confrontés en raison du manque d’arbres et d’espaces verts. Les parcs que nous possédons à l’heure actuelle sont précieux, mais il ne s’agit pas d’espaces neutres. Pour de nombreuses raisons, certaines personnes ne s’y sentent pas en sécurité et n’ont pas l’impression d’y être les bienvenues.
L’un des premiers principes sur lequel notre organisation a été fondée est qu’en augmentant la participation du public, on améliore les parcs. Nos villes et nos quartiers foisonnent de personnes débordant d’idées, d’énergie et de talents. Celles-ci sont conscientes des possibilités qui existent pour améliorer leurs parcs et des défis spécifiques que rencontre leur quartier. En bénéficiant des ressources adéquates, ces groupes peuvent mener des activités beaucoup plus pertinentes et durables que celles lancées par des organisations tierces comme Ami·es des parcs. Voici donc la question que nous utilisons pour guider nos initiatives : Comment pouvons-nous aider les communautés locales à réaliser le potentiel de leurs parcs ?
Les groupes citoyens faisant partie de notre réseau ont des objectifs variés, que ce soit le jardinage, l’amélioration de la biodiversité ou le soutien en matière de santé mentale*. Quel que soit leur domaine de prédilection, organiser des événements dans les parcs permet d’obtenir un soutien stratégique et de sensibiliser le public aux diverses initiatives de ces groupes. À la fois réjouissants et divertissants, ces événements constituent une porte d’entrée attractive pour mobiliser le personnel municipal, d’autres habitant•es du quartier ainsi que les pouvoirs publics locaux afin de proposer de nouvelles idées pour le parc ou les habitant·es en général.
Organiser des événements dans les parcs offre également bien d’autres avantages, même quand ils ne s’inscrivent pas dans un projet de plus grande ampleur. D’après nos études et l’évaluation de nos programmes, organiser des événements dans les parcs renforce le sentiment d’appartenance et les liens sociaux des habitant•es, et leur permet de se sentir plus heureux et moins isolés. En 2024, ces liens sociaux seront essentiels pour faire face aux répercussions de la pandémie sur la santé mentale et physique et nous préparer à nous soutenir mutuellement face aux défis de la crise climatique actuelle, comme les vagues de chaleur urbaine et les inondations.
La diversité des événements organisés par ces groupes est impressionnante : que ce soient des programmes de soutien pour les familles ayant des enfants neurodivergents dans le parc Thorncliffe de Toronto, ou des ateliers pratiques pour la culture de champignons dans la ville de Deux-Montagnes, près de Montréal. Ces événements illustrent la grande richesse des activités menées dans les parcs urbains à travers le Canada et permettent d’appeler les gouvernements et les autres parties prenantes à accroître leurs ressources et le soutien qu’ils accordent aux parcs.
Grâce à ces microbourses, nous pouvons soutenir financièrement des groupes trop petits ou trop récents pour pouvoir bénéficier du statut d’organisation sans but lucratif. Bien que les montants octroyés soient modestes, ils permettent de compenser les dépenses liées au travail bénévole*, en particulier dans les quartiers à faibles revenus. Grâce à la simplicité de nos procédures de candidature et à l’élimination des obstacles habituels en matière de recherche de fonds (comme la nécessité d’avoir le statut d’organisation sans but lucratif), les groupes citoyens peuvent consacrer leur temps limité à donner vie à leurs idées, à innover et à mobiliser d’autres formes de soutien, comme celui de leur conseiller·e municipal·e. De plus, pour répondre à des problèmes plus systémiques, nous contribuons à notre niveau à mieux partager les ressources et le pouvoir dans le secteur des parcs.
L’octroi de bourses encourage également les groupes citoyens à prendre contact avec nous. Une fois le lien établi, nous pouvons leur proposer d’autres types de soutien, comme des ateliers de formation, un encadrement et une mise en relation avec d’autres groupes citoyens. Les demandes de financement de ces groupes et les conversations que nous avons avec eux nous permettent d’en apprendre beaucoup sur leurs activités, leurs besoins et leurs rêves. En 2023, nous avons proposé un dépôt de demande de financement par téléphone pour des bourses ayant un montant plus faible. Nous avons été submergés par le nombre de candidatures déposées par de nouveaux groupes.
