Alors que Dave Harvey prend sa retraite de son poste de co-dirigeant chez Ami·es des parcs, il revient sur le chemin parcouru depuis la fondation de l'organisation en 2011.
Découvrez comment Arts in the Parks transforme les espaces verts de Toronto en lieux vibrants de créativité — et comment Ami·es des parcs contribue à rendre cela possible.
Découvrez des événements inspirants menés par des groupes citoyens à travers le Canada, soutenus par notre programme de micro-bourses, allant de l'apprentissage lié au territoire aux randonnées nature et aux ateliers de partage de savoirs.
Dans le quartier Champlain Heights, à l’est de Vancouver, nous avons rencontré deux organisations qui mènent des efforts pour restaurer les forêts indigènes et tisser des liens au sein de leur quartier.
Établir et cultiver des liens avec votre conseiller·ère municipal·e sera un élément clé pour atteindre les objectifs de votre groupe…
Le 5e Forum des ami·es des parcs de Montréal revient le 17 septembre autour du thème « Unir nos forces pour des parcs vivants et des quartiers solidaires ».
En faisant un don à Ami·es des parcs, vous contribuez à rendre les parcs plus vivants et accessibles à tout le monde.
Les multiples collectivités desservies par les parcs et les espaces publics détiennent d’excellentes connaissances sur leurs propres expériences vécues, leurs désirs et leurs besoins. Cependant, il peut être compliqué pour les créatrices et créateurs d’espace qui ne font pas parties de ces collectivités, y compris les organismes de gouvernance et les ONG, d’accéder à ces connaissances de façon équitable, respectueuse et bénéfique pour tout le monde.
Lorsque nous travaillons avec des collectivités, il est essentiel que nous assumions notre responsabilité à chaque étape de la création d’un espace, allant de la consultation jusqu’à l’évaluation des effets. Comment pouvons-nous mieux habiliter les collectivités à établir leurs propres conditions, et comment pouvons-nous nous y tenir? Quels renseignements recueillons-nous, comment et à quelles fins? Comment pouvons-nous être plus responsables envers les partenaires communautaires et mieux défendre leurs intérêts?
Regardez ce webinaire pour rencontrer des leaders et des porte-paroles communautaires, des créatrices et créateurs d’espaces et des éducatrices et éducateurs provenant de partout en Amérique du Nord qui abordent les défis réels et les occasions exceptionnelles à saisir en matière de consultation communautaire et d’évaluation des effets.
Ce webinaire se déroule en anglais mais les sous-titres français sont disponibles.
Stratège primée et productrice créative, Bridget a occupé des postes de direction municipale supérieure en gérant des portefeuilles couvrant les…
Au cours de ses sept années passées à titre de directrice générale de Better Block, Krista a travaillé avec le…
Panéliste
Michael a travaillé comme coordonnateur de programme et analyste pour le programme de données communautaires ces huit dernières années. Au…
Sasha est la coordonnatrice de la formation et du renforcement des capacités pour le programme de données communautaires. Dans le…
Michelle est titulaire d’un doctorat en méthodes de recherche et statistiques de l’université de Denver et d’un postdoctorat sur la…
Face aux changements climatiques, quelles solutions basées sur la nature les Villes mettent-elles en œuvre pour soutenir leur résilience et leur biodiversité? En décembre dernier, à Montréal, la COP15* (Conférence des Nations Unies sur la biodiversité) s’est achevée sur un accord historique visant à orienter l’action climatique mondiale jusqu’en 2030. Cet accord contient plusieurs objectifs ambitieux, dont un (l’Objectif 12) qui vise à accroître les espaces verts et bleus dans les villes.
Un an après la COP15, ce webinaire réunit des universitaires, des ONG et d’autres acteurs du changement pour examiner la manière dont leur travail contribue aux objectifs en matière de biodiversité et discuter du rôle important que joue la biodiversité dans la création d’un avenir durable.
Pendant une discussion animée, des spécialistes examinent comment les différents secteurs s’efforcent actuellement d’atteindre des objectifs communs en matière de biodiversité urbaine, et comment nous pouvons travailler différemment – ou de manière plus collaborative – à l’avenir. En étudiant le travail réalisé sur le terrain dans différentes villes du Canada, ces spécialistes démontrent les multiples outils et façons que nous pouvons utiliser pour répondre à cet appel urgent à l’action.
Ce webinaire permet d’améliorer vos connaissances sur la biodiversité urbaine et comment la renforcer de manière collaborative en repensant le rôle des villes.
Clint (il/lui) est gardien du savoir traditionnel à l’Université de Windsor. Dans le cadre de son poste à l’université, Clint…
Autumn (elle/iel) est responsable du programme de certification des Villes et Villages amis des oiseaux de Nature Canada. Celui-ci fournit…
Rachel (elle) est une scientifique spécialisée dans la protection de la faune et de la flore en milieu urbain. Elle…
Ayant immigré des Philippines pour s’installer sur l’île de la Tortue, Dre Febria (elle) est professeure adjointe au Great Lakes…
Janet travaille comme écologiste depuis plus de 30 ans. Depuis 2003, Janet est à la direction générale de la Wildlands…
Dans la présentation qu’elle a donnée à la Conférence de 2022 d’Ami·es des parcs, Akiima Price s’est qualifiée de « travailleuse sociale axée sur la nature » en ajoutant juste après qu’elle ne possédait pourtant pas de diplôme dans ce domaine.
