Alors que Dave Harvey prend sa retraite de son poste de co-dirigeant chez Ami·es des parcs, il revient sur le chemin parcouru depuis la fondation de l'organisation en 2011.
Découvrez comment Arts in the Parks transforme les espaces verts de Toronto en lieux vibrants de créativité — et comment Ami·es des parcs contribue à rendre cela possible.
Découvrez des événements inspirants menés par des groupes citoyens à travers le Canada, soutenus par notre programme de micro-bourses, allant de l'apprentissage lié au territoire aux randonnées nature et aux ateliers de partage de savoirs.
Comment le colonialisme se manifeste dans les pratiques des parcs et comment nous pouvons travailler ensemble pour intégrer la réconciliation et la décolonisation.
Découvrez nos des conseils pour organiser un événement dans un parc près de chez vous en période de canicule.
Each year, Park People Summits bring together our growing network of urban park changemakers to connect, reflect, and explore what’s possible for more inclusive, community-powered parks in our cities.
En faisant un don à Ami·es des parcs, vous contribuez à rendre les parcs plus vivants et accessibles à tout le monde.
Embellir nos parcs demande un effort collectif!Ramasser des déchets n’est peut-être pas une activité des plus attrayantes, mais elle permet aux personnes concernées de voir les résultats tangibles de leurs efforts et de se sentir plus impliquées dans leur parc de quartier. Comme mentionné dans notre webinaire dédié à la Journée de la terre, la collecte de déchets constitue une excellente manière de mobiliser vos concitoyens et concitoyennes, et de leur faire aimer leur parc. C’est aussi un geste qui aura un impact durable dans votre quartier et sur l’environnement.Voici cinq étapes pour vous aider à organiser une collecte de déchets réussie dans votre quartier.
Votre municipalité peut être une formidable ressource pour vous aider à organiser votre collecte de déchets, mais aussi sur le long terme. Elle peut vous aider à planifier et à promouvoir votre événement, mais aussi à bénéficier de certaines ressources pour vous lancer.Commencez par contacter la personne responsable de votre parc en lui faisant part de votre projet de ramassage des déchets, surtout s’il s’agit de votre premier événement dans ce parc. Cette personne pourra vous dire de quels permis vous avez besoin, vous expliquer les protocoles pour le traitement des déchets et éventuellement vous mettre en contact avec d’autres personnes engagées dans les parcs pouvant contribuer à votre événement.De nombreuses municipalités organisent aussi à travers toute la ville des journées dédiées au ramassage des déchets auxquelles les groupes citoyens peuvent participer. Participer à des journées consacrées spécifiquement à la collecte de déchets peut permettre à votre groupe de bénéficier d’équipements qui ne seraient pas disponibles autrement, comme des sacs poubelle et des gants. De plus, la capacité de promotion plus large de la municipalité peut vous permettre de faire passer le message auprès d’un plus grand public. Demandez à la personne responsable de votre parc si des activités de nettoyage sont prévues prochainement par la Ville.
Les municipalités ne sont pas les seules à pouvoir organiser ce genre d’activités. Par exemple, le Grand nettoyage des rivages canadiens est né d’un partenariat entre les organisations de conservation Ocean Wise et WWF-Canada. Celles-ci aident toute personne souhaitant organiser une collecte de déchets sur des rivages (si votre parc est à côté d’un cours d’eau, comme un ruisseau, un torrent, un marais, voire un collecteur d’eaux pluviales).Faites des recherches pour voir les organisations, réseaux ou événements qui sont pertinents pour votre parc et avec lesquels vous pourriez faire équipe. Il existe certainement une foule d’associations sans but lucratif, d’organisations locales et de personnes qui pourraient être susceptibles de vous prêter main-forte pour votre événement. Elles pourraient aussi faire venir un public nouveau et intéressant aux événements que vous organisez. Par exemple, vous pourriez contacter une association de réparation de vélos pour offrir des services d’entretien et de réglages de vélos. Vous pourriez aussi inviter une organisation environnementale pour sensibiliser le public sur la manière de réduire leur empreinte écologique.Enfin, envisagez de contacter les petites entreprises locales pour parrainer votre événement. Celles-ci pourraient offrir de petites récompenses, comme des gourdes réutilisables, des cartes-cadeaux ou d’autres prix, aux personnes participant à l’événement.
