banner

La petite maison dans le parc : Les chalets des parcs de Vancouver offrent aux riverains de participer à toutes sortes d’activités

septembre 9, 2021
Park People

Cette contribution de Christopher Cheung s’inscrit dans le cadre du projet « 10 ans ensemble dans les parcs urbains ». Cette série est réalisée avec le soutien de Dylan Reid et est illustrée grâce aux croquis de notre collègue Jake Tobin Garrett.

Ne manquez pas de suivre toutes les contributions publiées tout au long de l’année.

 


 

Si vous avez déjà fait une promenade dans le parc Elm pendant l’événement League, vous vous êtes peut-être demandé ce qui se passait. Ces gens font-ils vraiment de l’escrime avec des nouilles de piscine? Jouent-ils à la pétanque avec une boîte de soupe Campbell? S’attaquent-ils à un canapé avec des sacs de fèves?

Toutes les personnes qui vivent à Kerrisdale, dans l’ouest de Vancouver, connaissent le parc Elm. On y joue déjà au baseball, au soccer et au tennis. Mais d’où proviennent ces nouveaux sports étranges?

L’artiste Germaine Koh* est la maîtresse de ces jeux et s’est installée dans le parc pour créer ces nouvelles façons de jouer. L’humble chalet du parc, qui abritait autrefois un gardien, est devenu son studio.

En 2011, la commission des parcs de la Ville a trouvé une nouvelle façon d’utiliser ces anciens bâtiments au profit des communautés, en invitant des artistes à proposer des résidences en échange de l’utilisation gratuite de l’espace. La proposition de Germaine Koh était de travailler avec le public pour créer de nouveaux jeux et sports.

Germaine Koh, qui a joué au badminton de compétition, au volley-ball et au roller derby, a voulu explorer les similitudes entre l’art et le sport. Ses amis artistes affirmaient toujours ne pas être sportifs, tandis que ses amis sportifs disaient ne pas être créatifs. Germaine Koh n’aimait pas ce clivage.

« En sport, vous devez constamment pratiquer certaines techniques. Cela permet d’acquérir une plus grande maîtrise, mais aussi des compétences en matière d’improvisation, de stratégie et de négociation, explique Germaine Koh. Toutes ces capacités et compétences sont essentielles dans le processus créatif ».

La commission des parcs a approuvé sa résidence, qui s’est déroulée de 2012 à 2014. Le parc Elm présentait un défi, dit Germaine Koh, « car les gens étaient habitués aux loisirs organisés ». Mais les façons farfelues dont on utilisait les balles, les disques, les cordes, les planches et les arbres attiraient la curiosité des passants, et les jours les plus occupés, ils étaient quelques dizaines à s’arrêter pour participer.

 

 

Source photo : Chalet de parcs Sonic Pick-Up Sticks, Germaine Koh 

 

Les chalets des parcs sont par essence des lieux modestes. Ils n’ont qu’un seul étage, sont de couleur beige ou grise et sont souvent rattachées aux toilettes publiques des parcs. Mais pour les artistes comme Germaine Koh, ce sont  de précieux espaces au cœur d’une ville dispendieuse.

« L’intérieur était de couleur taupe, ce qui n’aurait pas été mon premier choix, dit Germaine Koh en rigolant. Mais je me sentais tellement privilégiée de pouvoir m’asseoir dans un parc et y travailler ».

 

« Les yeux et les oreilles »

 

Les chalets des parcs de Vancouver ont une longue histoire, mais Germaine Koh et d’autres personnes s’y sont installées, donnant une nouvelle vie à ces bâtiments.

La Ville a commencé à construire ces chalets dans les années 1920*. Environ 70 des 230 parcs de la ville en possèdent un. C’est là que vivaient les gardiens de parcs, les Hagrid et « les concierges Willies » de ce monde, qui s’occupaient d’entretenir les parcs et de les surveiller 24 heures sur 24. Vivre gratuitement au sein d’un parc était un avantage particulier de ce poste qu’aucune autre grande ville canadienne n’offrait. Les gardiens s’y installaient pour de longues périodes, généralement entre deux à quatre décennies.