Akiima compte toutefois 30 années d’expérience dans la gestion de programmes communautaires dans les parcs destinés à des groupes de population éprouvés économiquement. Pendant sa présentation, Akiima a parlé du groupe « Friends of Anacostia Park » qu’elle a créé lorsqu’elle travaillait comme consultante pour la National Park Foundation* aux États-Unis.
Lors de la Conférence de 2023 d’Ami·es des parcs, Akiima parlera, en tant que conférencière principale, de la manière de concevoir des programmes bénéfiques à la fois pour les parcs et pour les groupes de population méritant l’équité.
Akiima a démarré sa carrière en tant que garde-forestière et guide-interprète au service des parcs nationaux du centre de loisirs du lac Mead* près de Las Vegas. Selon les informations publiées par le service des parcs nationaux*, le poste de guide-interprète consiste à « aider les visiteurs à apprendre à se préoccuper des ressources du parc afin de pouvoir contribuer à la préservation des ressources du parc ».
Durant toute sa carrière, Akiima s’est opposée à ce que les « ressources du parc » soient le seul point de mire de son travail dans les parcs nationaux. Dans son travail auprès des groupes de population éprouvés économiquement, Akiima souligne souvent l’importance de la réciprocité. Dans sa présentation de 2022, elle a dit : « Les résident•es ne sont pas seulement des allié·es du parc, mais le parc est aussi un allié des résident•es. »
La grande majorité des gens vivant près du Parc national d’Anacostia sont Afro-américains et font partie de ceux faisant face aux plus grandes disparités de revenus et inégalités en matière de santé aux États-Unis. L’espérance de vie des personnes vivant près de la rivière Anacostia est inférieure de cinq ans à celle du reste de la population de Washington. Les taux de pauvreté, de diabète et d’obésité y sont aussi nettement plus élevés. De plus, le racisme systémique est profondément ancré dans le paysage d’Anacostia : la rivière Anacostia a été largement polluée par les eaux usées et l’accès des quartiers au parc national a été coupé lors de la construction de l’autoroute.
Dans ce contexte, Akiima se demande alors pourquoi le travail mené dans le parc devrait être centré sur les « ressources du parc ».
« En tant qu’êtres humains, nous devons nous demander si c’est important que ces enfants puissent nommer cinq espèces de serpents lorsqu’ils font régulièrement face à la mort et ne sont pas en sécurité. »
Pour Akiima, il est essentiel de revoir les priorités.
Akiima a incité le service des parcs nationaux à adopter une définition plus large du terme « environnement » afin d’inclure des facteurs ayant un profond impact sur la vie des personnes vivant dans des quartiers éprouvés économiquement. La définition de l’environnement élaborée par Akiima est beaucoup plus inclusive. Selon elle, il s’agit : « des êtres vivants et non vivants qui constituent notre environnement immédiat ». Dans le cadre de cette définition, elle indique que : « Le crack est un problème environnemental », tout comme la criminalité, la consommation de drogues et l’incarcération.
Cette approche des « questions environnementales » a aidé Akiima à élaborer un exercice invitant les participant·es à identifier ce qu’elle appelle « les pouvoirs et les défis » en présence à la fois dans le quartier et dans le parc.
L’objectif de cet exercice est de trouver des solutions qui correspondent aux besoins et aux opportunités que présentent le parc et le quartier. Par exemple, cet exercice pourrait nous inciter à nous poser la question suivante : « Comment les activités de loisirs dans le parc pourraient-elles contribuer à lutter contre l’incarcération des gens? » C’est cette question qui a mené à la création d’un programme dans lequel le National Reentry Network for Returning Citizens* a organisé une séance de patinage nocturne dans le parc, pendant laquelle le public a été invité à créer des cartes sur le thème de la nature pour les envoyer à leurs proches incarcérés.
Comme l’a souligné Akiima, les étoiles ne s’alignent pas toujours, mais quand c’est le cas, quelque chose de magique se produit.
« Beaucoup de groupes environnementaux risquent de dire qu’ils ne sont pas des travailleurs sociaux. » Et si Akiima admet que cela est vrai, elle encourage les organisations avec lesquelles elle travaille à reconnaître les atouts qui existent au sein même du quartier. Le fait que le service des parcs n’ait pas forcément la réponse à ces problèmes ne doit pas l’empêcher d’offrir des programmes utiles aux résident•es. Et d’ajouter : « Elles peuvent très bien s’associer avec des personnes qui font ce travail! »
Comme le souligne Akiima, des partenaires de confiance dans le quartier représentent un lien essentiel entre le grand public et le parc. L’un de ces partenaires potentiels, le Office of Victim Services souhaite inviter les victimes de crimes à des promenades au parc destinées à améliorer leur santé mentale et pouvant offrir un peu de répit aux personnes qui préfèrent éviter les thérapies conventionnelles. Comme avantage secondaire, les promenades au parc contribueraient à favoriser la santé mentale des travailleurs sociaux particulièrement exposés à l’épuisement professionnel. C’est le genre de partenariat créatif qu’Akiima aime créer.