Commencez votre planification en faisant l’état des lieux de l’endroit ciblé dans votre parc : est-il suffisamment accessible? Y a-t-il des sentiers bitumés pour se déplacer ou est-ce que le terrain est inégal? Y a-t-il des toilettes ou des fontaines à eau à disposition? Quelle est la quantité approximative de déchets actuellement? De combien de bénévoles aurez-vous besoin pour les ramasser? Prenez des notes pendant cet état des lieux et parlez-en avec votre équipe par la suite. Quels renseignements devez-vous communiquer aux personnes participantes?Ensuite, envisagez d’utiliser une plateforme comme Eventbrite ou Google Forms. Elles vous permettront de faire la promotion de votre événement, gérer vos bénévoles, faire le suivi des réponses et communiquer des instructions avant l’événement (météo, accessibilité, conseils vestimentaires). Avant de lancer votre événement, songez aux réseaux sociaux, aux tableaux d’affichage de quartier, aux bulletins d’information électroniques et au bouche-à-oreille pour en faire la promotion. Demandez aux résidentes et résidents de votre quartier de vous recommander des endroits pour diffuser votre événement, comme des groupes Facebook de quartier. Songez aussi à inviter des journalistes travaillant pour un journal local ou bien des personnes publiant des articles de blogue ou ayant un rôle d’influenceur dans les réseaux sociaux.Enfin, occupez-vous de la préparation du matériel dont vous aurez besoin. Pensez à fournir :
Avant l’événement, installez une table d’inscription pour accueillir les bénévoles, distribuer les équipements et fournir les consignes de sécurité en cas de ramassage de matières dangereuses. Profitez aussi de cette occasion pour recueillir des renseignements sur les personnes qui se présentent : proposez-leur de s’inscrire au bulletin d’information de votre groupe et demandez-leur comment elles utilisent le parc et quelles sortes d’améliorations elles aimeraient voir.En fonction du nombre de personnes et de la taille du parc, songez à diviser vos bénévoles en petits groupes et à les assigner à des zones spécifiques du parc. Si possible, faites en sorte que chaque petit groupe soit composé d’un de vos membres qui pourra ainsi répondre aux questions pendant toute la durée de l’événement. Une fois la collecte de déchets terminée, séparez les articles recyclables, compostables et ceux allant à la poubelle.Enfin, faites en sorte que cette activité soit divertissante! Passez de la musique, organisez une chasse au trésor ou lancez-leur un défi comme « celui ou celle qui ramassera le plus d’emballages de friandise, de canettes ou d’objets rouges, etc. »!
Quand votre activité sera terminée, prenez le temps de célébrer tout ce que vous avez réalisé! Prenez une photo de vos bénévoles, pesez tous les déchets que vous avez ramassés ou mesurez la superficie du parc que vous avez nettoyée pour inciter la participation et promouvoir vos prochains événements.Les jours suivants, n’oubliez pas de remercier par courriel vos bénévoles, vos partenaires, les organismes de parrainage et la municipalité pour leur participation. Sollicitez un retour d’information de leur part pour améliorer vos événements futurs. Et rappelez-leur de rester en contact avec votre groupe citoyen, surtout s’ils souhaitent vous aider à organiser votre prochaine collecte de déchets!
Ami·es des parcs a le plaisir de lancer son Rapport 2024 sur les parcs urbains du Canada, notre sixième édition mettant en lumière les tendances, enjeux et pratiques qui façonnent les parcs de nos villes.
Visionnez le webinaire de lancement du rapport avec les auteures pour en savoir plus sur les résultats de notre recherche :
Le webinaire offre une réflexion enrichissante sur l’avenir des parcs urbains, avec des intervenantes de la Ville de Victoria et de l’Alliance pour les espaces verts. Nous abordons les possibilités et les défis liés à la collaboration et aux partenariats, notamment entre les services municipaux, les acteurs et actrices communautaires ou encore les organisations à but non lucratif.
Ce webinaire se déroule en anglais avec interprétation simultanée en français. Vous pouvez également visionner la vidéo en anglais avec des sous-titres français automatisés en cliquant ici.
Adri Stark se spécialise dans la recherche et les politiques pour Ami·es des parcs, et corédige le Rapport annuel sur…
Joy est responsable de la recherche et des partenariats à Ami·es des parcs. Elle est chargée de la recherche à…
Julia est coordonnatrice des systèmes alimentaires pour la Ville de Victoria. Avant d’occuper ce poste, elle a travaillé pendant plus…
Née à Ottawa, Nicole DesRoches vit désormais à Chelsea, au Québec. Habitant dans la région de la Capitale nationale, elle…
Aujourd’hui, Ami·es des parcs a le plaisir de lancer son sixième Rapport sur les parcs urbains du Canada, qui sera la dernière édition de ce rapport dans sa forme actuelle : Combler le fossé : comment le secteur des parcs peut relever les défis complexes actuels grâce à la collaboration et aux partenariats.
L’an dernier, nous avons cherché à comprendre en profondeur ce qui trottait dans la tête des gestionnaires des parcs à travers le pays. Nous avons donc interrogé plus de 44 cadres supérieurs au sein de 30 municipalités sur les tendances et les défis qui caractérisent leur secteur. L’un des enseignements clés qui en est ressorti était la nécessité de trouver un moyen de collaborer plus efficacement en vue d’atteindre les nombreux objectifs fixés pour les parcs.
Le rapport de cette année approfondit donc cet enseignement en mettant en lumière des exemples de collaboration à l’échelle nationale et en recueillant des données provenant de 35 municipalités canadiennes, de plus de 2 500 citadin·es, ainsi que d’entretiens réalisés avec le personnel et des spécialistes des parcs.