Le couple de gardiens David et Normande Waine vivait dans le chalet de parc le plus prisé de tous, celuiqui se trouve dans l’immense parc Stanley de la ville, à quelques pas de l’océan. Pour l’obtenir, ils ont dû rester 14 ans sur une liste d’attente aussi épaisse que la Bible.

« Nous n’avons jamais rien regretté, a un jour déclaré David Waine au National Post*. C’est un privilège de demeurer ici. »

Mais 2005 allait marquer le début de la fin pour ceux que les Waine appellaient « les yeux et les oreilles » des parcs publics. La Ville a décidé qu’elle ne permettrait plus aux nouveaux gardiens de s’installer dans les chalets de parcs lorsque les précédents prendraient leur retraite. La Ville centralisait ses services et envisageait de nouvelles utilisations pour ces bâtiments, même s’il lui a fallu du temps pour déterminer quoi en faire.

Lorsque les gardiens sont partis, de nombreux chalets de parcs sont demeurés vides ou ont été utilisés à des fins peu imaginatives, comme pour l’entreposage d’équipements sportifs. Dans le cadre d’une expérience, le chalet  du parc Grandview, dans l’est de la ville, a été transformé en centre de police communautaire. La population résidente n’ayant pas apprécié cette surveillance accrue, la police a fini par déguerpir.

À Vancouver, une commission des parcs* composée de sept commissaires élus supervise et détermine l’orientation politique des parcs de la ville. En 2011, les commissaires ont demandé au personnel de proposer une nouvelle idée pour l’avenir des chalets dans les parcs.

 

 

Source photo : Chalet de parcs Bean Race, Germaine Koh

 

Le personnel est revenu avec une solution qui répondait également à un problème croissant à Vancouver. Les chalets de parcs étaient des biens immobiliers publics de valeur. En même temps, les personnes créatives étaient aux prises avec le coût des studios dans une ville dispendieuse. Pourquoi ne pas les inviter à s’y installer?

 

Des gardiens créatifs

 

Des artistes comme Germaine Koh ont été invités à proposer des résidences à la commission des parcs. Les personnes qui ont vu leur candidature approuvée ont pu utiliser les chalets des parcs comme espaces de studio sans payer de loyer pendant trois ans, avec la possibilité de renouveler leur demande (bien que, contrairement aux gardiens des parcs, les artistes ne vivaient pas dans les chalets des parcs). La commission des parcs a accueilli une première cohorte de huit résidents.

Mais il y avait une condition essentielle. Les artistes devaient réaliser 350 heures de programmation publique en échange de leur résidence.

« Nous ne voulions pas créer un atelier d’art fermé, dans lequel un bijoutier, par exemple, ne ferait que travailler sur sa pratique de joaillerie, explique Marie Lopes, qui s’occupe de la coordination des arts, de la culture et de l’engagement à la Ville. Il faut avoir un certain intérêt pour le travail communautaire ».

Le compositeur Mark Haney a saisi l’occasion pour raconter l’histoire du quartier en musique. Il a tenu une résidence au parc Falaise, au milieu du projet d’habitation pour les anciens combattants de Renfrew Heights, construit pour loger les soldats revenus de la Seconde Guerre mondiale. Mark Haney et un partenaire ont effectué des recherches sur la vie de 11 anciens combattants qui possédaient un lien avec la région en interrogeant leurs proches et en fouillant dans les archives. Le jour du Souvenir de 2014, il a présenté une pièce inspirée par les vétérans intitulée « 11 », avec des clins d’œil musicaux à leur vie. Elle a été interprétée par onze musiciens dans le parc à flanc de colline, chacun jouant d’un instrument de cuivre choisi en fonction de la personnalité de l’ancien combattant.