Dans la liste de partenaires figurant ci-dessus, elle les a classés par ordre de priorité, selon qu’il s’agisse de partenaires en attente ou futurs, et a identifié les organisations œuvrant à la fois dans le domaine communautaire et le domaine environnemental.
Faisant partie intégrante des Friends of Anacostia Park, le « Friends Corp » est un groupe composé de résident•es à la fois rémunéré·es et qui acquièrent des compétences transférables en travaillant dans le parc. Les membres du groupe sont encouragés à utiliser leurs atouts dans le travail qu’ils mènent dans le parc, et reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs.
Pour ce faire, Akiima a adopté des mesures visant à promouvoir les membres du groupe au sein du parc et dans le quartier. Les membres figurent sur des cartes semblables à des cartes de baseball mettant en évidence leurs expériences pertinentes pour le parc et le quartier. Ces cartes ont ainsi permis aux membres du Friends Corp de reconnaître les compétences et les atouts qu’ils apportent au parc et ont permis aux résident•es d’établir une relation de confiance avec eux. Comme l’a expliqué Akiima dans sa présentation, Phyllis, une des membres du groupe (en photo ci-dessous), qui a rencontré des problèmes de toxicomanie dans le passé, est présentée sur sa carte comme « militante en matière de réhabilitation de la dépendance ».
Phyllis participe actuellement à l’organisation des réunions pour le groupe Narcotiques anonymes dans le parc d’Anacostia, et cette carte lui permet d’asseoir sa crédibilité auprès des personnes auprès desquelles elle œuvre. Et d’ajouter :
« Elle n’a pas besoin d’avoir un doctorat pour que je la respecte. Je ressens le plus grand respect pour ces personnes parce qu’elles ont cette expertise incroyable qui est extrêmement pertinente dans ces quartiers. »
Grâce au travail mené par Akiima au service des parcs nationaux, l’organisation repense actuellement sa manière de concevoir l’inclusion. En plus de son implication dans le quartier, Akiima souhaite faire en sorte que le service des parcs tienne compte des besoins existants dans les quartiers défavorisés lors de la conception de ses programmes. Résumant bien la passion inspirant son approche, voici une citation qu’Akiima affectionne particulièrement : « La personne qui aime le rêve qu’elle se fait de la communauté plus que la communauté elle-même détruit la communauté. Mais la personne qui aime ceux qui l’entourent façonnera la communauté. »
Pour nous, il ne fait aucun doute de quelle personne Akiima se rapproche le plus.
Nous nous réjouissons de compter Akiima parmi les principaux intervenant·es de la Conférence d’Ami·es des parcs qui aura lieu à Toronto en 2023.
Il est facile de se sentir impuissant·e quand on pense à des sujets comme la santé et le bien-être, une planète saine, nos liens avec la nature, et l’accès équitable à tout cela. Pour relever ces défis multiples et uniques, nous avons besoin de solutions tout aussi multiples et uniques – un réel pari face à tous les enjeux actuels.
Les nouveaux Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs nous proposent de changer notre façon de voir les choses. Et si les approches permettant d’avoir une planète plus saine favorisaient aussi la santé et le bonheur de celles et ceux qui l’habitent ? Et si ces activités pouvaient être réalisées à deux pas de chez soi, dans les parcs de notre ville ? De plus en plus d’éléments suggèrent que des solutions à ces multiples défis existent et sont à portée de la main.
Les nouveaux Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs rassemblent les résultats de 796 sondages individuels menés entre 2021 et 2022 en vue de démontrer le rôle que jouent les grands parcs urbains dans les liens qu’entretiennent les gens avec la nature et, par extension, le rôle de ces parcs dans leur santé et leur bonheur.
Les sondages ont démontré que la plupart des personnes (67 %) fréquentant les trois grands parcs urbains du Canada participaient généralement à des activités sociales et récréatives plutôt qu’à des activités axées sur la nature (33 %). Pourtant, plus le niveau de connexion à la nature des usager·es est élevé, meilleur est leur niveau de santé physique, de santé mentale et de bien-être selon eux.
Les personnes participant à des activités manuelles dans la nature et d’intendance environnementale (plutôt qu’à d’autres activités) dans leur parc déclarent jouir de solides liens sociaux, d’un sentiment d’appartenance, d’un sentiment d’accomplissement dans leur vie, d’un meilleur état de santé physique et d’une meilleure satisfaction générale vis-à-vis de leur vie. En bref, le travail de la terre pourrait contribuer à une meilleure santé et à un plus grand épanouissement.
Les grands parcs urbains tels que High Park* à Toronto, Stanley Park* à Vancouver et le parc du Mont Royal à Montréal sont des lieux essentiels d’accès et de connexion à la nature pour les citadin·es, notamment par le biais de l’intendance environnementale.
Le terme « intendance environnementale » fait référence aux programmes ou événements organisés dans les parcs qui permettent à des bénévoles de prendre soin de la terre dont nous dépendons toutes et tous. Les activités peuvent comprendre : éliminer les espèces envahissantes, planter des espèces végétales indigènes, recenser ou contrôler la faune et la flore, ou ramasser les déchets.