Dans notre sondage annuel (add link), nous avons appris que le principal besoin des groupes citoyens œuvrant pour un parc était d’obtenir davantage de fonds. Offrir des microbourses nous permet ainsi de répondre à ce besoin. Celles-ci permettent aussi de renforcer leurs capacités ainsi que nos relations avec ces groupes afin d’aider les bénéficiaires à obtenir des financements plus conséquents à l’avenir.
Ami·es des parcs fournit des microbourses ou de petites compensations financières depuis 2014. Nous avons beaucoup appris au fil des années et continuons à apprendre de nouvelles choses.
Nous nous inspirons des principes de la « philanthropie basée sur la confiance » , un terme défini par Jennifer Brennan et Shereen Munshi dans cet article sur la philanthropie Autochtone* et qui cherche à transformer les relations entre les organismes philanthropiques et les organisations à but non lucratif en identifiant les inégalités systémiques et en remédiant à la mauvaise répartition du pouvoir. Bien que nous fassions partie des bailleurs de fonds de très petite taille par rapport à d’autres, nous avons à cœur d’identifier ces inégalités systémiques et ces déséquilibres du pouvoir et d’adapter nos méthodes de travail en conséquence. Pour ce faire, nous réfléchissons et travaillons en permanence sur la manière de :
fournir aux groupes citoyens souhaitant recevoirune bourse un soutien supplémentaire, comme des appels d’encadrement à la demande et des rendez-vous en personne, menés par le personnel d’Ami·es des parcs et avec d’autres groupes. Nous espérons aussi que les groupes pourront utiliser les compétences qu’ils ont acquises en sollicitant une bourse auprès d’Ami·es des parcs en les appliquant à de nouvelles demandes de financement auprès d’autres organismes.
L’octroi de fonds engendre un rapport de force inégal entre Ami·es des parcs et les groupes qui font partie de notre réseau. Ceci peut influencer la capacité de ces groupes à nous faire part de leur avis sincère sur nos programmes. Nous faisons de notre mieux pour atténuer ce problème en séparant notre processus d’octroi de bourses de nos activités d’évaluation, mais cela pose un autre problème.
Les groupes participant à un grand nombre de nos programmes – que ce soient les réunions pour les membres du réseau, les ateliers de formation, les conférences et d’autres événements – peuvent être particulièrement déçus quand ils se voient refuser une microbourse de notre part. Se voir opposer un refus à sa demande de bourse après avoir passé beaucoup de temps à créer des liens avec notre organisation peut être déplaisant.
Comment pouvons-nous faire en sorte que l’octroi de fonds s’inscrive dans une relation réciproque et non transactionnelle ? Nous nous réjouissons à l’idée d’étudier prochainement des approches plus participatives* pour l’octroi des bourses en invitant les membres du public à participer à la prise de décision, ce qui pourrait nous permettre de mieux gérer ces tensions.
Ami·es des parcs apporte son soutien aux groupes citoyens et aux OBNL œuvrant pour un parc en utilisant un modèle à plusieurs échelons. Les microbourses visent à aider ces groupes à démarrer leurs activités ou à s’établir dans leur quartier. Toutefois, il arrive que quand certains de ces groupes atteignent un certain palier, obtenir une bourse de 1 500 $ ou 2 000 $ ne justifie pas les efforts investis dans le processus de candidature. Bien que cette situation suggère que ces groupes connaissent un certain succès, cela indique aussi que les microbourses proposées par notre organisation ne répondent pas à leurs besoins.
Nous faisons de notre mieux pour informer ces groupes sur d’autres sources de financement plus conséquentes en leur offrant notamment des ateliers sur la recherche de fonds, des rendez-vous personnalisés pour les aider à solliciter des bourses, comme celles de la Fondation TD des amis de l’environnement, et notre page sur les possibilités de financement qui comprend des liens vers des dizaines de bourses. Ces activités sont bien accueillies et appréciées par les participant·es et s’inscrivent dans notre objectif de renforcer les capacités de ces groupes plutôt que d’animer nous-mêmes les parcs urbains. Toutefois, ces activités sont plus complexes à mettre en œuvre que l’octroi d’une microbourse. Il devient plus difficile de déterminer le « succès » d’un projet et d’en parler.