Depuis, la commission des parcs a élargi le programme pour accueillir des participants de diverses disciplines, soit des athlètes, des écologistes, des chefs, des groupes culturels et plus encore. Ce programme est actuellement en place dans 23 parcs et offre désormais des espaces de bureaux à des groupes à but non lucratif, en plus des studios.

Une résidence au parc Adanac apprend aux habitants comment lutter contre les « invasions » dans les parcs publics et les jardins privés: le chalet du parc  abrite l’Invasive Species Council of Metro Vancouver [le Conseil de Métro Vancouver sur les plantes envahissantes], qui lutte contre tout type d’espèces envahissantes, de la renouée jusqu’à la fourmi de feu européenne.

Mr. Fire-Man, au parc Maclean, apprend aux habitants à récolter du bois et à fabriquer leurs propres instruments de musique. Night Hoops, qui vient en aide aux jeunes à risque, propose un programme de basket-ball gratuit et met les jeunes en contact avec des mentors autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du terrain. L’Iris Film Collective au parc Burrard View partage l’amour du septième art. Si vous préférez une autre forme d’art visuel, il y a le Cloudscape Comics Collective au parc Memorial.

Lors de chaque cycle de résidences, la commission des parcs affiche les chalets de parcs disponibles ainsi que l’orientation recommandée pour chacun d’entre eux. Un chalet situé dans un parc à proximité d’un écosystème diversifié, par exemple, pourrait être utilisé à des fins de gérance de l’environnement. Les personnes et les organisations candidates peuvent indiquer le chalet de parcs qu’elles préfèrent, mais c’est la commission des parcs qui prend la décision finale. Par exemple, le chalet du parc Strathcona accueille une résidence du Working Group on Indigenous Food Sovereignty [Groupe de travail sur la souveraineté alimentaire Autochtone]. C’est un choix très à propos, car le parc se trouve à proximité du lieu de résidence de nombreux Autochtones et constitue un espace vert rare dans cette partie du centre-ville.

La commission des parcs apporte à chaque titulaire d’une résidence l’aide d’un agent ou d’une agente de liaison qui les met en relation avec le personnel et les programmes du centre communautaire le plus proche. De cette façon, les titulaires de résidences apprennent à connaître les habitants et habitantes des environs ainsi que leurs intérêts.

Certains chalets de parcs étaient prêts à être utilisés, d’autres avaient besoin d’être rénovés, mais la plupart « avaient juste besoin d’une couche de peinture, explique Marie Lopes. Avec un peu d’huile de coude, nous avons pu les transformer à nouveau en espaces actifs. »

 

Une ligue à part entière

 

Ce ne sont pas tous les artistes qui ont envie de passer 350 heures avec le public, même si le loyer est compris. Mais c’était parfait pour Germaine Koh, car la League, le nom donné à sa résidence, n’était pas un projet artistique qu’elle aurait pu réaliser seule. Elle avait besoin de joueurs pour essayer, peaufiner, voire inventer les jeux avec elle. Elle a pu sortir de cette résidence avec un lot de jeux testés par le public et créés en collaboration avec lui.

Germaine Koh était ravie de voir des personnes avec des capacités athlétiques variées participer à l’action, soit en jouant ou en dirigeant le jeu.

« C’est intéressant : certains jeux sont plus cérébraux alors que d’autres sont plus physiques », dit-elle.

Dans « Scrumble », les joueurs et joueuses portent des t-shirts avec une lettre sur le devant et une autre à l’arrière, et ils tentent d’épeler des mots en se réagençant. Dans « Petri », on marque des points en lançant des balles dans des « boîtes de Petri » de différentes tailles, qui sont en fait des cercles dessinés sur le terrain. Les balles ont chacune des qualités bactériennes différentes et peuvent permettre de multiplier les points, de sorte que la croissance exponentielle peut soudainement propulser quelqu’un à la première place. (Peut-être un bon jeu post-COVID? Germaine Koh se le demande à présent).