Parmi les participant·es aux programmes d’intendance environnementale des Parcs Cœur vital, 98 % des personnes interrogées ont déclaré que leur travail bénévole leur permettait de se sentir plus proches des autres êtres vivants et de l’environnement. Les bénévoles interrogés ont également déclaré que participer à des activités d’intendance environnementale leur permettait de se sentir plus proches de la nature que les activités de loisirs (75 % contre 51 %, respectivement).
Sachant que le fait d’être connecté à la nature a une incidence sur l’état de santé d’une personne, on peut penser que participer à des activités d’intendance dans un parc pourrait avoir des effets salutaires non négligeables sur la santé, plus que le simple fait de fréquenter un parc.
Selon les résultats de notre sondage :
0 %
des bénévoles participant à des activités d’intendance ont déclaré que celles-ci contribuaient à leur bonheur et leur satisfaction
ont déclaré qu’elles contribuaient à leur bien-être mental
ont déclaré qu’elles contribuaient à leur santé physique
Plus en détail :
des bénévoles ont reconnu que les activités d’intendance leur permettaient d’établir et de maintenir des liens sociaux (seuls 73 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
des bénévoles ont estimé que l’intendance environnementale contribuait à créer en eux un sentiment d’appartenance (seuls 69 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
des bénévoles ont reconnu que l’intendance environnementale contribuait à donner un sens et un but à leur vie (seuls 74 % des personnes interrogées participant à des activités récréatives dans les parcs partageaient cet avis)
Les personnes participant à des activités d’intendance environnementale sont plus susceptibles de faire part d’un meilleur état de santé physique et d’une meilleure satisfaction vis-à-vis de leur vie. Les personnes participant à des activités d’intendance environnementale au moins 20 fois par an disent être plus satisfaites de leur vie – plus que les personnes s’adonnant tous les jours à des activités de loisirs dans un parc.
Malheureusement, les résultats de nos sondages montrent aussi que certains groupes de population sont moins représentés dans les activités d’intendance environnementale de ces parcs. La majorité des personnes qui participent à ces activités s’identifient comme des femmes cisgenres (68 %), valides (86 %) et blanches (76 %).
Étant donné la sous-représentation de certains groupes dans ces parcs et leurs programmes, les avantages sociaux et en matière de santé ne sont pas accessibles à tout le monde.
Les sondages menés auprès des usager·es ont également révélé que certains groupes démographiques sont moins connectés à la nature :
des usager·es des parcs appartenant à une minorité visible se sentaient fortement connecté·es à la nature (73 % des usager·es de race blanche partageaient cet avis)
des usager·es né·es à l’étranger se sentaient fortement connecté·es à la nature (73 % des personnes nées au Canada partageaient cet avis)
Les personnes handicapées se sentaient également beaucoup moins connectées à la nature que les personnes valides. En 2021 et 2022, 0 % des personnes interrogées et participant à des activités d’intendance environnementale dans ces parcs ont indiqué avoir un handicap visible.
Si certaines tranches de la population sont absentes des programmes d’intendance environnementale et se sentent généralement déconnectées de la nature, il est raisonnable de penser que cela pourrait avoir des répercussions importantes sur leur santé.
Les grands parcs urbains présentent des possibilités non négligeables d’accueillir un public et des bénévoles plus diversifiés. En vue de pallier les disparités actuelles, les parcs fondateurs du programme Parcs Cœur vital (High Park, Stanley Park et le parc du Mont Royal) ont lancé des programmes innovants incitant les groupes en quête d’équité à participer à leurs activités d’intendance environnementale. La preuve en chiffres : Entre 2021 et 2022 :
Le nombre de personnes nouvellement établies au Canada et participant à des activités d’intendance environnementale dans les Parcs Cœur vital a augmenté de
Le nombre de bénévoles s’identifiant comme des personnes Autochtones, Noires et de couleur (PANDC) a augmenté de
Cette diversité accrue des différents publics résulte de programmes innovants comme :
Le réseau des Parcs Cœur vital travaille sur la création de nouveaux partenariats qui maximiseront l’impact et l’influence des grands parcs urbains du Canada. Il s’agit notamment du Corridor écologique Darlington à Montréal; du Comité du parc Everett Crowley* et Free the Fern* à Vancouver; et de l’Autorité de la vallée Meewasin* à Saskatoon.
Le réseau des Parcs Cœur vital se réjouit de pouvoir se développer à leurs côtés et de mesurer l’impact de leurs activités d’intendance environnementale dans la vie de leurs différents publics, tout en favorisant l’adaptation de leurs Villes face aux crises actuelles et futures, comme les changements climatiques.
La santé environnementale, la santé humaine et l’équité sont des questions complexes. Toutefois, nous pouvons travailler mieux sans travailler plus, en adoptant des solutions qui servent à la fois les intérêts individuels et collectifs, ainsi que ceux de la planète. En nous basant sur les résultats démontrant que participer à des activités d’intendance environnementale contribue à améliorer la santé et le bonheur des gens – et en nous engageant à faire profiter de ces avantages les groupes défavorisés – nous avons un potentiel illimité de solutions pour faire changer les choses.