Avec l’expansion du réseau d’Ami·es des parcs et l’importance grandissante qu’ont prise les parcs dans la vie des gens pendant la pandémie, le nombre de personnes sollicitant une bourse a augmenté de manière significative. Par conséquent, nous sommes chaque année dans l’obligation de dire non à un plus grand nombre de personnes. Nous sommes constamment déchirés entre la volonté d’encourager un grand nombre de personnes à se mobiliser pour leurs parcs, et celle de ne pas leur faire perdre leur temps en sollicitant une bourse qu’elles ont peu de chance d’obtenir.
Nous réfléchissons actuellement aux avantages et aux inconvénients liés à notre désir de faire bénéficier davantage de personnes de nos microbourses et à celui de proposer d’autres types de soutien aux groupes composant notre réseau. Il se peut qu’il n’y ait pas de solution parfaite. À court terme, nous allons utiliser des moyens innovants pour répondre à cette demande. Voici notamment certains changements récents et à venir concernant nos microbourses :
2021-2023 :
2024 :
À plus long terme, notre objectif est de nous désengager de notre rôle de bailleur de fonds pour le financement des groupes œuvrant pour un parc. Nous pensons que les grandes institutions, telles que les municipalités, devraient revoir la manière dont la prise de décision et le partage du pouvoir s’opèrent dans leurs parcs et espaces publics. Elles disposent des ressources nécessaires pour apporter un soutien plus systématique et continu aux initiatives menées par les citoyen·nes. Notre but ultime est de voir les groupes composant notre réseau passer plus de temps à enrichir leur quartier et leurs parcs, et moins de temps à recueillir des fonds. Des changements systémiques doivent impérativement être mis en œuvre de manière permanente, comme la réforme des procédures d’obtention de permis pour les parcs ou l’affectation de personnel à la concertation citoyenne.
Pour en revenir à la question guidant nos initiatives : comment pouvons-nous aider les groupes citoyens à maximiser le potentiel de leurs parcs pour favoriser le bien-être et la résilience des habitant·es? L’octroi de microbourses pour financer des événements et activités dans les parcs fait partie des outils dont nous disposons pour les soutenir. Comme vous l’avez lu dans cet article, ces microbourses ne constituent pas la solution miracle et ne répondent pas aux besoins de tous les groupes.
Mobilisez-vous et informez-vous :
Vous êtes une organisation sans but lucratif offrant des microbourses ou en ayant offert auparavant ? Quels sont les enseignements que vous en avez retirés ? Vous êtes un membre du public ayant obtenu ou sollicité une bourse auprès de notre organisation ? Dites-nous ce que vous pensez de ces microbourses : les bons et les mauvais côtés, et ce que nous pouvons faire pour les améliorer.
Lectures complémentaires (en anglais) :
Il est facile de se sentir impuissant·e quand on pense à des sujets comme la santé et le bien-être, une planète saine, nos liens avec la nature, et l’accès équitable à tout cela. Pour relever ces défis multiples et uniques, nous avons besoin de solutions tout aussi multiples et uniques – un réel pari face à tous les enjeux actuels.
Les nouveaux Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs nous proposent de changer notre façon de voir les choses. Et si les approches permettant d’avoir une planète plus saine favorisaient aussi la santé et le bonheur de celles et ceux qui l’habitent ? Et si ces activités pouvaient être réalisées à deux pas de chez soi, dans les parcs de notre ville ? De plus en plus d’éléments suggèrent que des solutions à ces multiples défis existent et sont à portée de la main.
Les nouveaux Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs rassemblent les résultats de 796 sondages individuels menés entre 2021 et 2022 en vue de démontrer le rôle que jouent les grands parcs urbains dans les liens qu’entretiennent les gens avec la nature et, par extension, le rôle de ces parcs dans leur santé et leur bonheur.