Ce processus nous a permis de déterminer six enseignements clés relatifs à la collaboration et aux partenariats :
Dans ce rapport, vous trouverez :
Si vous souhaitez aller plus loin dans l’étude de ce rapport, inscrivez-vous à notre webinaire de lancement. Celui-ci comprendra une discussion animée sur les principales conclusions du rapport ainsi que des orientations pour l’avenir des parcs urbains. Ce webinaire d’une heure se tiendra le mercredi 27 novembre à 15 h (HNE).
Ami·es des parcs lance le Rapport 2023 sur les parcs urbains du Canada, le cinquième rapport annuel mettant en évidence les tendances, les défis et les pratiques façonnant les parcs des villes à travers le Canada.
Visionnez l’enregistrement du webinaire pour rencontrer les personnes à l’origine du rapport et explorer :
Ce webinaire contient une discussion animée sur les principales conclusions du rapport et les orientations futures pour les parcs des villes du Canada.
Cette discussion réunit Adri Stark et Jake Tobin Garett, co-auteur•es du rapport, et est animée par Selina Young, membre du Conseil d’Administration d’Ami•es des parcs et Directrice du Bureau des Affaires Autochtones de la Ville de Toronto.
Ce webinaire se déroule en anglais mais les sous-titres français sont disponibles.
Jake Tobin Garrett (il) est écrivain, illustrateur et consultant en politiques et recherches sur l’espace public. Auparavant, il était gestionnaire…
Selina est une Métisse du nord de la Saskatchewan. Toute sa vie, elle a été une habitante du territoire Anishnawbe…
Face aux changements climatiques, quelles solutions basées sur la nature les Villes mettent-elles en œuvre pour soutenir leur résilience et leur biodiversité? En décembre dernier, à Montréal, la COP15* (Conférence des Nations Unies sur la biodiversité) s’est achevée sur un accord historique visant à orienter l’action climatique mondiale jusqu’en 2030. Cet accord contient plusieurs objectifs ambitieux, dont un (l’Objectif 12) qui vise à accroître les espaces verts et bleus dans les villes.
Un an après la COP15, ce webinaire réunit des universitaires, des ONG et d’autres acteurs du changement pour examiner la manière dont leur travail contribue aux objectifs en matière de biodiversité et discuter du rôle important que joue la biodiversité dans la création d’un avenir durable.
Pendant une discussion animée, des spécialistes examinent comment les différents secteurs s’efforcent actuellement d’atteindre des objectifs communs en matière de biodiversité urbaine, et comment nous pouvons travailler différemment – ou de manière plus collaborative – à l’avenir. En étudiant le travail réalisé sur le terrain dans différentes villes du Canada, ces spécialistes démontrent les multiples outils et façons que nous pouvons utiliser pour répondre à cet appel urgent à l’action.
Ce webinaire permet d’améliorer vos connaissances sur la biodiversité urbaine et comment la renforcer de manière collaborative en repensant le rôle des villes.
Clint (il/lui) est gardien du savoir traditionnel à l’Université de Windsor. Dans le cadre de son poste à l’université, Clint…
Autumn (elle/iel) est responsable du programme de certification des Villes et Villages amis des oiseaux de Nature Canada. Celui-ci fournit…
Rachel (elle) est une scientifique spécialisée dans la protection de la faune et de la flore en milieu urbain. Elle…
Ayant immigré des Philippines pour s’installer sur l’île de la Tortue, Dre Febria (elle) est professeure adjointe au Great Lakes…
Janet travaille comme écologiste depuis plus de 30 ans. Depuis 2003, Janet est à la direction générale de la Wildlands…
Il est facile de se sentir impuissant·e quand on pense à des sujets comme la santé et le bien-être, une planète saine, nos liens avec la nature, et l’accès équitable à tout cela. Pour relever ces défis multiples et uniques, nous avons besoin de solutions tout aussi multiples et uniques – un réel pari face à tous les enjeux actuels.
Les nouveaux Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs nous proposent de changer notre façon de voir les choses. Et si les approches permettant d’avoir une planète plus saine favorisaient aussi la santé et le bonheur de celles et ceux qui l’habitent ? Et si ces activités pouvaient être réalisées à deux pas de chez soi, dans les parcs de notre ville ? De plus en plus d’éléments suggèrent que des solutions à ces multiples défis existent et sont à portée de la main.
Les nouveaux Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs rassemblent les résultats de 796 sondages individuels menés entre 2021 et 2022 en vue de démontrer le rôle que jouent les grands parcs urbains dans les liens qu’entretiennent les gens avec la nature et, par extension, le rôle de ces parcs dans leur santé et leur bonheur.
Les sondages ont démontré que la plupart des personnes (67 %) fréquentant les trois grands parcs urbains du Canada participaient généralement à des activités sociales et récréatives plutôt qu’à des activités axées sur la nature (33 %). Pourtant, plus le niveau de connexion à la nature des usager·es est élevé, meilleur est leur niveau de santé physique, de santé mentale et de bien-être selon eux.
Les personnes participant à des activités manuelles dans la nature et d’intendance environnementale (plutôt qu’à d’autres activités) dans leur parc déclarent jouir de solides liens sociaux, d’un sentiment d’appartenance, d’un sentiment d’accomplissement dans leur vie, d’un meilleur état de santé physique et d’une meilleure satisfaction générale vis-à-vis de leur vie. En bref, le travail de la terre pourrait contribuer à une meilleure santé et à un plus grand épanouissement.