Travailler la terre permet de retrouver une forme de pouvoir, surtout en cette période de changement. Les grands parcs urbains du Canada nous montrent la voie à suivre. Avec leurs programmes innovants, ils nous permettent de créer des liens avec la nature et avec les autres. En développant des liens plus étroits avec un parc Cœur vital, nous possédons davantage de solutions tangibles : pour aujourd’hui et pour demain.
Lisez en détail les conclusions présentées dans nos Rapports des Parcs Cœur vital sur l’intendance environnementale et l’utilisation des parcs, et suivez les progrès de notre réseau des Parcs Cœur vital.
Ami•es des parcs publie le cinquième rapport annuel sur les parcs urbains du Canada, intitulé : Faire émerger des solutions : comment la résolution de conflits et la transformation de défis en possibilités peut rendre les parcs plus équitables et plus durables.
Au cours des cinq dernières années, notre objectif, pour notre Rapport sur les parcs urbains du Canada, a toujours été de raconter une histoire, afin de rendre compte de l’évolution des parcs urbains et de l’orientation qu’il convient de leur donner.
Cette année, nous avons adopté une approche encore plus approfondie. Nous avons interrogé 44 responsables des parcs dans 30 municipalités qui nous ont fait part, avec beaucoup de générosité, des défis auxquels ils sont confrontés, les projets et les personnes qui les inspirent, ainsi que leurs ambitions pour les parcs urbains.
Ce rapport regroupe donc les thèmes abordés lors de ces conversations en se basant sur les données recueillies via nos sondages auprès de 35 municipalités et plus de 2 000 citadin·es au Canada.
Explorez dans le document PDF nos indicateurs clés sur les tendances et les défis des parcs urbains cette année :
Alors que les Villes s’efforcent de trouver et de financer de nouveaux espaces verts pour répondre à la croissance démographique, certaines parties prenantes affirment que la solution réside en partie dans l’amélioration de leur qualité.
Le Corridor écologique Darlington à Montréal crée un lien entre les espaces urbains et naturels, tout en répondant aux enjeux de restauration écologique et aux besoins sociaux grâce à des partenariats clés.
Brampton ouvre la voie avec sa Stratégie Éco-Parc, une initiative à l’échelle de la ville axée sur des projets de naturalisation qui préservent et valorisent le patrimoine naturel et culturel.
Une incursion dans les rouages de la gouvernance collaborative dans un grand parc urbain avec Meewasin Valley Authority à Saskatoon.
En savoir plus sur l’approche collaborative de la municipalité de Saanich pour résoudre les conflits liés aux parcs à chiens sans laisse.
Une conversation avec Michelle Dobbie, responsable de la planification des parcs et du patrimoine naturel à la Ville de Richmond Hill.
En restaurant le cours naturel de la rivière Don, le projet de renaturalisation favorise la biodiversité, réduit les risques d’inondation et reconnecte la ville à ses voies d’eau.
Comment les villes équilibrent les risques et les avantages de ces espaces grâce à des politiques et des directives afin d’encadrer notamment la conception, la gestion ainsi que les programmes publics des POPS.
Les toilettes publiques sont une nécessité dans les parcs. Découvrez l’approche de la Ville d’Edmonton pour rendre les toilettes publiques sûres et inclusives.
Les solutions de la ville de North Vancouver pour combler l’écart en matière d’inclusion dans les programmes de gestion des parcs.
Nous n’avons jamais autant profité des parcs urbains qu’au cours des deux dernières années. Voici maintenant l’occasion de montrer un peu d’amour aux espaces verts qui nous ont tant apporté.
À l’occasion de la Journée de la Terre, ce webinaire dépoussiére l’idée des corvées de nettoyage du printemps. Des expert·es vous proposent des idées pour rendre ces journées attractives, dynamiques et bénéfiques à long terme. Cette présentation incite à participer à une activité de nettoyage dans votre parc local, à lancer votre propre initiative, ou même à redonner vie à un événement existant dans votre quartier. Elle est destinée à toute personne souhaitant renouveler son approche pour mobiliser le public à contribuer aux parcs qui nous apportent tant.
Harpreet est le président de l’Association du quartier County Court dans la ville de Brampton en Ontario. Son travail illustre…
Marica travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine communautaire et environnemental au Québec et à l’étranger. Elle est…
Depuis 2015, les Amis du parc d’Oakridge, dans le quartier du même nom à Toronto, organisent des événements pour mobiliser…
Comment s’assurer que les montréalaises et montréalais aient un accès équitable aux parcs de leur ville et que ceux-ci répondent à leurs besoins ?
Les expert·es Jérôme Dupras, Lourdenie Jean, Anne Pelletier et Michel Lafleur partagent leurs différentes perspectives sur les défis et opportunités liés aux questions de justice environnementale et d’équité territoriale des parcs urbains de Montréal.
Ce webinaire se déroule en français.