Les sondages ont démontré que la plupart des personnes (67 %) fréquentant les trois grands parcs urbains du Canada participaient généralement à des activités sociales et récréatives plutôt qu’à des activités axées sur la nature (33 %). Pourtant, plus le niveau de connexion à la nature des usager·es est élevé, meilleur est leur niveau de santé physique, de santé mentale et de bien-être selon eux.
Les personnes participant à des activités manuelles dans la nature et d’intendance environnementale (plutôt qu’à d’autres activités) dans leur parc déclarent jouir de solides liens sociaux, d’un sentiment d’appartenance, d’un sentiment d’accomplissement dans leur vie, d’un meilleur état de santé physique et d’une meilleure satisfaction générale vis-à-vis de leur vie. En bref, le travail de la terre pourrait contribuer à une meilleure santé et à un plus grand épanouissement.
Les grands parcs urbains tels que High Park* à Toronto, Stanley Park* à Vancouver et le parc du Mont Royal à Montréal sont des lieux essentiels d’accès et de connexion à la nature pour les citadin·es, notamment par le biais de l’intendance environnementale.
Le terme « intendance environnementale » fait référence aux programmes ou événements organisés dans les parcs qui permettent à des bénévoles de prendre soin de la terre dont nous dépendons toutes et tous. Les activités peuvent comprendre : éliminer les espèces envahissantes, planter des espèces végétales indigènes, recenser ou contrôler la faune et la flore, ou ramasser les déchets.
Parmi les participant·es aux programmes d’intendance environnementale des Parcs Cœur vital, 98 % des personnes interrogées ont déclaré que leur travail bénévole leur permettait de se sentir plus proches des autres êtres vivants et de l’environnement. Les bénévoles interrogés ont également déclaré que participer à des activités d’intendance environnementale leur permettait de se sentir plus proches de la nature que les activités de loisirs (75 % contre 51 %, respectivement).
Sachant que le fait d’être connecté à la nature a une incidence sur l’état de santé d’une personne, on peut penser que participer à des activités d’intendance dans un parc pourrait avoir des effets salutaires non négligeables sur la santé, plus que le simple fait de fréquenter un parc.
Selon les résultats de notre sondage :
0 %
des bénévoles participant à des activités d’intendance ont déclaré que celles-ci contribuaient à leur bonheur et leur satisfaction
ont déclaré qu’elles contribuaient à leur bien-être mental
ont déclaré qu’elles contribuaient à leur santé physique
Plus en détail :
des bénévoles ont reconnu que les activités d’intendance leur permettaient d’établir et de maintenir des liens sociaux (seuls 73 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
des bénévoles ont estimé que l’intendance environnementale contribuait à créer en eux un sentiment d’appartenance (seuls 69 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
des bénévoles ont reconnu que l’intendance environnementale contribuait à donner un sens et un but à leur vie (seuls 74 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
Les personnes participant à des activités d’intendance environnementale sont plus susceptibles de faire part d’un meilleur état de santé physique et d’une meilleure satisfaction vis-à-vis de leur vie. Les personnes participant à des activités d’intendance environnementale au moins 20 fois par an disent être plus satisfaites de leur vie – plus que les personnes s’adonnant tous les jours à des activités de loisirs dans un parc.
Malheureusement, les résultats de nos sondages montrent aussi que certains groupes de population sont moins représentés dans les activités d’intendance environnementale de ces parcs. La majorité des personnes qui participent à ces activités s’identifient comme des femmes cisgenres (68 %), valides (86 %) et blanches (76 %).
Étant donné la sous-représentation de certains groupes dans ces parcs et leurs programmes, les avantages sociaux et en matière de santé ne sont pas accessibles à tout le monde.