 

Source photo : Chalet de parcs Petri. Germaine Koh 

 

Les joueurs et joueuses ont également apprivoisé non seulement le terrain, mais le parc lui-même. Par exemple, des équipes ont rivalisé pour construire la meilleure structure pour faire pousser des haricots dans la cour du chalet. Jeu de patience et d’ingénierie, la course a duré tout l’été pour voir quels haricots pousseraient le plus haut. Germaine Koh décrit l’expérience comme une « lente course vers de nouveaux sommets ».

Un vieux canapé prêté au chalet ne passait pas par la porte. Il a donc été placé à l’extérieur pour les parties de « Couchie ». Ce jeu a été présenté à l’équipe de la League par deux amis qui l’avaient inventé lorsqu’ils étaient colocataires à l’université. Les joueurs lancent des sacs de fèves pour essayer de les loger entre les coussins du canapé et gagner ainsi des points. 

Certains jeux ont amené les gens à sortir des limites du parc. Le corridor Arbutus, à proximité du parc, était une voie désaffectée du Canadien Pacifique qui partait du fleuve Fraser vers le nord, traversait le quartier de Kerrisdale, où se trouve le parc, et remontait jusqu’à False Creek. Il sera finalement acheté par la Ville en 2016 et converti en une voie verte de 8,5 kilomètres nommée Arbutus Greenway et destinée à un usage récréatif.

Même lorsqu’il s’agissait d’une piste désaffectée, Germaine Koh voyait son potentiel. Comme les chalets de parcs, la piste était un espace urbain sous-utilisé qui n’attendait qu’à être réinventé. Elle a encouragé les joueurs et joueuses à marcher le long de la piste et à transformer l’expérience en une sorte de jeu. L’un d’eux a trouvé les feuillets perdus d’un livre et s’est mis à les lire en marchant. Germaine Koh a elle-même récupéré un verre d’eau dans la rivière et l’a porté jusqu’au ruisseau, où elle l’a déposé.

Germaine Koh réfléchit beaucoup à la question théorique de ce qu’est le jeu, mais son simple espoir pour les participants et participantes de la League était qu’ils apprennent à adopter une attitude ludique au quotidien. 

« L’une des intentions était d’élargir la notion du jeu et d’arrêter de penser que le jeu n’est qu’un truc pour les enfants ou quelque chose qui se déroule uniquement sur un terrain de sport, dit-elle. Le jeu est un moyen de développer des compétences utiles pour la résolution de problèmes et une attitude de créativité au quotidien. »

 

Une nouvelle vocation pour la terre

 

Avant que Fresh Roots ne s’installe dans son chalet de parc, l’association d’agriculture urbaine à but non lucratif faisait déjà preuve de créativité dans son usage de terrains urbains sous-utilisés. L’organisation a été fondée en 2009 et s’associe à des écoles pour transformer leurs cours en jardins comestibles et apprendre aux jeunes à cultiver des aliments frais.

Lorsque l’occasion s’est présentée d’occuper un chalet de parc, Fresh Roots a posé sa candidature et s’est installé dans celui du parc Norquay. Fresh Roots vient d’être approuvé pour un second mandat.

Le parc Norquay se trouve sur une artère très fréquentée de la ville, la Kingsway, et le chalet du parc est situé à côté de l’aire de jeux et du parc à jets d’eau. C’est un endroit toujours bondé de monde dans un parc très fréquenté. Fresh Roots a développé un jardin communautaire impossible à manquer, entretenu par le personnel et des bénévoles.

 

 

Source credit: Jardin partagé près du Chalet de parcs, Fresh Roots

 

« Cela exige beaucoup de travail, et les mauvaises herbes prennent le dessus! », soupire Caroline Manuel, responsable des communications et de l’engagement, qui travaille dans le bureau du chalet du parc. La baisse du nombre de volontaires due à la pandémie a rendu difficile l’entretien du jardin communautaire. Pourtant, la récolte est abondante cette année. Il y a des haricots verts, des feuilles de betterave, de la rhubarbe, des framboisiers, des groseilliers sanguins, de la sauge, du thym et bien plus encore. Le public est invité à prendre de tout.