Féministe intersectionnelle, conférencière et intervenante, Lourdenie Jean se perfectionne sur les thématiques touchant de près ou de loin la justice…
Anne Pelletier travaille à la Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre Sud de Montréal depuis 2008 au…
Michel Lafleur est résident du quartier Villeray depuis presque 30 ans. Convaincu de l’impact positif des espaces verts sur la…
Karel Mayrand est le président-directeur général de la Fondation du Grand Montréal. Auparavant, il a été pendant douze ans directeur…
Les arts, les sciences et l’environnement s’entrecroisent dans la vie de Jérôme Dupras. Suite à un doctorat en géographie et…
Bien que l’importance des grandes zones naturelles soit indéniable, des études ont montré que les projets de biodiversité urbaine à petite échelle, comme les jardins de pollinisateurs, contribuaient aussi grandement à la santé des écosystèmes urbains. En milieu urbain, chaque parcelle de terrain compte.
Dans ce webinaire, des expert·es et des militant·es nous parlent des avantages écologiques de ces petits habitats urbains, ainsi que des politiques et initiatives qui soutiennent (ou non) ces projets. Vous apprendrez aussi à créer votre propre petit habitat naturel, directement dans votre jardin ou dans un parc près de chez vous!
Architecte paysagiste membre de l’AAPQ, Caroline a apporté à l’équipe une connaissance approfondie des réseaux professionnels, municipaux et communautaires de…
Mahnaz Ghalib est passionnée par l’environnement et travaille sur des solutions innovantes et durables grâce à la mobilisation citoyenne. Son…
Carmen est une artiste visuelle et performeuse interdisciplinaire. Depuis des années maintenant, elle initie des projets artistiques et des projets…
L’hiver peut nous faire sentir isolé·es, mais il est essentiel de sortir et de se connecter avec nos voisin·es lorsque les températures chutent. La bonne nouvelle, c’est que plusieurs initiatives à travers le Canada nous aident à trouver de la lumière dans l’obscurité, de la chaleur dans le froid, et à redécouvrir le plaisir de jouer dans la neige..
Est-ce que vous vous considérez comme une personne casanière pendant les mois d’hiver ? Le manque de lumière, le froid et la neige peuvent sembler décourageants, mais en abordant chaque défi un à un, vous pouvez trouver des moyens pratiques pour changer votre perception de l’hiver.
Nous savons que sortir et se connecter avec d’autres personnes peut offrir de nombreux bienfaits lorsque l’on se sent isolé·e pendant cette saison. Voici quelques idées pour inspirer votre groupe à animer votre parc pendant l’hiver.
Le jour de l’année avec le moins d’heures de lumière est aussi celui où l’obscurité est la plus présente. Au Canada, les célébrations du solstice embrassent cette obscurité plutôt que de combattre la diminution de la lumière.
Chaque année, Secret Lantern Society* réunit des milliers de personnes pour le Festival du Solstice d’Hiver de Vancouver, un événement qui célèbre la culture et le cycle de la nature.
Le Festival se déroule en une soirée unique dans quatre lieux de Vancouver. Avant l’événement, des quartiers de la ville organisent des ateliers de fabrication de lanternes. Certains ateliers sont gratuits, tandis que d’autres demandent une petite contribution.
Au cœur du festival se trouve la procession de lanternes, qui se déroule par quartier. Les résident·es défilent dans la nuit hivernale avec leurs lanternes, en dansant, en jouant du tambour, et en profitant du feu, des performances artistiques et de la nourriture.
Un labyrinthe lumineux, composé de plus de 600 bougies en cire d’abeille, invite les participant·es à se promener pour un moment de détente.
Les activités hivernales les plus courantes—comme le ski, la raquette et la glissade—nécessitent de l’équipement et une planification, ce qui peut créer davantage d’obstacles à sortir en hiver Mais avez-vous entendu parler du Yukigassen?
Le Yukigassen* est la pratique sportive du combat de boules de neige. Au Japon, le Yukigassen ou “batailles de neige” existe depuis plusieurs décennies. Des organisations comme Play Sask* à Saskatoon organisent depuis des années des combats de boules de neige dans les parcs.
Pendant que les matchs de Yukigassen, les participant·es s’affrontent à coups de boules de neiges pour essayer de récupérer le drapeau de l’équipe adverse. Les joueuses et joueurs doivent avoir au moins 19 ans et porter un casque et des protections oculaires. Certaines villes proposent désormais des versions plus douces du jeu, utilisant des boules en mousse plutôt qu’en neige.
« Lancer des boules de neige est très satisfaisant et permet de revivre un peu de son enfance. »
Ashleigh Mattern, Co-propriétaire de Play Sask
Ce tournoi à Jasper vous donne un aperçu de l’intensité du jeu:
Imaginez un parc urbain transformé en une forêt hivernale enchantée. Au Parc Jarry à Montréal, la Coalition des ami·es du Parc Jarry (CAP Jarry) a lancé une initiative de recyclage créatif en transformant des sapins de Noël usagés en une forêt temporaire qui reflétait les espoirs et les rêves des visiteur·euses du parc. Les résident·es de Montréal ont été invité·es à apporter leurs anciens sapins au Parc Jarry et à les placer dans des supports en bois préfabriqués, créant ainsi une magnifique petite forêt urbaine où les gens pouvaient se promener. Après une exposition de deux semaines dans le parc, une entreprise spécialisée dans la valorisation du bois a collecté les sapins et leur a donné une nouvelle vie.