Les grands parcs urbains tels que High Park* à Toronto, Stanley Park* à Vancouver et le parc du Mont Royal à Montréal sont des lieux essentiels d’accès et de connexion à la nature pour les citadin·es, notamment par le biais de l’intendance environnementale.
Le terme « intendance environnementale » fait référence aux programmes ou événements organisés dans les parcs qui permettent à des bénévoles de prendre soin de la terre dont nous dépendons toutes et tous. Les activités peuvent comprendre : éliminer les espèces envahissantes, planter des espèces végétales indigènes, recenser ou contrôler la faune et la flore, ou ramasser les déchets.
Parmi les participant·es aux programmes d’intendance environnementale des Parcs Cœur vital, 98 % des personnes interrogées ont déclaré que leur travail bénévole leur permettait de se sentir plus proches des autres êtres vivants et de l’environnement. Les bénévoles interrogés ont également déclaré que participer à des activités d’intendance environnementale leur permettait de se sentir plus proches de la nature que les activités de loisirs (75 % contre 51 %, respectivement).
Sachant que le fait d’être connecté à la nature a une incidence sur l’état de santé d’une personne, on peut penser que participer à des activités d’intendance dans un parc pourrait avoir des effets salutaires non négligeables sur la santé, plus que le simple fait de fréquenter un parc.
Selon les résultats de notre sondage :
0 %
des bénévoles participant à des activités d’intendance ont déclaré que celles-ci contribuaient à leur bonheur et leur satisfaction
ont déclaré qu’elles contribuaient à leur bien-être mental
ont déclaré qu’elles contribuaient à leur santé physique
Plus en détail :
des bénévoles ont reconnu que les activités d’intendance leur permettaient d’établir et de maintenir des liens sociaux (seuls 73 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
des bénévoles ont estimé que l’intendance environnementale contribuait à créer en eux un sentiment d’appartenance (seuls 69 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
des bénévoles ont reconnu que l’intendance environnementale contribuait à donner un sens et un but à leur vie (seuls 74 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
Les personnes participant à des activités d’intendance environnementale sont plus susceptibles de faire part d’un meilleur état de santé physique et d’une meilleure satisfaction vis-à-vis de leur vie. Les personnes participant à des activités d’intendance environnementale au moins 20 fois par an disent être plus satisfaites de leur vie – plus que les personnes s’adonnant tous les jours à des activités de loisirs dans un parc.
Malheureusement, les résultats de nos sondages montrent aussi que certains groupes de population sont moins représentés dans les activités d’intendance environnementale de ces parcs. La majorité des personnes qui participent à ces activités s’identifient comme des femmes cisgenres (68 %), valides (86 %) et blanches (76 %).
Étant donné la sous-représentation de certains groupes dans ces parcs et leurs programmes, les avantages sociaux et en matière de santé ne sont pas accessibles à tout le monde.
Les sondages menés auprès des usager·es ont également révélé que certains groupes démographiques sont moins connectés à la nature :
des usager·es des parcs appartenant à une minorité visible se sentaient fortement connecté·es à la nature (73 % des usager·es de race blanche partageaient cet avis)
des usager·es né·es à l’étranger se sentaient fortement connecté·es à la nature (73 % des personnes nées au Canada partageaient cet avis)
Les personnes handicapées se sentaient également beaucoup moins connectées à la nature que les personnes valides. En 2021 et 2022, 0 % des personnes interrogées et participant à des activités d’intendance environnementale dans ces parcs ont indiqué avoir un handicap visible.
Si certaines tranches de la population sont absentes des programmes d’intendance environnementale et se sentent généralement déconnectées de la nature, il est raisonnable de penser que cela pourrait avoir des répercussions importantes sur leur santé.
Les grands parcs urbains présentent des possibilités non négligeables d’accueillir un public et des bénévoles plus diversifiés. En vue de pallier les disparités actuelles, les parcs fondateurs du programme Parcs Cœur vital (High Park, Stanley Park et le parc du Mont Royal) ont lancé des programmes innovants incitant les groupes en quête d’équité à participer à leurs activités d’intendance environnementale. La preuve en chiffres : Entre 2021 et 2022 :
Le nombre de personnes nouvellement établies au Canada et participant à des activités d’intendance environnementale dans les Parcs Cœur vital a augmenté de
Le nombre de bénévoles s’identifiant comme des personnes Autochtones, Noires et de couleur (PANDC) a augmenté de
Cette diversité accrue des différents publics résulte de programmes innovants comme :
Le réseau des Parcs Cœur vital travaille sur la création de nouveaux partenariats qui maximiseront l’impact et l’influence des grands parcs urbains du Canada. Il s’agit notamment du Corridor écologique Darlington à Montréal; du Comité du parc Everett Crowley* et Free the Fern* à Vancouver; et de l’Autorité de la vallée Meewasin* à Saskatoon.