Les sondages menés auprès des usager·es ont également révélé que certains groupes démographiques sont moins connectés à la nature :
des usager·es des parcs appartenant à une minorité visible se sentaient fortement connecté·es à la nature (73 % des usager·es de race blanche partageaient cet avis)
des usager·es né·es à l’étranger se sentaient fortement connecté·es à la nature (73 % des personnes nées au Canada partageaient cet avis)
Les personnes handicapées se sentaient également beaucoup moins connectées à la nature que les personnes valides. En 2021 et 2022, 0 % des personnes interrogées et participant à des activités d’intendance environnementale dans ces parcs ont indiqué avoir un handicap visible.
Si certaines tranches de la population sont absentes des programmes d’intendance environnementale et se sentent généralement déconnectées de la nature, il est raisonnable de penser que cela pourrait avoir des répercussions importantes sur leur santé.
Les grands parcs urbains présentent des possibilités non négligeables d’accueillir un public et des bénévoles plus diversifiés. En vue de pallier les disparités actuelles, les parcs fondateurs du programme Parcs Cœur vital (High Park, Stanley Park et le parc du Mont Royal) ont lancé des programmes innovants incitant les groupes en quête d’équité à participer à leurs activités d’intendance environnementale. La preuve en chiffres : Entre 2021 et 2022 :
Le nombre de personnes nouvellement établies au Canada et participant à des activités d’intendance environnementale dans les Parcs Cœur vital a augmenté de
Le nombre de bénévoles s’identifiant comme des personnes Autochtones, Noires et de couleur (PANDC) a augmenté de
Cette diversité accrue des différents publics résulte de programmes innovants comme :
Le réseau des Parcs Cœur vital travaille sur la création de nouveaux partenariats qui maximiseront l’impact et l’influence des grands parcs urbains du Canada. Il s’agit notamment du Corridor écologique Darlington à Montréal; du Comité du parc Everett Crowley* et Free the Fern* à Vancouver; et de l’Autorité de la vallée Meewasin* à Saskatoon.
Le réseau des Parcs Cœur vital se réjouit de pouvoir se développer à leurs côtés et de mesurer l’impact de leurs activités d’intendance environnementale dans la vie de leurs différents publics, tout en favorisant l’adaptation de leurs Villes face aux crises actuelles et futures, comme les changements climatiques.
La santé environnementale, la santé humaine et l’équité sont des questions complexes. Toutefois, nous pouvons travailler mieux sans travailler plus, en adoptant des solutions qui servent à la fois les intérêts individuels et collectifs, ainsi que ceux de la planète. En nous basant sur les résultats démontrant que participer à des activités d’intendance environnementale contribue à améliorer la santé et le bonheur des gens – et en nous engageant à faire profiter de ces avantages les groupes défavorisés – nous avons un potentiel illimité de solutions pour faire changer les choses.
Travailler la terre permet de retrouver une forme de pouvoir, surtout en cette période de changement. Les grands parcs urbains du Canada nous montrent la voie à suivre. Avec leurs programmes innovants, ils nous permettent de créer des liens avec la nature et avec les autres. En développant des liens plus étroits avec un parc Cœur vital, nous possédons davantage de solutions tangibles : pour aujourd’hui et pour demain.
Lisez en détail les conclusions présentées dans nos Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs, et suivez les progrès de notre réseau des Parcs Cœur vital.
Ami•es des parcs publie le cinquième rapport annuel sur les parcs urbains du Canada, intitulé : Faire émerger des solutions : comment la résolution de conflits et la transformation de défis en possibilités peut rendre les parcs plus équitables et plus durables.
Au cours des cinq dernières années, notre objectif, pour notre Rapport sur les parcs urbains du Canada, a toujours été de raconter une histoire, afin de rendre compte de l’évolution des parcs urbains et de l’orientation qu’il convient de leur donner.
Cette année, nous avons adopté une approche encore plus approfondie. Nous avons interrogé 44 responsables des parcs dans 30 municipalités qui nous ont fait part, avec beaucoup de générosité, des défis auxquels ils sont confrontés, les projets et les personnes qui les inspirent, ainsi que leurs ambitions pour les parcs urbains.
Ce rapport regroupe donc les thèmes abordés lors de ces conversations en se basant sur les données recueillies via nos sondages auprès de 35 municipalités et plus de 2 000 citadin·es au Canada.