« Il y a eu beaucoup de curiosité, une sorte d’entraide, surtout une telle synergie… Le projet a eu un impact extrêmement positif. »
Mme. Fumagalli, mairesse de de l’arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension
Partie abri, partie installation artistique, les huttes chauffantes sont conçues pour inciter les gens à braver le froid.
Les huttes chauffantes de Winnipeg* sont situées le long du River Mutual Trail, qui se transforme chaque hiver en l’une des plus longues pistes de patinage au Canada. Ces huttes ont acquis une renommée internationale dans le cadre d’un concours architectural mondialement célèbre.
En 2024, plus de 200 propositions de design en provenance du monde entier ont été soumises. Chaque année, les visiteurs peuvent s’attendre à découvrir des créations uniques aux côtés de favoris appréciés.
« Au cours des dix dernières années, le concours des huttes chauffantes a encouragé des millions de personnes à patiner sur le River Trail et à interagir avec l’art. »
Peter Hargraves, Producteur des Huttes chauffantes
Les Stations d’hiver de Toronto se sont inspirées de l’initiative de Winnipeg. Les structures sont construites autour de stations de sauvetage préexistantes sur une plage du lac Ontario, avec des designs chaque année centrés autour d’un thème sélectionné qui inspire des créations fantastiques.
À l’instar du programme de Winnipeg, les Stations d’hiver de Toronto métamorphosent un paysage hivernal habituellement désert en un espace dynamique et engageant.
Les huttes chauffantes et festivals du solstice sont des projets trop importants pour votre groupe? Voici quelques enseignements clés tirés de ces initiatives pour vous aider à imaginer des animations hivernales pour votre parc.
Divisez l’hiver en plusieurs périodes: Rendez la saison hivernale plus festive en organisant des événements autour du solstice, du réveillon du Nouvel An, du Nouvel An chinois et de la Saint-Valentin. Ne percevez pas l’hiver simplement comme « la saison de la neige ». Par exemple, le début de l’hiver est propice aux activités ne dépendant pas de la neige ou de la glace : profitez des longues soirées avec des feux de camp, des bougies, des soirées d’observation des étoiles et des promenades en nature illuminées par des lanternes.
Utilisez la nostalgie de l’enfance: Les souvenirs d’enfance contribuent à rendre des activités comme le Yukigassen plus amusantes. Bien que tout le monde n’ait pas d’expérience avec la neige, il est encore possible de rendre l’expérience joyeuse. De nombreuses cultures ont des traditions hivernales uniques ; en intégrant des perspectives interculturelles, vous pouvez créer de nouvelles opportunités pour que chacun·e construise ses propres souvenirs hivernaux.
Le froid, la neige et la glace se marient à la perfection avec l’art: Collaborez avec des artistes, architectes, urbanistes et designers locaux pour rendre l’hiver plus vibrant. Examinez votre infrastructure existante—un pavillon, un terrain de tennis ou tout espace sous-utilisé—et réfléchissez à comment la transformer en une destination hivernale. Considérez ces escapades hivernales et installations temporaires comme des forts de neige dont la maintenance est limitée.
Établir et cultiver des liens avec votre conseiller·ère municipal·e sera un élément clé pour atteindre les objectifs de votre groupe et pour votre parc. Voici quelques conseils pour vous mettre en relation avec votre conseiller·ère et l’informer des ambitions que votre groupe a formulées pour votre parc et votre quartier.
Pour apporter des améliorations à votre parc, votre conseiller·ère municipal·e peut représenter un·e allié·e de taille. Ces personnes ont souvent une grande influence sur le sort des parcs, c’est pourquoi il est bon de leur présenter votre groupe dès le début de vos démarches. En effet, si vous avez l’idée de créer un jardin communautaire, d’installer une fontaine à eau ou d’organiser un événement, votre conseiller·ère devrait être l’une des premières personnes que vous consultez.
Que ce soit prendre contact pour la première fois avec votre conseiller·ère, en faire un·e allié·e ou lui demander de défendre vos intérêts, voici les cinq étapes à suivre pour le ou la mettre en relation avec votre groupe œuvrant pour ce parc.
Consultez le site de votre municipalité et trouvez la personne responsable de votre quartier, district ou arrondissement. Envoyez-lui un courriel ou une lettre de présentation amicale expliquant qui vous êtes, quelles sont les activités de votre groupe, depuis combien de temps vous êtes actifs et combien de membres vous comptez. Si plusieurs de vos membres habitent dans le quartier ou le district en question, n’oubliez pas de le lui faire savoir. Votre message n’en sera que plus convaincant!Lorsque vous écrivez à votre conseiller·ère, rappelez-lui que des parcs bien conçus favorisent la fréquentation du public et sont donc plus bénéfiques pour la population. Vous pouvez vous référer au Rapport d’Ami·es des parcs, sur les parcs urbains du Canada pour trouver des statistiques utiles, telles que, pour l’édition 2023 :
des Canadien·nes disent que les parcs contribuent à leur santé mentale
des Canadien·nes disent que les parcs contribuent à leur santé physique
des Canadien·nes disent que les parcs contribuent à leurs liens sociaux et bien-être
L’objectif de votre lettre devrait être de prendre rendez-vous en personne dans les prochains jours. Si vous ne recevez pas de réponse dans la semaine, n’oubliez pas de passer un coup de fil; votre conseiller·ère est probablement une personne très occupée! Lors de votre appel, rappelez-lui la date et le contenu de votre courriel (ne supposez pas qu’il ou elle l’ait lu) et la raison pour laquelle vous souhaitez une rencontre.