Implantée dans cette partie du quartier est, Fresh Roots s’associe à d’autres groupes situés à proximité, tels que des camps d’été et des groupes de personnes âgées.

« Nous avons testé les eaux et beaucoup de gens veulent plonger les mains dans la terre et avoir un accès direct à un espace à entretenir », dit Mme Manuel.

Fresh Roots organise également des événements dénommés « Art in the Park ». L’art qu’ils pratiquaient dans les camps d’été, soit des bricolages comme des « bombes à semences », s’est avéré si populaire qu’ils l’ont proposé au public. 

Le chalet du parc a permis à l’association d’avoir une présence physique dans la communauté et de nouer des liens plus larges. Ce contact est particulièrement utile, car 40 % de la population du quartier de Renfrew-Collingwood ne parle pas anglais à la maison.

« Tout le monde n’est pas présent sur les médias sociaux, affirme Mme Manuel. Nous mettons des affiches dans autant de langues que nous le pouvons, nous discutons avec les gens qui passent, nous essayons simplement d’être là pour que les gens commencent à se sentir à l’aise de poser des questions. » 

 

Source photo : Le chalet du parc Norquay Park, Fresh Roots

 

Mme Lopes est heureuse que la commission des parcs puisse apporter son aide en plaçant les artistes et les groupes culturels au cœur des communautés qu’ils servent.

« Dans une ville où les loyers sont exorbitants, le programme soulage cette pression que vivent les artistes et les organismes à but non lucratif pour trouver un studio ou un bureau », dit-elle.

 

Votre sympathique chalet de parcs dans le quartier

 

Marie Lopes ne saurait trop insister sur le fait que c’est la « porte ouverte » qui est la clé du succès du programme.

En introduisant l’art et l’engagement dans les parcs de tous les jours, le programme Fieldhouse élimine certaines des barrières qui empêchent l’accès à l’art et à d’autres activités dans les musées ou les programmes officiels. Et cet engagement peut être aussi décontracté ou aussi collaboratif que le souhaitent les habitants et habitantes de la ville. Ils peuvent s’arrêter dans un parc voisin pendant une demi-heure pour profiter de la musique proposée par la résidence. Ou bien ils peuvent participer étroitement à la résidence pendant les trois années complètes.

Elle ajoute que la commission des parcs reçoit parfois des appels d’autres villes qui souhaitent en savoir plus sur les chalets de parcs, car elles sont devenues un programme phare.

Non loin de là, North Vancouver propose des résidences dans la Blue Cabin, un chalet flottant rénové dont la construction remonte à 1927. Richmond organise des résidences dans la maison patrimoniale Branscombe House, l’une des premières maisons de colons dans ce qui était autrefois le village de Steveston.

Marie Lopes donne ce conseil aux villes qui souhaitent lancer des programmes similaires, que ce soit dans des chalets de parcs ou d’autres bâtiments inutilisés.

« Examinez attentivement vos actifs, dit-elle. Arrêtez de considérer vos espaces inutilisés comme problématiques. Ce sont plutôt des occasions à saisir. Recherchez des collaborations dont tout le monde ressort gagnant. Le bénéfice pour la communauté est tout simplement illimité ».

 

 

 

 

À propos de Christopher Cheung

Christopher Cheung est un journaliste basé à Vancouver. Il s’sintéresse au pouvoir et aux politiques liés au changement urbain et à comment les différentes disaporas présentes à Vancouver font en sorte de se créer un foyer dans une ville aux géritages coloniaux. Il est employé pour The Tyee. 

 


 

Cette contribution de Christopher Cheung s’inscrit dans le cadre du projet « 10 ans ensemble dans les parcs urbains ».

Cette série est réalisée avec le soutien de Dylan Reid et est illustrée grâce aux croquis de notre collègue Jake Tobin Garrett. Ne manquez pas de suivre toutes les contributions publiées tout au long de l’année.

Rendu possible grâce au généreux soutien de :

La promesse TD prêts à agir