Le réseau des Parcs Cœur vital se réjouit de pouvoir se développer à leurs côtés et de mesurer l’impact de leurs activités d’intendance environnementale dans la vie de leurs différents publics, tout en favorisant l’adaptation de leurs Villes face aux crises actuelles et futures, comme les changements climatiques.
La santé environnementale, la santé humaine et l’équité sont des questions complexes. Toutefois, nous pouvons travailler mieux sans travailler plus, en adoptant des solutions qui servent à la fois les intérêts individuels et collectifs, ainsi que ceux de la planète. En nous basant sur les résultats démontrant que participer à des activités d’intendance environnementale contribue à améliorer la santé et le bonheur des gens – et en nous engageant à faire profiter de ces avantages les groupes défavorisés – nous avons un potentiel illimité de solutions pour faire changer les choses.
Travailler la terre permet de retrouver une forme de pouvoir, surtout en cette période de changement. Les grands parcs urbains du Canada nous montrent la voie à suivre. Avec leurs programmes innovants, ils nous permettent de créer des liens avec la nature et avec les autres. En développant des liens plus étroits avec un parc Cœur vital, nous possédons davantage de solutions tangibles : pour aujourd’hui et pour demain.
Lisez en détail les conclusions présentées dans nos Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs, et suivez les progrès de notre réseau des Parcs Cœur vital.
Ami•es des parcs publie le cinquième rapport annuel sur les parcs urbains du Canada, intitulé : Faire émerger des solutions : comment la résolution de conflits et la transformation de défis en possibilités peut rendre les parcs plus équitables et plus durables.
Au cours des cinq dernières années, notre objectif, pour notre Rapport sur les parcs urbains du Canada, a toujours été de raconter une histoire, afin de rendre compte de l’évolution des parcs urbains et de l’orientation qu’il convient de leur donner.
Cette année, nous avons adopté une approche encore plus approfondie. Nous avons interrogé 44 responsables des parcs dans 30 municipalités qui nous ont fait part, avec beaucoup de générosité, des défis auxquels ils sont confrontés, les projets et les personnes qui les inspirent, ainsi que leurs ambitions pour les parcs urbains.
Ce rapport regroupe donc les thèmes abordés lors de ces conversations en se basant sur les données recueillies via nos sondages auprès de 35 municipalités et plus de 2 000 citadin·es au Canada.
Explorez dans le document PDF nos indicateurs clés sur les tendances et les défis des parcs urbains cette année :
Alors que les Villes s’efforcent de trouver et de financer de nouveaux espaces verts pour répondre à la croissance démographique, certaines parties prenantes affirment que la solution réside en partie dans l’amélioration de leur qualité.
Le Corridor écologique Darlington à Montréal crée un lien entre les espaces urbains et naturels, tout en répondant aux enjeux de restauration écologique et aux besoins sociaux grâce à des partenariats clés.
Brampton ouvre la voie avec sa Stratégie Éco-Parc, une initiative à l’échelle de la ville axée sur des projets de naturalisation qui préservent et valorisent le patrimoine naturel et culturel.
Une incursion dans les rouages de la gouvernance collaborative dans un grand parc urbain avec Meewasin Valley Authority à Saskatoon.
En savoir plus sur l’approche collaborative de la municipalité de Saanich pour résoudre les conflits liés aux parcs à chiens sans laisse.
Une conversation avec Michelle Dobbie, responsable de la planification des parcs et du patrimoine naturel à la Ville de Richmond Hill.
En restaurant le cours naturel de la rivière Don, le projet de renaturalisation favorise la biodiversité, réduit les risques d’inondation et reconnecte la ville à ses voies d’eau.
Comment les villes équilibrent les risques et les avantages de ces espaces grâce à des politiques et des directives afin d’encadrer notamment la conception, la gestion ainsi que les programmes publics des POPS.
Les toilettes publiques sont une nécessité dans les parcs. Découvrez l’approche de la Ville d’Edmonton pour rendre les toilettes publiques sûres et inclusives.
Les solutions de la ville de North Vancouver pour combler l’écart en matière d’inclusion dans les programmes de gestion des parcs.
L’hiver peut nous faire sentir isolé·es, mais il est essentiel de sortir et de se connecter avec nos voisin·es lorsque les températures chutent. La bonne nouvelle, c’est que plusieurs initiatives à travers le Canada nous aident à trouver de la lumière dans l’obscurité, de la chaleur dans le froid, et à redécouvrir le plaisir de jouer dans la neige..
Est-ce que vous vous considérez comme une personne casanière pendant les mois d’hiver ? Le manque de lumière, le froid et la neige peuvent sembler décourageants, mais en abordant chaque défi un à un, vous pouvez trouver des moyens pratiques pour changer votre perception de l’hiver.
Nous savons que sortir et se connecter avec d’autres personnes peut offrir de nombreux bienfaits lorsque l’on se sent isolé·e pendant cette saison. Voici quelques idées pour inspirer votre groupe à animer votre parc pendant l’hiver.
Le jour de l’année avec le moins d’heures de lumière est aussi celui où l’obscurité est la plus présente. Au Canada, les célébrations du solstice embrassent cette obscurité plutôt que de combattre la diminution de la lumière.