Attention : La gouvernance des parcs touche différents paliers gouvernementaux. Il est donc crucial de vous assurer de vous adresser au bon pallier. Pour ce faire, il est possible d’appeler le numéro de soutien municipal (ex. à Montréal, le 3-1-1) ou effectuer une recherche en ligne pour vous renseigner, afin de clarifier si vous intervenez sur un parc de compétence de la municipalité , d’un arrondissement, du gouvernement fédéral, provincial, etc. Le présent outil s’adresse en premier lieu aux personnes qui souhaitent intervenir sur un parc de compétence municipale, mais certaines recommandations peuvent s’appliquer aux autres juridictions.
Pour en savoir plus sur le partage des compétences au niveau des parcs pour la Ville de Montréal, consultez cet article.
Présentez votre groupe et son travail avec des exemples concrets, des chiffres sur la participation à vos activités, et des photos. Puis, expliquez les aspirations de votre groupe pour ce parc. Votre groupe a probablement une longue liste de souhaits, mais lors de votre première réunion, concentrez-vous sur vos deux ou trois « demandes principales ». Cela peut être déconcertant pour votre conseiller·ère d’entendre énumérer une dizaine de changements ou de nouvelles initiatives. Prenez le temps de bien faire comprendre en quoi vos demandes principales sont essentielles et qu’elles justifient votre rencontre.
Une bonne pratique consiste à expliquer en quoi votre demande appuie la mission ou les objectifs de votre interlocuteur et son organisation. Vous vous positionnerez ainsi en allié, dès votre premier contact. Veillez à expliquer tout cela avec le sourire. Expliquez que vous espérez établir une collaboration afin d’apporter des améliorations au parc.
Lors de la réunion, apportez tous les documents dont vous disposez : avis collectifs, documents d’information, photos des événements précédents, etc. Votre conseiller·ère doit gérer simultanément de nombreux dossiers importants et vous devrez donc présenter vos idées de manière convaincante. L’objectif de cette réunion devrait être de l’inciter à visiter votre parc et à rencontrer votre groupe.
Visiter le parc avec votre conseiller·ère peut vous aider à mieux lui communiquer vos ambitions et à voir s’il est possible de faire équipe ensemble. Lors de votre première rencontre, demandez quelles dates lui conviendraient pour se rendre au parc ensemble.Si vous connaissez un·e professionnel·le responsable de la gestion du parc, vous pouvez l’invitez à cette visite, autrement, vous pouvez demander à la personne élue d’en faire autant. Avisez chaque personne de la présence de l’autre et que votre groupe sera là pour les accueillir. Votre message sera plus convaincant si plusieurs personnes sont présentes.
Une fois sur place (avec ou sans le ou la gestionnaire du parc), décrivez vos idées à votre conseiller·ère. Concentrez-vous sur vos deux ou trois demandes principales, mais ne manquez pas aussi de présenter les possibilités, comme les activités que vous aimeriez organiser, par exemple :
Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière d’organiser votre propre événement, consultez le guide Organisation d’une activité dans votre parc.
Tenez régulièrement votre conseiller·ère au courant de ce que vous prévoyez dans le parc. Traitez cette personne comme un membre de votre groupe en l’invitant à vos événements. Vous pouvez aussi l’inviter à prendre la parole à certains événements que vous organisez dans le parc. Si elle accepte de prendre la parole, incluez la mention de cette personne dans vos affiches et communications et donnez-lui l’occasion de s’adresser à votre groupe ou aux participant·es de vos activités.
Les conseiller·ères municipaux souhaitent interagir directement avec leur électorat, c’est pourquoi les apparitions publiques, comme les événements organisés dans les parcs, sont des occasions importantes pour eux.
Vous savez maintenant comment procéder pour faire de votre conseiller·ère municipal·e un·e allié·e… à long terme! Pour solidifier véritablement la relation, n’oubliez pas de lui envoyer un récapitulatif de vos événements et accomplissements.
Une fois par an, faites le bilan avec lui ou elle de ce que vous avez réalisé dans le parc. Ajoutez des photos d’activités animées qui se sont déroulées dans le parc. Assurez-vous que votre conseiller·ère figure sur au moins une photo!
Vos conseiller·ères municipaux peuvent également aider votre groupe à obtenir les autorisations nécessaires. Obtenir ces permis prend non seulement du temps, mais peut aussi être coûteux. Ils peuvent souvent se charger des formalités administratives pour vous et, dans certains cas, vous dispenser de payer les frais. Une fois que vous avez établi un lien, n’hésitez pas à lui demander ce qui est possible.