Explorez nos indicateurs clés sur les tendances et les défis des parcs urbains cette année :
Ce webinaire se déroule en anglais mais les sous-titres français sont disponibles.
Comment s’assurer que les montréalaises et montréalais aient un accès équitable aux parcs de leur ville et que ceux-ci répondent à leurs besoins ?
Les expert·es Jérôme Dupras, Lourdenie Jean, Anne Pelletier et Michel Lafleur partagent leurs différentes perspectives sur les défis et opportunités liés aux questions de justice environnementale et d’équité territoriale des parcs urbains de Montréal.
Ce webinaire se déroule en français.
Féministe intersectionnelle, conférencière et intervenante, Lourdenie Jean se perfectionne sur les thématiques touchant de près ou de loin la justice…
Anne Pelletier travaille à la Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre Sud de Montréal depuis 2008 au…
Michel Lafleur est résident du quartier Villeray depuis presque 30 ans. Convaincu de l’impact positif des espaces verts sur la…
Karel Mayrand est le président-directeur général de la Fondation du Grand Montréal. Auparavant, il a été pendant douze ans directeur…
Les arts, les sciences et l’environnement s’entrecroisent dans la vie de Jérôme Dupras. Suite à un doctorat en géographie et…
L’hiver peut nous faire sentir isolé·es, mais il est essentiel de sortir et de se connecter avec nos voisin·es lorsque les températures chutent. La bonne nouvelle, c’est que plusieurs initiatives à travers le Canada nous aident à trouver de la lumière dans l’obscurité, de la chaleur dans le froid, et à redécouvrir le plaisir de jouer dans la neige..
Est-ce que vous vous considérez comme une personne casanière pendant les mois d’hiver ? Le manque de lumière, le froid et la neige peuvent sembler décourageants, mais en abordant chaque défi un à un, vous pouvez trouver des moyens pratiques pour changer votre perception de l’hiver.
Nous savons que sortir et se connecter avec d’autres personnes peut offrir de nombreux bienfaits lorsque l’on se sent isolé·e pendant cette saison. Voici quelques idées pour inspirer votre groupe à animer votre parc pendant l’hiver.
Le jour de l’année avec le moins d’heures de lumière est aussi celui où l’obscurité est la plus présente. Au Canada, les célébrations du solstice embrassent cette obscurité plutôt que de combattre la diminution de la lumière.
Chaque année, Secret Lantern Society* réunit des milliers de personnes pour le Festival du Solstice d’Hiver de Vancouver, un événement qui célèbre la culture et le cycle de la nature.
Le Festival se déroule en une soirée unique dans quatre lieux de Vancouver. Avant l’événement, des quartiers de la ville organisent des ateliers de fabrication de lanternes. Certains ateliers sont gratuits, tandis que d’autres demandent une petite contribution.
Au cœur du festival se trouve la procession de lanternes, qui se déroule par quartier. Les résident·es défilent dans la nuit hivernale avec leurs lanternes, en dansant, en jouant du tambour, et en profitant du feu, des performances artistiques et de la nourriture.
Un labyrinthe lumineux, composé de plus de 600 bougies en cire d’abeille, invite les participant·es à se promener pour un moment de détente.
Les activités hivernales les plus courantes—comme le ski, la raquette et la glissade—nécessitent de l’équipement et une planification, ce qui peut créer davantage d’obstacles à sortir en hiver Mais avez-vous entendu parler du Yukigassen?
Le Yukigassen* est la pratique sportive du combat de boules de neige. Au Japon, le Yukigassen ou “batailles de neige” existe depuis plusieurs décennies. Des organisations comme Play Sask* à Saskatoon organisent depuis des années des combats de boules de neige dans les parcs.
Pendant que les matchs de Yukigassen, les participant·es s’affrontent à coups de boules de neiges pour essayer de récupérer le drapeau de l’équipe adverse. Les joueuses et joueurs doivent avoir au moins 19 ans et porter un casque et des protections oculaires. Certaines villes proposent désormais des versions plus douces du jeu, utilisant des boules en mousse plutôt qu’en neige.