Chaque année, Secret Lantern Society* réunit des milliers de personnes pour le Festival du Solstice d’Hiver de Vancouver, un événement qui célèbre la culture et le cycle de la nature.
Le Festival se déroule en une soirée unique dans quatre lieux de Vancouver. Avant l’événement, des quartiers de la ville organisent des ateliers de fabrication de lanternes. Certains ateliers sont gratuits, tandis que d’autres demandent une petite contribution.
Au cœur du festival se trouve la procession de lanternes, qui se déroule par quartier. Les résident·es défilent dans la nuit hivernale avec leurs lanternes, en dansant, en jouant du tambour, et en profitant du feu, des performances artistiques et de la nourriture.
Un labyrinthe lumineux, composé de plus de 600 bougies en cire d’abeille, invite les participant·es à se promener pour un moment de détente.
Les activités hivernales les plus courantes—comme le ski, la raquette et la glissade—nécessitent de l’équipement et une planification, ce qui peut créer davantage d’obstacles à sortir en hiver Mais avez-vous entendu parler du Yukigassen?
Le Yukigassen* est la pratique sportive du combat de boules de neige. Au Japon, le Yukigassen ou “batailles de neige” existe depuis plusieurs décennies. Des organisations comme Play Sask* à Saskatoon organisent depuis des années des combats de boules de neige dans les parcs.
Pendant que les matchs de Yukigassen, les participant·es s’affrontent à coups de boules de neiges pour essayer de récupérer le drapeau de l’équipe adverse. Les joueuses et joueurs doivent avoir au moins 19 ans et porter un casque et des protections oculaires. Certaines villes proposent désormais des versions plus douces du jeu, utilisant des boules en mousse plutôt qu’en neige.
« Lancer des boules de neige est très satisfaisant et permet de revivre un peu de son enfance. »
Ashleigh Mattern, Co-propriétaire de Play Sask
Ce tournoi à Jasper vous donne un aperçu de l’intensité du jeu:
Imaginez un parc urbain transformé en une forêt hivernale enchantée. Au Parc Jarry à Montréal, la Coalition des ami·es du Parc Jarry (CAP Jarry) a lancé une initiative de recyclage créatif en transformant des sapins de Noël usagés en une forêt temporaire qui reflétait les espoirs et les rêves des visiteur·euses du parc. Les résident·es de Montréal ont été invité·es à apporter leurs anciens sapins au Parc Jarry et à les placer dans des supports en bois préfabriqués, créant ainsi une magnifique petite forêt urbaine où les gens pouvaient se promener. Après une exposition de deux semaines dans le parc, une entreprise spécialisée dans la valorisation du bois a collecté les sapins et leur a donné une nouvelle vie.
« Il y a eu beaucoup de curiosité, une sorte d’entraide, surtout une telle synergie… Le projet a eu un impact extrêmement positif. »
Mme. Fumagalli, mairesse de de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension
Partie abri, partie installation artistique, les huttes chauffantes sont conçues pour inciter les gens à braver le froid.
Les huttes chauffantes de Winnipeg* sont situées le long du River Mutual Trail, qui se transforme chaque hiver en l’une des plus longues pistes de patinage au Canada. Ces huttes ont acquis une renommée internationale dans le cadre d’un concours architectural mondialement célèbre.
En 2024, plus de 200 propositions de design en provenance du monde entier ont été soumises. Chaque année, les visiteurs peuvent s’attendre à découvrir des créations uniques aux côtés de favoris appréciés.
« Au cours des dix dernières années, le concours des huttes chauffantes a encouragé des millions de personnes à patiner sur le River Trail et à interagir avec l’art. »
Peter Hargraves, Producteur des Huttes chauffantes
Les Stations d’hiver de Toronto se sont inspirées de l’initiative de Winnipeg. Les structures sont construites autour de stations de sauvetage préexistantes sur une plage du lac Ontario, avec des designs chaque année centrés autour d’un thème sélectionné qui inspire des créations fantastiques.
À l’instar du programme de Winnipeg, les Stations d’hiver de Toronto métamorphosent un paysage hivernal habituellement désert en un espace dynamique et engageant.
Les huttes chauffantes et festivals du solstice sont des projets trop importants pour votre groupe? Voici quelques enseignements clés tirés de ces initiatives pour vous aider à imaginer des animations hivernales pour votre parc.
Divisez l’hiver en plusieurs périodes: Rendez la saison hivernale plus festive en organisant des événements autour du solstice, du réveillon du Nouvel An, du Nouvel An chinois et de la Saint-Valentin. Ne percevez pas l’hiver simplement comme « la saison de la neige ». Par exemple, le début de l’hiver est propice aux activités ne dépendant pas de la neige ou de la glace : profitez des longues soirées avec des feux de camp, des bougies, des soirées d’observation des étoiles et des promenades en nature illuminées par des lanternes.
Utilisez la nostalgie de l’enfance: Les souvenirs d’enfance contribuent à rendre des activités comme le Yukigassen plus amusantes. Bien que tout le monde n’ait pas d’expérience avec la neige, il est encore possible de rendre l’expérience joyeuse. De nombreuses cultures ont des traditions hivernales uniques ; en intégrant des perspectives interculturelles, vous pouvez créer de nouvelles opportunités pour que chacun·e construise ses propres souvenirs hivernaux.
Le froid, la neige et la glace se marient à la perfection avec l’art: Collaborez avec des artistes, architectes, urbanistes et designers locaux pour rendre l’hiver plus vibrant. Examinez votre infrastructure existante—un pavillon, un terrain de tennis ou tout espace sous-utilisé—et réfléchissez à comment la transformer en une destination hivernale. Considérez ces escapades hivernales et installations temporaires comme des forts de neige dont la maintenance est limitée.
Cette étude de cas fait partie du Rapport 2024 sur les parcs urbains du Canada, mettant en lumière des projets, des personnes et des politiques inspirant·es à travers le Canada, qui offrent des solutions concrètes aux défis les plus urgents auxquels font face les parcs urbains.
Ces cinq dernières années, les programmes axés sur l’alimentation dans les parcs, comme les forêts nourricières, les jardins collectifs et les plantes comestibles, ont gagné en ampleur et en popularité dans les villes canadiennes. Il est clair que les municipalités et leur population perçoivent tout le potentiel de l’agriculture urbaine et souhaitent le développer. Ces trois dernières années, 50 % des citadin·es ont déclaré à plusieurs reprises vouloir voir davantage d’agriculture urbaine et de jardins collectifs dans leurs parcs.
Si les villes prévoient d’investir dans des programmes d’agriculture urbaine dans les parcs, comment peuvent-elles s’assurer qu’ils sont utilisés et, surtout, que les fruits de leurs récoltes atteignent avant tout les personnes qui en ont besoin ?
Lancé en 2020, le programme Get Growing Victoria* de la Ville de Victoria adopte une approche de justice alimentaire en fournissant des outils et du matériel de jardinage aux quartiers dont les communautés sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire, notamment les personnes sans logement, les communautés autochtones et racialisées, ainsi que les personnes âgées et les jeunes.
Au lieu de se focaliser uniquement sur l’accès du grand public à des aliments frais, la justice alimentaire donne la priorité aux tranches de la population qui sont confrontées à des obstacles structurels et systémiques pour assurer leur sécurité alimentaire. En prenant en compte les obstacles au jardinage, le programme Get Growing parvient à fournir des aliments durables et sains à celles et ceux qui sont souvent exclu·es des programmes de jardins collectifs.
Le Service des parcs a vite constaté que le meilleur moyen d’atteindre ces groupes à risque était de collaborer avec des associations locales qui connaissent mieux leurs besoins. Cette collaboration a également permis à la municipalité d’apporter une aide efficace en intervenant là où se trouvent ces populations plutôt que d’attendre qu’elles s’identifient elles-mêmes et qu’elles suivent le processus d’inscription mis en place par la Ville.
Ce programme compte désormais 67 partenaires locaux parmi des organismes de santé publique, des prestataires de services en santé mentale, des organisations d’aide aux personnes immigrées et réfugiées, des prestataires de services sociaux ainsi que des organismes œuvrant pour l’accès à des logements abordables. Les organisations partenaires fournissent à leurs bénéficiaires et à leur famille du matériel de jardinage ainsi que des plants de légumes cultivés dans les serres de la Ville. Ils peuvent ainsi les utiliser dans leur propre jardin ou dans un jardin collectif près de chez eux. Get Growing offre à ses partenaires l’autonomie nécessaire dans leur programme pour distribuer le matériel de jardinage de la manière qui répond le mieux aux besoins de leurs publics.
Julia Ford, coordonnatrice des systèmes alimentaires de la Ville de Victoria, nous explique que ce programme ne pourrait fonctionner sans ces associations partenaires. « Ceci nous permet d’augmenter considérablement notre impact et d’aider des groupes à risque au sein de la population qui, autrement, n’auraient pas forcément d’interaction avec la municipalité. »
Appuyant le propos de Julia, notre sondage public de cette année a révélé que plus de 30 % des citadin·es ne savent pas vers qui se tourner s’ils rencontrent des problèmes ou souhaitent faire des commentaires sur leur parc. En collaborant avec des organisations locales qui entretiennent des relations étroites avec les résident·es des quartiers, la Ville de Victoria peut venir en aide à des personnes qui se sentent déconnectées des services municipaux.
Après quatre années d’existence, on estime la production de produits frais à 400 000 livres, soit près de 181 000 kg. Par ailleurs, une évaluation des personnes participant à ce programme a révélé que la grande majorité d’entre elles estimaient qu’il avait amélioré leur bien-être mental, leur consommation d’aliments sains et leur niveau global d’activité physique. Cette initiative démontre ce que l’on peut faire dans les parcs lorsque l’on adopte une perspective de santé publique.