« Lancer des boules de neige est très satisfaisant et permet de revivre un peu de son enfance. »
Ashleigh Mattern, Co-propriétaire de Play Sask
Ce tournoi à Jasper vous donne un aperçu de l’intensité du jeu:
Imaginez un parc urbain transformé en une forêt hivernale enchantée. Au Parc Jarry à Montréal, la Coalition des ami·es du Parc Jarry (CAP Jarry) a lancé une initiative de recyclage créatif en transformant des sapins de Noël usagés en une forêt temporaire qui reflétait les espoirs et les rêves des visiteur·euses du parc. Les résident·es de Montréal ont été invité·es à apporter leurs anciens sapins au Parc Jarry et à les placer dans des supports en bois préfabriqués, créant ainsi une magnifique petite forêt urbaine où les gens pouvaient se promener. Après une exposition de deux semaines dans le parc, une entreprise spécialisée dans la valorisation du bois a collecté les sapins et leur a donné une nouvelle vie.
« Il y a eu beaucoup de curiosité, une sorte d’entraide, surtout une telle synergie… Le projet a eu un impact extrêmement positif. »
Mme. Fumagalli, mairesse de de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension
Partie abri, partie installation artistique, les huttes chauffantes sont conçues pour inciter les gens à braver le froid.
Les huttes chauffantes de Winnipeg* sont situées le long du River Mutual Trail, qui se transforme chaque hiver en l’une des plus longues pistes de patinage au Canada. Ces huttes ont acquis une renommée internationale dans le cadre d’un concours architectural mondialement célèbre.
En 2024, plus de 200 propositions de design en provenance du monde entier ont été soumises. Chaque année, les visiteurs peuvent s’attendre à découvrir des créations uniques aux côtés de favoris appréciés.
« Au cours des dix dernières années, le concours des huttes chauffantes a encouragé des millions de personnes à patiner sur le River Trail et à interagir avec l’art. »
Peter Hargraves, Producteur des Huttes chauffantes
Les Stations d’hiver de Toronto se sont inspirées de l’initiative de Winnipeg. Les structures sont construites autour de stations de sauvetage préexistantes sur une plage du lac Ontario, avec des designs chaque année centrés autour d’un thème sélectionné qui inspire des créations fantastiques.
À l’instar du programme de Winnipeg, les Stations d’hiver de Toronto métamorphosent un paysage hivernal habituellement désert en un espace dynamique et engageant.
Les huttes chauffantes et festivals du solstice sont des projets trop importants pour votre groupe? Voici quelques enseignements clés tirés de ces initiatives pour vous aider à imaginer des animations hivernales pour votre parc.
Divisez l’hiver en plusieurs périodes: Rendez la saison hivernale plus festive en organisant des événements autour du solstice, du réveillon du Nouvel An, du Nouvel An chinois et de la Saint-Valentin. Ne percevez pas l’hiver simplement comme « la saison de la neige ». Par exemple, le début de l’hiver est propice aux activités ne dépendant pas de la neige ou de la glace : profitez des longues soirées avec des feux de camp, des bougies, des soirées d’observation des étoiles et des promenades en nature illuminées par des lanternes.
Utilisez la nostalgie de l’enfance: Les souvenirs d’enfance contribuent à rendre des activités comme le Yukigassen plus amusantes. Bien que tout le monde n’ait pas d’expérience avec la neige, il est encore possible de rendre l’expérience joyeuse. De nombreuses cultures ont des traditions hivernales uniques ; en intégrant des perspectives interculturelles, vous pouvez créer de nouvelles opportunités pour que chacun·e construise ses propres souvenirs hivernaux.
Le froid, la neige et la glace se marient à la perfection avec l’art: Collaborez avec des artistes, architectes, urbanistes et designers locaux pour rendre l’hiver plus vibrant. Examinez votre infrastructure existante—un pavillon, un terrain de tennis ou tout espace sous-utilisé—et réfléchissez à comment la transformer en une destination hivernale. Considérez ces escapades hivernales et installations temporaires comme des forts de neige dont la maintenance est limitée.