« Je pense que ce programme illustre comment les Services des parcs peuvent exploiter les ressources existantes de manière innovante pour promouvoir activement la santé publique et améliorer la prévention. Selon moi, le secteur des parcs reconnaît l’importance de l’utilisation passive des parcs et de l’accès aux espaces verts pour la santé mentale et le bien-être. Mais comment pouvons-nous soutenir activement les membres de la population qui veulent paver la voie vers des utilisations plus innovantes de l’espace public ? Comment pouvons-nous aider les gens à explorer de nouvelles activités récréatives qui ont du sens et qui sont accessibles et équitables ? »
Julia Ford, Coordonnatrice des systèmes alimentaires de la Ville de Victoria
Alors que les changements climatiques font augmenter la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, les villes voient leurs parcs et infrastructures subir des dégâts plus importants. En 2024, 97 % des services des parcs municipaux ont déclaré que répondre aux effets des changements climatiques et des conditions météorologiques extrêmes était devenu un véritable défi. Tandis que les inondations, les sécheresses et les incendies présentent des risques importants, le vent a lui aussi engendré des dégâts considérables ces dernières années.
Les gestionnaires des parcs à qui nous avons parlé en 2023 ont mentionné des tempêtes de plus en plus intenses, caractérisées non seulement par une augmentation de la vitesse des vents, mais aussi des vents qui durent plus longtemps et causent beaucoup plus de dégâts. Bien que les municipalités aient commencé à réaménager leurs parcs et à modifier leurs palettes végétales pour leur permettre de mieux résister aux inondations ou de s’adapter à la sécheresse, il est difficile de se préparer à la survenue de vents violents.
Frank Quinn, responsable des parcs et des loisirs à la Ville de Charlottetown sur l’Île-du-Prince-Édouard, maîtrise bien la préparation aux tempêtes. Pourtant en septembre 2022, lorsque l’ouragan Fiona s’est abattu sur l’île, l’une des tempêtes les plus violentes à avoir frappé les côtes canadiennes, il a été confronté à un phénomène d’une envergure totalement inédite.
La tempête a été la plus coûteuse de l’Atlantique canadien*, causant 220 millions de dollars de dégâts rien que sur l’Île-du-Prince-Édouard. L’ouragan Fiona a duré plusieurs heures, endommageant sur son passage des infrastructures municipales et dévastant la canopée. Dans l’aire naturelle de Royalty Oaks, de nombreux arbres anciens ont été arrachés, certains âgés de 300 ans.
Frank Quinn a indiqué l’équipe des mesures d’urgence* de la Ville, composée de cadres supérieurs travaillant dans différents services, s’est réunie fréquemment avant et après la tempête. Charlottetown étant une petite municipalité, les membres des différents services ont l’habitude de travailler ensemble et de s’entraider. Ces liens se sont en effet avérés utiles après le passage de cet ouragan.
« Nous avions déjà de bonnes relations de travail, et tout le monde se connaissait. Nous disposions d’un large éventail d’expériences et d’expertise. » Les membres du personnel municipal ont ainsi pu mettre à profit leurs connaissances mutuelles à l’interne, mais aussi celles de prestataires externes pouvant leur apporter leur soutien.
Assurer la sécurité publique et les activités de nettoyage était en haut de la liste des priorités. Toutefois, Frank Quinn reconnaît qu’ « après quelques jours passés à l’intérieur, on a envie de sortir. » Durant les premiers jours, son équipe a donc évalué chaque aire de jeux et inspecté les réseaux de sentiers en affichant des avis sur ceux qui étaient fermés ou accessibles au public.
La communication était compliquée en raison des pannes de courant, ajoute-t-il. Des messages concernant l’avancement du déblaiement des sentiers et la réouverture des aires de jeux ont été publiés sur le site Web de la Ville et communiqués aux médias. Toutefois, c’est en collaborant avec des organisations communautaires, comme les associations religieuses, que la municipalité a pu le mieux relayer ses messages auprès du public.
La Ville intègre actuellement des solutions de secours dans ses systèmes et services. Par ailleurs, Frank Quinn indique que le carburant a été l’un des principaux problèmes rencontrés suite à la tempête. Bien que le personnel municipal ait rempli les réservoirs et les véhicules avant l’arrivée de la tempête, refaire le plein a été plus difficile, car le principal dépôt de carburant ne disposait d’aucun générateur de secours sur place.
« Auparavant, nous avions affaire à des tempêtes de moindre ampleur, avec des coupures de courant pendant un jour ou deux seulement. Mais lorsqu’une partie de la ville est privée d’électricité pendant deux semaines suite à une tempête, cela engendre de nombreux problèmes et défis », comme par exemple les sources d’approvisionnement en carburant.
Frank Quinn, Responsable des parcs et des loisirs à la Ville de Charlottetown sur l’Île-du-Prince-Édouard
Frank Quinn explique que la municipalité a tiré des leçons de son expérience après le passage de l’ouragan Fiona et a déjà commencé à se préparer à la prochaine tempête. « Nous construisons de nouvelles infrastructures et faisons en sorte qu’elles résistent mieux à des vents plus forts », dit-il. La Ville a également acheté de nouveaux équipements permettant de déblayer les arbres, mais pouvant aussi être utilisés pour d’autres usages quotidiens comme le nivellement des sentiers.